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Je prends mon portable et ainsi l'appel en poussant un bâillement encore dans les vapes du sommeil, personne ne devrait se réveiller avec un coup de pied dans le cul.

— Salut ça va ? Demande Ashton.

— Je viens de me réveiller mais sinon et toi ?

— Hmm, fait mon copain. Je veux pas t'inquiéter mais à Los Angeles il est plus de 13 heures je crois, et par message je t'ai demandé il y a plus de 3 heures d'aller chercher la voiture de location pour que tu viennes nous récupérer avec les gars, il annonce. Et là on a fait une escale et on sera là dans deux heures et demi.

Oh non ! Il a raison, je regarde l'horloge murale du salon et elle affiche belle et bien, treize heures trente de l'après-midi passé.
Je fais rapidement un calcul dans ma tête, et la réponse tombe telle une massue, il me reste seulement une demi-heure pour récupérer la voiture de location avant de prendre la route pour chercher la bande.

Surtout ne pas paniquer.

— Ashton dit moi, ta voiture de location, tu l'as loué où ? Je demande.

— À la sortie de la ville il me semble. Je t'ai envoyé l'adresse par message, il ajoute.

Ok, je peux paniquée il va me falloir plus un quart d'heure pour y aller, et si on compte les embouteillages ça nous fera un jolie quarante cinq minutes l'aller et le retour.

— Ok bon je vais devoir te laisser, désolée Ashton, on se voit dans deux heures à l'aéroport.

— D'accord bisous mon cœur, fait mon copain.

— Bisous.

Je raccroche et je me mets sérieusement à paniquer.

Je part rapidement à la chambre, et je prend de quoi me changer.

Je me douche rapidement, et enfile mes vêtements.

— Tu vas faire quoi ? Demande Lana en se servant un café lorsque j'arrive dans la cuisine.

— Cherchez la voiture de location des gars je suis à la bourre en plus, et c'est à l'autre bout de la ville, je répond exaspéré en buvant une gorgée d'eau à la fin.

— Vas y en vélo ou en scout c'est mieux, vu l'heure et la circulation ici, me conseille-t-elle. 

— Je le trouve où moi le vélo ?

— Il y en a en location à côté de la grande poste.

— Tu me vois réellement sur un vélo ? Je rigole.

•••

Putain ! Il fait tellement chaud, sous ce soleil ardent là !

Je continue à pédaler tant bien que mal, en slalomant entres les piétons.
D'après mes souvenirs, j'étais plus très loin de la sortie de la ville.

J'évite de justesse une personne, et poursuit en prenant le rond point sur la route.

Et je vois enfin le panneau avec un carré où le prénom de ma ville était barré, signalant que j'étais en dehors de celle ci enfin.

Il était temps, je meurs de chaud et de soif. J'avais à peine eut le temps d'enfiler des chaussures et une casquette tous à l'heure.

Je pédale encore un petit peu avant de dévier à gauche pour rentrer dans une zone industrielle, et puis à droite apparaît enfin un parking remplis de voiture et en face de celui ci un petit magasin. Je dépose mon vélo, à côté et entre dans le magasin climatisé me procurant du bien.

Qu'es ce qui fait bon ici !

Une blonde plutôt jeune, était assise derrière le bureau et discute avec un plus vieux lui aussi blond, les deux se ressemblent et j'en conclus que s'était un père et sa fille.

Je m'avance et ils me remarquent.

—Bonjour Madame, que puis je faire pour vous ? Demande professionnellement et gentillement la jeune blonde.

— Je viens récupéré une voiture que j'ai loué par téléphone, je répond en faisant un sourire.

Elle hoche de la tête et me demande quelques trucs comme carte d'identité, nom de réservation, et sur quelle nom mettre la fracture, bref jusqu'à elle me confit enfin les clés.

On sort sur le parking pour m'indiquer la voiture.

Et là, elle me montre du doigt une Volkswagen noir au vitre teinté en noir aussi, énorme.

— Euh ... hmm il y a combien de place déjà dedans ? Je fais étonnée.

— Deux devant, trois derrière et encore trois derrière, un total de huit places et un coffre à l'arrière, comme vous ne l'avez indiqué, ajoute la mademoiselle.

— Ah oui c'est vrai, merci, je ments et je la remercie avant de partir et de mettre le vélo dans le coffre et démarre le monstre.

Le moteur rugit, et je démarre.

Je mets cap sur la plus proche station de location de vélo et le dépose.

Je regarde l'heure et il me reste seulement une heure et trente minute pour arriver à l'aéroport alors que le trajet demande deux heures.

J'avais pas trop le choix et arrivée sur l'autoroute je grimpe rapidement à 120 kilomètres par heure, et je fais rapidement le trajet sans encombre.

Cette voiture était tellement bien et obéissait à n'importe quel geste.

Puis, au bout de une heure vingt je suis déjà au parking de l'aéroport.

Au final, je m'étais presque dépêché pour un rien j'étais à l'avance.

Je marche de terminal en terminal jusqu'à trouver le bon, et part me servir quelques choses à boire et à grignoter.

Toutes les secondes, je regard mon portable pour voir si je ne recevais pas un message d'eux, je commence à être anxieuse à les revoir et je suis complètement impatiente. Les voyant toujours pas arrivés, je pars au toilette me rafraichir.

En voyant mon reflet, je souris toute seule et j'arrange ma casquette et mes cheveux. Et je ressors, allée m'asseoir à ma place.

Les portes s'ouvrent et beaucoup de gens se mettent à sortir de plus en plus, tous faisant partit du même vol que les gars, le vol australien.

Les gens qui attendent avec moi leurs proches partent de plus en plus.

Une demi-heure passe et je me trouve la seule à attendre avec une vielle personne endormie.

Bon, ils sont passés où ses énergumènes ?

J'allais sortir mon portable pour tenter de les appeller quand j'entends du bruit et un cri :

— À L'ABORDAGE !! Hurle une voix que je connais que trop bien.

f o r t u i t y - a.iOù les histoires vivent. Découvrez maintenant