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Me réveillant, je remarque un vide à mes côtés, clignant des yeux plusieurs fois, je rattrape un bout de couette.

— Ashton ? Je hèle dans un murmure.

Aucune réponse, mais en tendant l'oreille j'entends le bruit de l'eau. Il devait être sous la douche. En lâchant un baîllement, je m'apprête à me rendormir, quand un téléphone émet le bruit d'une notification.   

Une deuxième fois.

Une troisième fois.

Je me résous à me lever pour de bon, et remarque que cela provient du portable du bouclé. Tendant le bras, je le récupère.

— Ashton ton portable ! Je fais fort pour qu'il m'entende.

— C'est de qui ? Demande t-il sur le même ton.

J'ouvre son portable grâce à son mot de passe, et parcours la discussion des yeux rapidement.

— C'est de Cal' ! J'informe.

— Ok, j'arrive, il répond simplement.

Piquée dans ma curiosité, je regarde rapidement ce que voulait Cal'.

De : Cal'
À : Ashton

'' je serai pas en retard '' bâtard ça fait 15 minutes que je t'attends.

De : Cal'
À : Ashton

ASHTON FLETCHER IRWIN SI TU VIENS PAS DANS 5 MIN, JE TE FAIS BOUFFER DES PETITS PAIN PAR DERRIÈRE.

De : Cal'
À : Ashton

va bien te faire foutre irwin.

Je pose son portable, réalisant une chose, enfin en prenant conscience.

'' Fletcher ''.

Ashton en faisant apparition devant le lit me fait sortir de mes pensées.

— Hey Honey ! Il fait en faisant le tour et en venant me déposer un baiser sur le front.

— Salut, je réponds sans grande conviction.

Il récupère son portable avant de s'en aller mettre ses chaussures. Tendant  mon bras, je pris mon portable et en voulant me rassurer moi-même, et mes hypothèses affluants à flot dans ma tête.

De : Lu'
À : Fletcher le parmentier

Hey you :)

Relevant les yeux pour les poser sur Ashton, le malheur se produit, le téléphone d'Ashton émet une notification. Lorsqu'il remarque le destinataire et qu'il croise mon regard, il comprit.

— J'allais te le dire, il commence mais je le coupe.

— Et quand ?

— Bah bientôt, mais j'allais te le dire, je te promets, il déclare en s'approchant de moi.

— Pourquoi tu ne me l'as pas dit dès le départ j'aurai compris, j'ai confiance en toi.

— Pour ? Tu aurais pas compris.

— Mais si !

—  Puis c'était juste pour rire, j'étais à l'agence et j'avais vu les dossiers. J'ai relevé ton numéro de portable et voilà tout, pas quoi d'en faire un drame !

— Tu rigoles ? On c'est parler pendant plusieurs mois, et toi tu te faisais passer pour quelqu'un d'autre.

— Techniquement non, Fletcher c'est mon deuxième prénom.

—  Et parmentier ?

Il ose esquisser un sourire qui a le don de m'énerver.

— Ashy parmetier, le hachis parmetier, il répond fière.

Oh. Mon. Dieu. Il a vraiment fait cette blague ?

— Sort.

— Mais, elle est drôle !

—Ashton, sort avant que je t'étripe.

— Même plus droit à un " Ash" ou un "chéri", il tente en me prenant la main et son fichu sourire.

— Non.

— Je vois, madame boude, qu'est ce que tu peux être susceptible.

— Attend tu te fous de moi ?

— Absolument pas madame susceptible, il ose amusé.

— Va te faire voir Irwin !

— Toi aussi tu m'avais pas dit pour Zayn, et j'en ai pas fait un plat !

— Sauf que tu étais pas concerné directement, contrairement à là, je réplique piquée au vif.

— Tu me soules, il lâche avant de sortir en claquant la porte.

Évidement.

M'enroulant à nouveau dans la couette, je me rends compte qu'on venait de se réellement disputer.

Quelle journée de merde.

Je décide de sortir pour réfléchir et me calmer, me préparant rapidement, je récupère une veste sur le portemanteau et sors.

Prenant les escaliers, je comprends beaucoup de choses et remarque des similitudes.

Même âge.

Même goût.

Même humour aussi débile mais aussi la même gentillesse.

Mettant mes écouteurs et enfouissant mes mains dans la veste d'Ashton, je sors de l'hôtel. Marchant sans savoir où, je profite pour me promener dans cette ville que j'aimais tant et qu'il me rappelait beaucoup de souvenirs.

Posant mes fesses sur un banc face à l'océan, je me mets à songer.

J'aurais pas dû m'en prendre autant à lui et réagir autant mal, mais voir la situation l'amusait m'a légèrement fait sortir de mes gonds.

Je l'ai poussé loin aussi pour arriver à le saouler.

En résumé, on a fait de la grosse merde. Je décide d'aller dans le meilleur endroit de cette ville pour me changer les idées, marchant quelques minutes, j'arrive enfin.

Montant dans l'allée, j'atteins l'antique porte que je pousse, un tintement se fait entendre.

— Bonjour, fait un homme à l'accueil.

Coupant ma musique, je le salue à mon tour.

— Oh mais je ne t'avais pas reconnu, comment ça va Lucy ? Demande t-il en venant me faire la bise.

— Oh Isaac ! Pardon je ne t'avais pas reconnu, comment ça va toi ?

— Bien et toi ?

— Pas vraiment mais bon, alors toujours dans tes études de droit ?

— Attends chérie, j'appelle Tom pour me remplacer, et on parle ok ?

J'hoche de la tête pour unique réponse.

f o r t u i t y - a.iOù les histoires vivent. Découvrez maintenant