I'm too bad for you (H.Styles)

-Chap 15-

PDV Harry

-Je suis fier de toi, fiston ! me dit Carter et je roulai des yeux.

L'homme au crane luisant par la sueur, tapa sur mon épaule. Ce petit geste m'irritait toujours. Il avait beau avoir l'âge d'être mon père, il n'était en aucun cas une figure paternel dans ma vie. Je marchais à son niveau, tentant de conserver une attitude neutre mais j'étais extrêmement stressé.

C'était ce soir ou jamais. Ce soir, je rencontrerais un nouvel antagoniste, qui voudrait prendre ma place de leader au sein de notre organisation. Je devais à tout prix, lui montrer pourquoi j'étais le putain de maître ici. Pourquoi on me craignais.

Carter m'avais dit qu'il se dénommait Don Ramos, un putain d'hispanique venant de je ne sais quelle partie du monde. Il avait fait un long voyage pour me rencontrer et se faire un place de rêve, en d'autres mots se faire ma place à moi. Je ne devais pas laisser cela se produire.

Jim faisait défiler une liasse de billet entre ses doigts, le pouce laissant glisser un à un les billets odorants. 6milles, il avait mis 6 milles foutus billets en ma possession et je ne devais en aucun cas laisser passer ma chance. Sa grosse voix rauque me sortit de mes pensées

-Je sais que tu t'es vraiment impliqué, petit ! Tu es d'ailleurs venu tous les jours depuis une semaine et demi et je suis sûr que cela jouera à ton avantage. Il faut que tu montres que c'est toi le patron et que ta place est ici.

-Je sais que ma foutue place est ici grognais je afin de l'inciter à couper court à toutes autres discussions. « Maintenant ferme ta gueule ! »

Je n'avais pas envie qu'il me rappelle les deux horribles semaines que je venais de passer. Deux semaines sans envie, sans rire, sans plaisir et sans nouvelles de Beth. Après la dispute devant chez elle, j'étais parti comme un lâche. Elle avait dit tant de choses vraies que mon putain d'esprit avait refusé d'avoir tort. J'étais un putain de mec fier et je ne voulais pas avoir tort !

Au lieu d'aller m'excuser, j'avais préféré mettre une distance entre nous. J'avais joué au con et il fallait par conséquent que j'assume. Je n'étais pas habitué à vivre une relation amicale avec quelqu'un encore moins quand ce quelqu'un était du genre féminin. J'avais l'habitude de prendre une fille qui me plaisait, vivre un moment de plaisir et la jeter juste après. Certaines le prenaient extrêmement bien et revenaient d'autres le prenaient mal et me détestaient. Cela n'avait aucune sorte d'importance car j'en avais toujours une autre sous le bras pour oublier la première.

Cependant, Beth était différente, elle était impossible à oublier. J'avais beau essayer de l'effacer de ma mémoire avec une autre fille, je ne me sentais jamais totalement satisfait. Je ne savais pas pourquoi cette meuf me prenait à la gorge comme ça. Quoi que je fasse, je pensais à cette fille, que je mange ou que je regarde ma foutue télévision... tout me ramenais à elle et ça me gavais.

Quelques jours après la dispute, j'étais allé chez Abby et je l'avais sauté. Cela m'avait calmé un moment mais ce ne fut qu'un court moment. Deux jours après, j'étais allé au bar avec Devon et Louis. J'avais fini la soirée avec une métisse au corps de rêve et aux fesses énormes. J'avais pris un réel pied avec elle, mais c'était toujours le même sentiment incohérent quand le plaisir retombait. Cet impression qu'après le bruit, revenait ce foutu silence et mon esprit reprenait le brassage.

Suite à cette fin de semaine emplis d'alcool et de filles, j'ai littéralement péter un plomb dans mon appartement et j'ai lancé un pack de bière directement sur mon poste de téléviseur. Même actuellement après plus d'une semaine d'écart, je ne pouvais dire pourquoi je l'avais fait. J'avais donc dépensé milles putain de billets pour me racheter un nouvel écran plat.