-Chap 1-

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Coucou à tous et bienvenu dans ma fiction, je vous remercie pour le choix de ma première fanfic et j'espère que ça vous plaira. Donnnnc c'est parti! (PS 2022-Quelques modifications dans la fiction peuvent apparaitre...des bisous)

Je ne m'attardais pas sur ce qui se passait autour de moi, probablement rien, vu le coin paumé où je vivais. Ma famille et moi venions d'emménager dans un des quartiers résidentiels de Londres à High Whycombe. Quand je parlais de famille, je voulais dire plus précisément : ma mère et ma petite sœur, Charlie. Pour mon père, je vous en reparlerai plus tard....beaucoup plus tard.

En traversant la ruelle, près de chez moi, je remarquai que j'étais presque la seule dans l'immense quartier. Quelques autres protagonistes se baladaient dans les deux sens, mais on ne pouvait parler de foule. Je n'avais qu'un mot pour décrire cet endroit « silencieux » voir « trop silencieux ». Tout cela était bien diffèrent des rues de New York, toujours bondées où j'avais grandi. Et oui, l'éternel cliché de la petite américaine fraîchement débarquée à Londres... Je m'appelle Élisabeth, mais appelez-moi Beth ! J'ai tout juste 18 ans et j'ai un caractère assez...Particulier est le terme. Enfin, vous verrez bien par vous-même. Ce matin, je me dirigeais gaiement ou peut-être pas tant que ça, vers mon nouveau lycée "Bainbridge", pour ma dernière année. L'école m'avait quelque peu manqué durant ces « vacances » d'été, ou était-ce le semblant de banalité dans ma vie.

Je posai mes pieds, l'un devant l'autre sur l'asphalte d'un pas rapide vers ce merveilleux endroit appelé école. Mes écouteurs roses dans le creux de mes oreilles, j'avançais vers ce nouveau départ tant attendu. La voix de Rihanna chantonnait doucement dans ma tête et j'avouais que je n'entendais rien autour de moi, tant le son était fort. Où était ma mère pour me dire qu'un jour je serai sourde ?

Arrivée, dix minutes plus tard devant mon école, un flot continuel d'élèves s'engouffra à l'intérieur du gros bâtiment. C'était fou comme ce dernier semblait grand et beau avec ces briques couleur rouille sur la façade, ces petits arbustes bien taillés tout autour et ces jolis bancs blancs rendaient tout cela encore plus spectaculaire. Je me décidai enfin à rentrer quand un bruit de crissement de pneu me fit presque sursauter malgré le vacarme à mes oreilles. Je pivotai la tête vers la provenance du son et y découvrit un énorme 4x4 noir et chrome garé à une place de parking. La portière du côté passager, aux vitres fumées, s'ouvrit et une silhouette massive sortit du véhicule.

Je ne discernais pas vraiment l'individu mais je savais qu'il était grand, musclé et aux bouclettes brunes. Il se retourna et je croisai malgré moi son regard clair. Je ne savais pas de quelle couleur était ses yeux mais je savais juste qu'il me regardait, moi. Mon statut de nouvelle était-il aussi facile à discerner ?

J'étais de taille moyenne, brune, les cheveux légèrement bouclés qui m'arrivaient au milieu du dos. Je n'avais d'original que la couleur grise de mes yeux qui détonnait un peu avec toutes les couleurs chaudes de mon corps. Je portais un haut blanc en coton épais, une jupe en jean qui m'arrivait au-dessus des genoux et des bottes noirs sans talon. Rien de bien particulier pour une fille de mon âge! Pourtant il ne me quittait pas des yeux.

Et lui, comment était-il ? Clairement pas mon type, trop grand, trop musclé, trop...Tout simplement trop. Il ne fallait pas juger au physique mais mon instinct me disait qu'il avait tout d'un bad boy. Ok, je le dis tout de suite et je le redirais sûrement par la suite : je ne suis pas fan des bad boys...

Il claqua la porte bruyamment, comme pour encore plus attiré mon attention et me sortir de ma réflexion. Il plaqua alors un sourire fier sur son visage, confirmant alors que nos échanges de regards n'étaient pas tirés de mon imagination. Je ne lui lançai pas de sourire à mon tour ce qui retira le sien, habitué surement à autre chose. L'effet qu'il voulait me provoquer était complètement loupé et je tournai mes talons et partit en direction du bureau du directeur. Par chance, celui-ci était juste à l'entrée du bâtiment, je n'eus donc pas le privilège de me perdre en le cherchant. Je toquai à la porte de la secrétaire et entra pour vivre la plus longue discussion de toute ma vie.

I'm too bad for you (H.Styles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant