f o r t u i t y - a.i

•60•

A peine remontés dans l'appartement de Laura, j'attrape mon sac à dos et y met quelques vêtements. Je me dirige vers la salle de bain et fait de même en prenant quelques produits.

Laura vient me voir, elle se cale dans l'embrasure de la porte :

— Si tu veux, je t'accompagne ? Propose-t-elle.

J'arrête de remplir mon sac, le ferme et le porte sur mon dos.

— Non reste ici, on sait jamais si je n'arrive pas à l'heure pour demain à l'aéroport, je lui dis en esquissant un sourire.

— Tu vas y aller comment ?

— En train, c'est plus rapide.

— Ok, bon allez je t'emmène au moins à la gare des trains ! S'exclame la blonde en choisissant.

Je la remercie, avant de sortir je prends mon chargeur et mes écouteurs.

C'était dans le silence qu'on avait rejoint la gare. Pour mon plus grand malheur elle était surbondé et mon degrés d'asocialisme monte d'un cran.

Après avoir réservait un billet de train qui part dans un quart d'heures, on réussit enfin à trouver des places assises pour attendre.

— Tu penses que si on fonce contre ça on passe de l'autre côté ? Elle me pointe du doigt un mur en brique rouge semblable à celui dans Harry Potter où les élèves et familles de sorcier passaient pour atterrir dans un autre quai.

Je rigole.

— J'pense qu'il faudrait éviter ! Je rigole.

Mon portable sonne mettant fin à nos rires. Je décroche et tombe sur Ashton.

— Salut mon bouclé !

— Salut ma petite praline en sucre, blague Ashton qui savait comment j'allais réagir.

— C'est de la merde, en plus c'est très niais ! Je fais remarquer ce qui le fait rire.

— J'en étais tellement sur que tu allais dire ça !

— Oh fallait que je t'appelle mais tu as ma devancée, Ashton je vais rendre visite à mes parents aujourd'hui mon train part dans 15 minutes, je lui explique dans les grandes lignes.

— Pas de problème tant que tu seras là pour m'accueillir à l'aéroport à mon arrivé de roi, répond Ashton content et fière.

— Quel roi ? C'est pas toi qui devait venir ? J'ironise.

— Oh, tu m'as touché en plein cœur, que dis je en pleine âme ! Dramatise le batteur.

— Roh direct les grands mots !

— Toujours, rétorque-t-il fière.

Qu'est ce qu'il me manque ! C'est fou, j'aimerai tellement qui soit près de moi maintenant, lui faire un câlin, sentir ses lèvres contre les miennes !
Ses mimiques, ses manies, ses blagues, son humour, son rire tout me manque.

Je remarque Laura s'éclipser discrètement en direction d'un distributeur de boisson.

— Tu me manques, je lâche soudainement.

Il soupire, avant de me répondre :

— Moi aussi, énormément.

— Je pensais pas que ça allait être aussi compliqué.

— Pareil, pourtant c'est juste une semaine.

— Ashton je vais devoir te laisser mon train arrive, bisous chéri !