Mon réveil sonna. J'émergeai doucement de mon sommeil et posai pied à terre. J'avalai mon petit déjeuner puis filai m'habiller. J'enfilai ma tenue de travail, j'étais devenue serveuse dans un bar. Hélas, j'avais du arreter mes études, manque de moyens financiers. Le soir je devenais la barman d'une boite de nuit. Enfin bref, je passais ma journée dans un bar, mais il me fallait bien gagner ma vie. J'allais faire 18 ans. Maquiller et habillé, j'en faisais 20. Je brossais mes cheveux noirs nuancés de bleu, mis du mascara sur mes yeux violets puis mis des lentilles pour les camoufler. Mes cheveux étaient trop long, ils m'arrivaient aux fesses, ondulant sur les pointes. Mais je n'avais pas le courage de les racourcirs, alors chaque matins je les tressais, de toutes petites tresses, que ensuite je remontais en queue de cheval.
Un brossage de dent rapide, et j'enfilais mes escarpins noirs. Je mesurais 1m63. Avec mes escarpins j'approchais du mètre 70. J'attrapais mon sac à main et mon gilet long et sortis de mon immeuble. Je voulais changeai de logement. Toujours avoir un blacon avec vue sur la mer, mais j'en avais assez de mon petit appartement miteux tout blanc, avec une petite chambre, minuscule plutôt et de cette cuisine là où il n'y rentrait que le minimum.Enfin bref, je me dirigeai vers mon lieu de travail qui lui aussi se trouvait en bord de mer. Je marchais sur les pavés, lorsque je vis un regroupement. Je ne m'attardais pas, l'heure tournait. Je franchis la porte, le petit carillon sonna.
- Salut luce ! Lança mon patron.
- bonjour chef.
Je traversais la pièce et filai au vestiaire poser mes affaires. La petites clochettes sonna plusieurs fois, il était temps d'y aller, les premiers clients venaient d'arriver. Dans ma jupe tailleur un peu trop courte a mon goût, et ma chemise blanche trop décolté aussi, je sortis.
- Ah ! Tu tombes bien nous avons des clients à l'étage, lança mon patron. Amène leurs ces commandes.
Il y avait posé sur le comptoir, tout un plateau de tasse de café fumant, et un autre remplis de viennoserie. Au vu du nombre de tasses, les clients devaient être nombreux. J'attrapais les deux plateaux, un dans chaque main.
- tu es fantastiques de tout porter comme ça !
J'adressai un sourire courtois. Et je m'engageai dans l'escalier en moquette rouges. Arrivé devant le salon commun aux chambres, oui le bar faisait aussi hôtel, je frappais a la porte. Un homme vint m'ouvrir, me regardant de haut en bas.
- excusez moi j'apporte vôtre petit déjeuné.
- oh oui évidemment, laissez moi vous aider, me dit-il en s'approchant des tasses de café.
- oh non, je veux bien que vous m'aidiez, mais prenez plutôt celui-ci. Je lui tendis les vienoiseries. Je n'avais pas envi qu'il casse les tasses.
- petit déjeuner les gars ! Je rentrais dans la pièce et commençai à disposer les tasses sur la table.
- combien de café noir et de café au lait ? Demandai-je en me retournant ?
D'un coup je me sentis blémir. Leur uniformes, leur pantalons noir, le tee shirt bleu marine, leurs armes posées au coin du mur...Des chasseurs.
- vous êtes pâles, vous allez bien ?
- oui oui, seulement un peu de fatigue ne vous en faite pas. Et donc ?
Une fois qu'ils m'avaient tous dit, je commençai à verser le café dans les tasses. Je me dépêchais, je ne désirais pas m'attarder.
- on te fait peur ma jolie ? Dis un des jeunes hommes en me prenant par les épaules
- tu sais on est pas des sirènes, on les tue. On va pas te manger nous, dit un autre en m'attrapant par la taille.
- Les mecs, laissez la choisir le mec qu'elle veut enfin, tous en même temps, ce n'est pas possible ! Plaisanta un autre chasseur.
Et les deux autres restaient coller a moi. Je commençais réellement à en avoir marre, cette situation était très génante, mais je devais me débarasser d'eux d'une façon polie, c'étais des clients. Alors que je commençais réellement à désespérer et a paniqué un peu, je me retournai vivement, évitant un baisé. Aucuns chasseurs ne bougeaient, regardant ce que j'allais faire. Je croisai le regard d'un des chasseurs, un regard dur, avec ses yeux noirs d'encre. Il me méprisait et me prenait pour une faible. Il me jugeait. Il me lança un air de défit. Lorsque un d'eux essaya de passer une main sous ma jupe. Stop. Mes réflexes prirent le dessus. Je lui saisi rapidement le bras, et lui retournai, l'immobilisant. Je lancai un regard noir à l'autre qui me lâcha immédiatement.
- messieurs, apprenez que les femmes ne sont pas des objets sexuels, je suis serveuse ici pour pouvoir payer mon loyer, serveuse ne veut pas dire prostitué, pour cela vous avez une maison close à quelques minutes à pied. Mais je ne pense pas que ce genres d'activité soit indispensable pour lutter contre des monstres non ? Alors si vous êtes des héros de la population comme vous le dites, peut être devriez vous vous mettre à la hauteur de celle-ci au lieu de lui faire honte !
Je tournais la tête vers le chasseur aux yeux noirs, et je crus apercevoir un sourires aux coins de ses lèvres.
Des rires éclatèrent autours de moi.
- Cette fille est géniale ! Eh miss, tu as une répartie magnifique ! Comment tu t'appelle ?
- Lu...euh.. je m'appelle Lucinda mais on me surnome Luce.
- Luce, bienvenue dans la bande, on compte sur toi pour notre séjour ici, et pour que tu nous fasse visiter la ville ce soir !
J'avalais ma salive. Je ne voulais absolument pas les cotoyer. Ce serai jouer avec le feu. Je souris poliment
- je vous pris de m'excuser mais je travaille ce soir.
-un autre soir alors !
- je n'ai pas de jour de repos navré, j'ai deux emplois. Avec mes plus plates excuses. Sur ce, je dois vous laisser.
Je fis une courbette et dégarpis rapidement de cette pièce. On m'avait jeté tout droit dans la gueule du loup.
Mon coeur battait la chamade, la préssion retombait enfin
- patron, demain je mets un pantalon !
- mais luce, nous somme en été tu vas mourir de chaud, nos pantalon de travail sont en cuir ! Et je ne suis pas sûre que ça plaisent à tes écailles si elles doivent sortir, ajouta t'il tout bas.
Oui, le patron connaissait mon secret. Il était l'un des rares humains à avoir compris que les sirènes ne voulaient pas tuer mais y étaient obligée. C'était lui qui avait pris soin de moi. J'avais eu une chance folle de tomber sur lui. Il était un peu comme un père. Mais un père de 45ans.Finalement, ma journée se termina, je récupérai mes affaires, salua fred, mon patron, et sorti du bar. Là une surprise m'attendais. Le chasseur. CE chasseur.
- tu as bien pâlis tout à l'heure dis moi ?.....oh non..
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entre terre et mer
ParanormalL'océan mystérieux abrite en son fond des créatures, à la beauté divine, mi humaine mi poisson, et a la voix mortelle. Obéissant à une promesse faite a un dieu, les sirènes ont le devoir de faire sombrer les bateaux dans les abîmes. Les humains, con...