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Une fois qu'on finit de dîner, une nouvelle dispute éclate :

— Tu as dit que c'était que moi qui paye alors c'est moi qui paye, me répète Lu' en me poussant pour mettre sa carte bancaire.

Le serveur nous regarde avec un sourire d'amusement. C'est ça, moque toi.

— Non c'est moi qui paye, je contredits en prenant la machine et insére ma carte bancaire.

Le temps que je puisse taper mon code, Lu' sort des billets de son sac, et tend au serveur. 

— Voilà merci ! Elle fait en se levant.

Elle me lance un regard victorieux tandis que je range ma carte bancaire.

Je pousse un soupir ce qui provoque l'hilarité de la brune. On finit par sortir dans la nuit.

— On rentre ? Je demande.

— Comme tu veux.

On monte en voiture.

— Je peux mettre de la musique ? Elle questionne.

Je me tourne vers elle et lui montre la boîte à gant.

— Sert toi, les cd sont dedans. 

Je la vois sourire, et elle sort un cd avant de l'insérer dans le lecteur, du SWS résonne.

Montant le son, je me mets à chanter en compagnie de Lu' surexcitée.

Suite au trajet, on arrive enfin.
Je l'entraîne vers la porte d'entrée, tandis qu'elle s'amuse à fredonner des paroles encore.

Nous trouvons personne au salon. En montant au premier Lu' se met à parler :

— Ils sont passés où ? Leurs voitures sont toujours au parking, elle constate. 

— Aucune idée.

Le premier étage était baigné dans l'obscurité.

— Il est où se putain d'interrupteur, je peste dans le noir complet. 

Je sens Lu' resserré sa main contre la mienne. 

— Euh Ashton, me hèle Lu'. 

— Oui ?

— Il n'a jamais eu d'interrupteur. La lumière s'allume automatiquement dès qu'une personne passe, elle m'informe d'une voix pas très rassurée.

Merde c'est vrai en plus, j'ai complètement zappé par habitude. Comment dire que moi aussi je commence à avoir peur ? Les garçons qui disparaissent, puis ça.

— Ne t'inquiète surtout​ pas il se passe rien, je tente de la rassurée.

Cette histoire avait des airs de films d'horreur, je secoue ma main en gênant d'enclencher les lumières mais en vain.

Soudain une clarté envahi le couloir, je sursaute, jusqu'à j'entends le rire de Lu'. Elle avait simplement mit son flash de son portable.

— Maintenant on cherche les gars, elle fait en m'entraînant déjà dans sa chambre.

Elle rejoint  son balcon et regarde le jardin.

— Pas dans le jardin apparemment, elle conclut. 

Elle essaye d'allumer la lumière mais même résultat que dans le couloir.

— Je crois qu'on a coupé le courant, elle constate effrayée.

Ok nous sommes dans un film d'horreur.

— J'ai peur, elle ajoute en sautillant sur place.

Je prend son bras et la colle vers moi.

f o r t u i t y - a.iOù les histoires vivent. Découvrez maintenant