chapitre 10

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Je restai là, de longues minutes, des heures, peut être des jours, sous l’eau comme une coquille vide . Je n’avais pas prévu ça, je n’avais pas prévu de tomber amoureuse, je n’avais pas prévu d’être tirailler..
Mon esprit vagabondait, durant ces heures de vides, j’étais passée de la peine, à la colère. Oui, c’est cela, j’étais en colère, et ce, contre le monde entier. Pourquoi nous autre les sirènes avions nous étaient transformer en monstre, pourquoi étions nous destinées à un destin si funeste…
Et dans les courants des abîmes, je lâchais un cris de détresse, tandis que mes larmes salaient un peu plus l’océan. Au fond, me dis-je, si l’eau était salé c’était peut être que l’océan était un torrent de larmes de mes ancêtres.
Tout mon être hurlait ma douleur, évidemment, je n’avais pas le droit de l’aimer, je sentais déjà mon coeur se briser dans ma poitrine. Il m’avait vraiment fallu peu de temps avant d’être éperdue d’amour…

- Il y a longtemps, un homme au teint mat et au yeux d’ambre tomba fou d’une jeune femme . Lui était d’une caste riche, chef d’un clan. Elle était une esclave, qu’avait capturer le clan du jeune homme. Elle était d’une beauté à couper le souffle, des cheveux blanc comme la neige, des yeux bleu limpide comme la plus pure des sources, une peau aussi douce et pâle que du coton, elle était la plus belle créature que la terre n’eut porté
- Qui est là !? Criai-je ?
malgré ma question et ma voix apeurée, la voix ne s’arreta pas.
- Leur amour était réciproque et pur, l’amour véritable. Hélas, lorsque le peuple le découvrit, la sentence tomba. Ils furent promis à la mort, et finalement, par un après midi de tempète, ils furent noyé volontairement au fond d’une source. Le fantôme de la jeune fille pleura temps que ses larmes inondèrent le monde.  Les dieux se déchainèrent, critiquant la bétise des humains devant de si beaux sentiments. Ils leur accorèrent un ultime droit, le jeune homme fut incarné dans le soleil, la jeune fille dans la lune..  seulement même avec la grâce des dieux, les deux amants devaient être maudit. Le jour et la nuit les séparaient à jamais… les seules minutes qu’ils vivaient ensemble étaient là où le jour et la nuit de rencontre, l’aube et le crépuscule. Mais il y avait des exception, les éclipses. Là où le soleil et la lune s’unissent et perdent leur souffle, le coeur repose dans la magie de l’amour au fond de leur âmes. C’est là bas que tu trouveras la solutions si tu l’aime vraiment.. Mais sois-en sûre. Où c’est le monde que tu amèneras a sa perte.

Comme si l'air me manquer je retournais a la surface, après des jours de silences, et pris une immense inspiration comme si c'était la première. Je savais ce qui me restait à faire

entre terre et merOù les histoires vivent. Découvrez maintenant