Chapitre 13

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J'étais pétrifiée. Que pouvais-je dire ? Certainement pas la vérité, il me tuerait de sang froid. Fuir ? C'était la meilleure solution. Mais il était plus rapide, plus fort... je n'avais aucune chance..
- tu as raison jager, dis je sur le ton le plus calme. Je suis un peu différente, au vu de mon physique je dois avoir du sang de sirène, ma grand mere peut-être je ne sais pas. Je n'ai pas mes parents, ils sont mort, je ne connais rien de mes origines. Mais je n'ai aucuns pouvoir, je n'ai pas guéri Jim et si j'ai disparu c'est que j'ai fais une crise d'amnésie. Je n'ai aucun souvenir de ces derniers mois.
Je maintenais mon regard, essayant de faire passer ces mensonges pour une triste tragédie. Au fond, j'aurai aimé être humaine. J'aurais aimé avoir cette vie normale, ne pas me cacher, ne pas craindre de mourir torturer par un chasseur... une larme coula sur ma joue. Ma vie était faite de ça, de pleurs.
Contre toute attente, Jäger pris un air surpris et embarrassé. Avec une mine désolé il me prit dans ses bras et essuya mes larmes.
- je suis désolé Luce, tu dois me prendre pour un imbécile plein de rage. Je t'ai accusé de tout soupçon alors que ta vie est comme la mienne. Pourri. Je croyais que.. je veux dire, je ne veux pas me faire de fausse idée..

Et là. Et là. Qu'est ce que qui se passa.. L'impossible. Je sentais son coeur contre le mien, la chaleur de sa peau. Ses bras autour de ma taille. Et surtout, la douceur de ses lèvres sur les miennes.
Il m'embrassait. Moi. Mais qu'est ce qu'il faisait a la fin !
- Stop ! Lui hurlai-je. Qu'est ce qui te prends !
Il leva le regard vers moi. Jamais je n'avais vu une telle expression sur ce visage toujours dur. Je ne le comprenais pas.

Jäger

Jamais au grand jamais je n'étais tomber sous le charme de quelqu'un. Sauf elle.
Jamais je n'avais aimer autant. Mais jamais je n'avais été si meurtris a l'intérieur de moi. Cette fille qui semblait me comprendre. Qui avait en réalité un regard persan qui semblait lire en moi. Cette fille douce et frêle venait de me briser.
Perdu

Elle était la seule qui pouvait contenir ma colère même si elle ne le savait pas, elle était la seule à adoucir ma vie. La seule qui brisait ma carapace.
Mais tout ça elle ne le savait pas, parce que jamais je ne le montrais. Forcément. Elle ne voyait en moi qu'un homme sans cœur et capricieux. Et montrer cette faiblesse ne servirais à rien. Je la regardais dans les yeux. Je laissais mes sentiments m'envahir. La colère, comme toujours.
Mon regard devait être dur. Car elle se figea devant moi. Et me transperça à son tour de ses yeux perçant, ses yeux aussi profond que l'océan. Mais qui était-elle...
Alors je ne sais pas ce qu'il me prit. Elle était là debout devant moi, proche de l'eau. Et je m'approchai d'elle, et la poussa. Si elle était une de ses monstrueuse chose, nous allions le savoir.

entre terre et merOù les histoires vivent. Découvrez maintenant