Je restais abasourdi. Ce n'était pas un rêve. Il me regardait souriant comme un enfant, avec une telle envie dans les yeux que je me sentais toute chose.
Mais ce qui me surpris le plus, c'est que ce baiser ne m'avait pas été désagréable... bien au contraire. Sans me quitter des yeux, il descendit des rochers, enleva son tee shirt déjà tout mouillé et me rejoint dans l'eau. Son torse sculpté était gravé par de nombreuses cicatrices. Une traversait son dis musclé. Je tendis la main, pour l'effleurer. Je sentais que sa peau bouillonait à mon contact. Il attrapa ma main, et la posa sur son torse, là où son coeur était placé. Il battait fort.
Il mena mon visage à la surface. Il s'approcha de mon oreille et murmura...
- Je t'aime Luce. Je t'aime aussi en tant que la sirène Luà.. Je t'aime toute entière. Me chuchota t-il d'une voix suave.
Mon coeur palpitait. Son regard plongeait dans le miens. Il m'enlaça, me serrant fort contre son torse. Il leva mon menton vers lui, et une seconde fois, il m'embrassa. Un baiser enflammé, passionnel. Il gouttait mes lèvres dans les moindres recoins. Ma respiration était saccadée. Ses lèvres descendaient le long de mon cou, embrassant chaque parcelle de ma peau. Je ne voulais pas le repousser. J'avais envie de rester à ses côtés. Pour toujours. Je devais me rendre à l'évidence.Je suis folle amoureuse de lui...
Mais c'était un chasseur, j'étais une sirène. Je n'avais aucun droit de l'aimer. Sauf si je voulais qu'il se fasse tuer pour avoir eu des sentiments pour une sirène. Et je ne voulais pas que ce soit le cas.
Avec raison, je le repoussai, une larme au coin de l'oeil, et je m'enfuie vers les abîmes.
Je savais ce qui était arriver à mon père pour avoir aimé une sirène. Je me devais de le protéger.Une chose était sûre. Avec lui, je pourrais changer ce monde
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entre terre et mer
ParanormalL'océan mystérieux abrite en son fond des créatures, à la beauté divine, mi humaine mi poisson, et a la voix mortelle. Obéissant à une promesse faite a un dieu, les sirènes ont le devoir de faire sombrer les bateaux dans les abîmes. Les humains, con...