Clive« - Quoi ? Je dis, incrédule. »
Mais Thomas répond tout en s'écartant :
« - Enfin entrez entrez voyons ! Il est hors de question que nous discutions sur le perron de mon château, et aussi sans une seule goutte d'alcool dans le gosier ! »
Il s'écarte pour nous laisser passer, et pour accompagner ses paroles, il porte la bouteille de whiskey qu'il tient à la main à sa bouche, et boit, directement au goulot. J'écarquille les yeux, n'arrivant pas à concevoir qu'on puisse boire une bouteille de whiskey au goulot, alors que c'est un des alcools les plus répugnants que je n'ai jamais bu.
James, Téo et Léna commencent à avancer à l'intérieur, et comme je ne bouge pas, la jolie rousse me chuchote à l'oreille :
« - Avance ça va le vexer ! Crois moi il ne vaut mieux pas le contrarier, il est légèrement hum... Dérangé ! »
Je ne réponds pas, ce qui est je dois dire, très rare dans mon cas, et décide d'avancer dans l'immense villa.
Je suis alors subjugué par tant de beauté réunie en un seul lieu.
C'est comme s'il y avait tout l'or du monde réuni en un seul lieu, des escaliers lumineux se présentent au fond de la pièce, et forme un cercle qui se rejoint en un seul point à l'étage. De grandes baies vitrées surplombent l'intérieur, tandis que des rideaux d'un rouge resplendissant les recouvrent à moitié. Un lustre de fortune est suspend au dessus d'une table immense, en plexiglas, tandis que des tapis se répandent de toutes part de la salle de vie gigantesque.
James, Téo et Léna partent immédiatement s'installer dans des fauteuils argent à l'écart, qui forment comme un petit salon, tandis que j'entends des pas derrière moi, ainsi que cette jolie voix cassée.
« - Bon t'attends quoi là pour rentrer !? Va t'installer et je t'en prie met les pieds sur les fauteuils ! Parce que mes femmes de ménages manquent cruellement de travail, même si la plupart du temps elles sont occupées à une autre sorte de ménage, auquel je participe celui là ! »
Thomas part alors dans un immense éclat de rire à gorge déployé, un rire de dément qui résonne dans toute la pièce.
Ce mec est complètement fou.
Pour éviter de le contrarier, je pars m'installer sur les fauteuils rouges, aux côtés de Léna, et je glisse :
« - C'est où les sorties de secours ? »
Elle se penche à mon oreille et répond :
« - Il n'y en a pas, Thomas a fait vérifier toutes les entrées de ce château et il y a des caméras partout. Quand on entre dans sa villa, on n'en ressort pas si on n'en a pas l'autorisation.
- En fait tu m'as amené là pour me tuer c'est ça ? Vous n'êtes pas du tout de mon côté ? Je dis, réellement inquiet pour la suite des évènements.
- C'est la première impression mais t'en fais pas, je suis persuadée que Thomas et toi allez super bien vous entendre.
- Bien sûr, et maintenant tu vas me sortir que Céleste est vivante ! »
Léna ne répond pas et détourne le regard, je mets cela sur le compte de la tristesse, même si j'ai ce sentiment inexplicable au fond de moi qui semble me crier que je me trompe.
Thomas arrive, accompagné d'une mignonne jeune fille habillée comme une femme de ménage, qui pose sur la table du salon une bouteille de vin et trois coupes de champagne. Elle sert les verres de James et Téo, mais quand elle s'apprête à servir Léna celle-ci fait un geste de la main et dit qu'elle préfèrerait de l'eau.
Thomas sourit, s'approche, deux coupes de champagne à la main, et dit à la jeune fille :
« - Un jour j'arriverai à te faire goûter l'alcool ! Tu ne pourras même plus t'en passer !
- J'en doute fort, rétorque Léna en souriant toutefois. »
Thomas se tourne vers moi, et je ne peux m'empêcher de me demander à quelle sauce va-t-il me manger.
« - Alors mon cher ? Champagne, vodka, whiskey ou bière ?
- De l'eau, comme Léna. Je ne bois pas d'alcool. »
Ce qui est vrai, je n'ai jamais aimé. Le seul truc que je peux boire sans trop faire de grimaces c'est le Monaco. Avec beaucoup, beaucoup de sirop.
Je sais ça paraît étrange le fait qu'un mec comme moi qui fume, qui...
Tiens d'ailleurs où sont passées mes cigarettes ? La dernière fois que j'en ai fumée une c'était discrètement en prison, avant mon exécution. Je me mets à farfouiller dans mes poches mon paquet et mon briquet, quand Thomas dit, déçue :
« - Ne pas boire d'alcool ? Ce n'est pas possible qui est ce que tu as amené chez moi James enfin ! »
Il affiche alors un sourire, un sourire fou qui me ferait presque pâlir.
« - Bon... Tant pis ! »
Sur ce, il balance la coupe de champagne qu'il tenait dans sa main droite en arrière. Elle fait un vol plané, et vient se briser contre le mur, depuis lequel elle explose en milles morceaux qui s'amoncèlent sur le sol en brillant.
Consterné, je regarde les bouts de verre, ma main dans ma poche figée, tandis que Thomas lui, s'affale de tout son long sur son canapé, et étend ses jambes sur la table, là où se trouve la bouteille de champagne.
Celle-ci vacille, puis tombe, et son extrémité ouverte se retrouve tendue vers le bas. L'alcool coule sur le tapis d'or à flots, et Thomas en voyant cela, affiche un sourire triomphant.
Il s'étale de tout son long, alors que l'alcool continue de se déverser sur le tapis, et dit, alors que je continue de chercher mon briquet et mes cigarettes :
« - A ce que je vois le sauvetage s'est bien passé puisque notre nouveau venu est parmi nous !
- En effet, répond James. Quelques petits accrochages, mais rien de grave. »
Thomas jette un œil au bras droit de James égratigné, puis dit :
« - Mickaël va s'occuper de toi dans une seconde très cher, en ce moment il brouille les pistes auprès des policiers. Mais avant buvons ! »
Et c'est ce mec là, le demi-frère de Céleste !? Un ivrogne complètement cinglé ?
Je mets enfin la main sur ces foutues cigarettes et mon briquet, sors les deux, et m'allume une clope sous le regard suspicieux des autres, sauf de celui de Thomas.
Je porte la cigarette à ma bouche, inhale ma première bouffée, et Thomas dit alors :
« - Tu fumes comme un pompier mais tu ne bois pas ! Etrange personnage... »
Je ne peux m'empêcher de répliquer à notre hôte :
« - Oh ! Et c'est toi qui dis ça ?
- Bien sûr ! J'aime reconnaître les fous là où ils sont !
- Je vois. Et tu es donc assez fou pour prétendre être le demi-frère de Céleste à ce que je vois. »
Thomas répond, sans cesser de sourire :
« - Je ne le prétend pas. Je suis le demi-frère de Céleste. »
Je m'écrie en me redressant :
« - Bordel est ce que quelqu'un veut enfin bien vouloir m'expliquer ce que c'est que ce cirque !? »
Un petit silence, puis Thomas éclate de ce grand rire :
« - Pas de problèmes ! Mais d'abord calme toi et rassis toi, je n'aime pas quand les gens ne sont pas joyeux dans ma propriété. »
Sa voix a toujours cette intonation joyeuse et malicieuse, comme s'il jouait, mais sur la fin de sa phrase elle est devenue beaucoup plus ferme. Je me rassois, non pas par obéissance, mais plutôt par curiosité, car je veux entendre ce qu'il a à dire.
Satisfait, Thomas se penche en avant, et semble cette fois ci concentré.
« - Comme je l'ai déjà dit, je suis le demi frère de Céleste. Je ne sais pas si tu étais au courant, mais son père était mort alors qu'elle n'avait que sept ans.
- Il m'a semblé le comprendre oui, je dis.
- Il y a longtemps, avant que notre père rencontre la mère de Céleste, il était en couple avec la mienne, une vraie pute. »
Je dois faire une sacrée tête parce que Thomas éclate de rire et me dit :
« - Au sens propre ! C'est une télépathe prostituée qui baisait tout ce qui bouge pour des sous. La plupart des A étant télépathes, elle n'avait pas de boulot alors du coup elle se prostituait et ça lui allait très bien ! Manque de pot avec mon père, elle est tombée en cloque. Comme elle s'en est aperçue trop tard la conne, elle pouvait plut avorter, et quand elle a cherché à retrouver le père, il avait déménagé et elle n'avait plus traces de lui. Elle a finit par le retrouver grâce à son pouvoir de télépathe, et quand mon père a su il a tout de suite voulu s'occuper de moi, donc du coup j'alternais entre chez ma mère et chez mon père. Heureusement la mère de Céleste m'a très vite acceptée c'est une perle, et comme c'était avant son histoire avec mon père elle ne lui en voulait pas du tout. Ils ont eut Céleste près d'un an après moi, et j'étais adopté dans leur famille. A la mort de mon père, j'ai été plus présent et j'étais tout le temps chez Céleste, je ne m'entendais pas avec ma mère et je faisais fuir tout ses clients.
- Minute, je coupe. Si je comprends bien tu faisais partie intégrante de la vie de Céleste. Alors pourquoi n'a-t-elle jamais parlé de toi ? »
A ce moment là, quand Thomas me regarde avec ce même sourire au visage, je décèle pourtant dans ses yeux une tristesse infinie.
« - Je me suis effacée de sa mémoire. A elle, et à Lila, sa mère. »
Je reste abasourdi, et le fixe.
« - Tu es donc un A, capable d'intrusion mentale ?
- Belle déduction Gaston ! Je m'immisce dans la tête des gens, peut effacer les souvenirs et faire faire des choses de ma volonté aux personnes que je veux. »
A ces mots je prends peur, mais n'en montre rien. Un tel pouvoir entre les mains d'un fou comme lui je n'ose pas imaginer les conséquences.
« - Pourquoi t'es tu effacé de la mémoire de Céleste et de sa mère ?
- Ah ! Bonne question ! Crois moi je le regrette encore aujourd'hui. »
Thomas se ressert un verre de vodka que la femme de ménage à apporté, le bois, puis reprend, alors que tous les autres gardent le silence, ayant sans doute déjà entendu ce récit :
« - Je suis extrêmement proche de Céleste. Nous ressemblons autant dans le physique que dans le caractère. »
Le physique ok, mais le caractère ? Permets-moi d'en douter très cher.
Et puis, je note soudain le temps qu'il a utilisé pour parler de Céleste.
Le présent.
Sait il que je l'ai tué ? Il n'a pas l'air au courant que Céleste n'est plus de ce monde.
« - Si je me suis effacé de sa mémoire, c'est uniquement pour la protéger. J'étais la seule personne qu'elle écoutait à l'époque, et qu'elle aimait vraiment. »
Il fait une pause, me jette un regard qui signifie « enfin plus le seul depuis ton arrivée », puis continue :
« - A l'époque, j'avais quoi dix huit ans, j'ai commis un crime qui n'est pas passé inaperçu. J'avais cambriolé une bijouterie je me souviens, pour empocher la somme, et puis j'ai effacé cet incident de la mémoire du flic qui est venu m'arrêter pour qu'il n'y ait pas suite. Sauf qu'il y avait des témoins, qui ont raconté ce que j'ai fais. Tu sais très bien qu'user des pouvoirs contre les forces de l'ordre est contre toutes natures, et à partir de ce moment là j'ai été recherché par les flics, car je ne m'étais pas contenté d'effacer uniquement l'incident de la bijouterie dans la mémoire du flic ah non ! Avec moi c'est tout ou rien, je lui ai fait oublié jusqu'à son prénom. A partir de ce moment là, j'étais recherché par tout Area. Thomas Hunter ça te dis quelque chose ? »
J'hoche la tête en me souvenant de ce fugitif dont le portrait était placardé partout. Il a un peu changé depuis le temps, il s'est embelli. C'était il y a quatre ans, j'avais dix sept ans.
« - Céleste m'a hébergée quelques jours, mais en réalité j'ai vite compris que je la mettais elle aussi en danger. Son nom est Hunter, tout comme Lila. Elles ont pris le nom de mon père, comme moi. Bien sûr nous ne sommes pas les seuls Hunter dans Area, mais je savais que la police se dirigerait immédiatement chez les filles pour savoir si elles avaient des informations. Je ne pouvais pas les mettre en danger à cause de moi, j'étais incapable de faire courir des risques à Céleste. La seule façon pour moi de m'en sortir était de fuir. Je voulais aller sur Terre, chez les humains, là où je serais sans danger de la police d'Area. Mais avant de partir, pour éviter que Céleste ne soit liée de près ou de loin à cette affaire et surtout pour éviter qu'elle me suive sur Terre là où le danger est beaucoup plus important qu'ici, je me suis effacé de sa mémoire. Encore aujourd'hui je me demande si elle n'aurait pas été plus en sécurité sur Terre avec moi qu'ici. »
Je préfère ne pas interpréter ces paroles comme un reproche envers moi.
Thomas continue :
« - Je suis donc arrivé sur Terre. Comme j'étais très beau, je me suis immédiatement fait repérer comme mannequin. J'ai accepté, après tout je n'avais pas un sous et aucune chance de réussir à survivre dans cette jungle dont je ne connaissais rien. J'ai amassé une très belle fortune. Une somme colossale en quatre ans. Je suis revenu à Area il y a six mois, au moment où vous étiez en train de vous battre face à Matt, pensant que l'affaire « Hunter » était loin derrière moi. Je voulais revoir Céleste. J'ai réussi à passer la frontière sans accrochage, j'avais une autre identité, Thomas Thermopolis. »
J'écarquille alors les yeux.
Thermopolis ? LE Thermopolis ?
Ce nom est connu dans tout Area, il est aussi connu que celui de Caleb Tanner, notre souverain.
Thomas Thermopolis... Je fais maintenant le rapprochement en regardant de nouveau notre hôte.
Thomas Thermopolis est connu pour sa fortune, il est au moins aussi riche que la famille royale, officiellement il a eut sa fortune dans la banque, bien qu'aucun de ces bâtiments n'ai jamais eut un Thermopolis entre ses murs. Le bruit court aussi qu'il aurait amassé son argent dans les paris sportifs. Nous n'avons jamais vu le visage de Thermopolis, mais tout le monde a déjà entendu parler de lui.
Thomas a un petit rire.
« - Thomas Hunter est recherché pour délit et fuite. Thomas Thermopolis est adulé et admiré. C'est aussi simple que ça ! Cette fortune je l'ai d'abord obtenue grâce au mannequinat, ils payent facilement sur Terre. Mais aussi car, quand je suis revenu à Area, et que j'ai retrouvé ma mère, elle était à l'article de la mort, gravement malade. Enfin ! Enfin cette vieille petite salope allait crever ! Je n'attendais que ça car à vrai dire, avec tous ses ménages elle avait amassé un joli paquet de billets, elle se faisait payer très chère la pute ! Et comme je suis son fils j'allais tout récupérer à sa mort. Sauf que j'ai appris que sa fortune ne me revenait pas de droit. La garce m'a supprimé de son héritage ! »
Je comprends, et continue à sa place :
« - Alors tu l'as forcée à te déclarer entier garant de sa fortune. »
Thomas me lance un regard perçant, mais je ne cille pas.
« - Exact. Et je peux dire que le mannequinat plus l'héritage, j'ai grimpé dans la hiérarchie sociale ! Et pour ne surtout pas arrêter tout ça, car je me connais je sais très bien que j'aurais tout dépensé rapidement, tous les gagnants du loto affichés à la télé les soirs des tirages, j'allais leur rendre une petite visite de courtoisie. Je leur prenais leur ticket gagnant, et leur faisais oublier ma petite visite, et surtout l'existence d'un quelconque ticket gagnant au loto ! Un jeu d'enfant rien d'aussi simple ! »
Il rejette la gorge en arrière et éclate de ce grand rire de dément, sa marque de fabrique.
« - Et me voilà l'homme le plus riche d'Area ! Bien plus que Caleb ! Il a déjà cherché à me rencontrer bien sûr, mais j'y ai toujours échappé. Avec de l'argent on obtient tout. Absolument tout. Agite deux trois billets de cent devant le nez d'un policier, et il fera tout ce que tu veux. L'argent dirige le monde mes amis, je l'ai compris surtout en arrivant sur Terre. Qui que tu sois, si tu as du fric on t'obéit au doigt et à l'œil en te baisant les pieds. Et le monde est à mes pieds mes amis !»
Il écarte grand les bras, comme pour illustrer ses dires.
J'échange un regard avec Léna. Elle me sourit en fermant les yeux, comme pour me dire que je vais m'adapter.
Je me retourne face à Thomas, et dit :
« - Ok d'accord, reviens à Céleste. »
Thomas me transperce de ses yeux bleus, plus clairs que les miens, il semble me traverser tout entier, et je manque de le laisser transparaître. Ce mec me perturbe.
« - Mon vieux t'es dans une sacré galère, fait il en secouant la tête. Amoureux de ma sœur ! Le pauvre gars. »
Je sens en moi ce sourire, ce sourire foncièrement méchant naître sur me lèvres, et je laisse les paroles surgir, détruisant tout sur leur passage :
« - Elle est morte mon vieux au cas où tu ne le saurais pas. Ta petite sœur est morte. Et c'est moi qui l'aie tuée. »
Je ne sais pas ce qui me prend, je ne sais pas ce qui passe par ma tête pour prononcer de telles paroles avec un sourire aussi sadique.
Mais je sais pertinemment que malgré tout ce que ceux présents dans cette demeure pensent, j'ai du sang C qui coule à flots dans mes veines, et ça, je ne peux rien y faire.
Le silence s'abat sur la villa.
J'entends Léna retenir son souffle, Téo fuit la scène du regard, et James me fixe intensément.
Mon sourire ne s'éteint pas, et mes yeux malicieux sont braqués sur Thomas.
Mais contre toute attente, celui-ci ne se jette pas à ma gorge pour me tuer, il ne prend pas une bouteille d'alcool pour me l'éclater sur la tête, il ne montre pas même une seule expression ressemblant à de la tristesse ou de la colère.
C'est moi qui perds mon sourire quand j'entends Thomas éclater d'un rire, de ce grand rire de fou. Sa tête part en arrière et il rie à gorge déployée, sans pouvoir s'arrêter.
Quand il reprend son souffle, il regarde Léna, James et Téo, et puis il dit :
« - Quoi ? Vous ne lui avez pas dit ? »
Les autres baissent les yeux, et moi je me lève, sentant la colère bouillir entre mes doigts.
« - Pas dit quoi !? »
Léna supplie Thomas du regard, comme pour lui dire de se taire, alors je saisis notre hôte par le col de sa chemise bleu, couleur de ses yeux, et le plaque contre le mur.
Celui-ci tremble quand le dos de Thomas se cogne contre la paroi, mais le visage du frère de Céleste ne change pas une seconde d'expression, il laisse ce sourire carnassier plaqué sur son visage.
« - Pas dit quoi !? Je grogne entre mes dents !
- Clive ! Intervient Léna en voulant s'interposer, mais je fais un geste en arrière et James la tire vers lui pour éviter qu'elle ne subisse les débordements de ma colère.
- Pas dit quoi !? Je répète en ne dérivant pas une seule seconde mon regard du visage de Thomas. »
Celui-ci sourit de plus belle, puis finit par dire de sa voix au timbre cassé :
« - Mais ils ne t'ont pas dit que Céleste est vivante pardi ! »
Et il éclate de ce grand rire fou juste avant que je lui décoche un direct du droit.

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Les Zones -Tome 2-
Paranormální//SPOIL DU TOME 1 NE PAS LIRE\\ ➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰➰ Près de six mois après le meurtre de Céleste, et la fin de la bataille face à Matt. Celui ci a disparu de la nature avec Esteban, et Léna, James, Mickaël et Téo ont co...