Les vagues s'écoulaient sur le sable dans l'obscurité de la nuit. Depuis mon balcon, je regardais la mer, l'océan, mon pays que j'avais quitté. Ce monde qu'est le mien, me manquait terriblement, je me sentais déchirée entre le devoir et la conscience. Je ne pouvais me résoudre à salir mes mains, plus qu'elles ne les étaient déjà. Je refusais de noyer d'avantages d'innocents. Je me refusais aussi de chanter, de chanter avec cette arme qui avait tant pris de vie. Cela faisait déjà une année et une lune que j'avais quitté les abîmes, que j'avais abandonné mon trône. Et être loin de mon peuple, loin des autres sirènes, m'étais atrocement douloureux. À la vue de la mer, mon coeur se serrait dans ma poitrine. L'océan, ma mère, m'appelait chaque fois que je me jetais à l'eau, me demandant de revenir. Je ne le supportais plus. J'avais cessé de nager dans les vagues.
Je me haissais, d'avoir tué homme, femme, enfant, et je haïssais aussi mon espèce. Nous étions certes des être divins, mais surtout des vampires des eaux.Les yeux encore fixaient sur l'eau, une larmes perla sur ma joue. Quel nombres de sirène les chasseurs avaient t'ils tués ? Chaque fois qu'une de mes soeurs perdaient la vie, je ressentais comme un coup de couteau dans mon dos. J'avais arrêté de comptais.
Épuisé je partis me coucher.
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entre terre et mer
ParanormalL'océan mystérieux abrite en son fond des créatures, à la beauté divine, mi humaine mi poisson, et a la voix mortelle. Obéissant à une promesse faite a un dieu, les sirènes ont le devoir de faire sombrer les bateaux dans les abîmes. Les humains, con...