Chapter One

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Point de vue : Nina Dobrev

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Point de vue : Nina Dobrev

Je regardai les deux autres lettres qui provenait de ma mère, voulant une fois de plus des nouvelles de ma fille. Elle peut toujours rêver. Elle n'a pas su être là pour moi, je n'aurai pas d'empathie pour elle maintenant. Je regarde l'heure et me dis qu'il me reste une petite demi-heure avant de me rendre chez la voisine. Je prend mon courage et la fameuse bague. Je sors de grand batiment. Je regarde sur mon téléphone l'itinéraire et réfléchis, si je vendais aussi mon téléphone..

... : Bonjour jolie dame. Que puis-je pour toi?

Je tournai la tête et vis que j'étais entrer dans un lieu très lugubre, vu le quartier pas très étonnant. L'extérieur donne envie mais l'intérieur de ce Cash-converter donne vraiment envie de vomir. Les vitres sont très laides, pas lavés depuis un siècle je dirais. Le vendeur est à peiner rasé et pas coiffé depuis dix ans au moins, je dirais. Je serre mon sac à main près de moi et remet mes cheveux en place avant de m'approcher de la caisse.

Nina : J'aimerais vendre deux choses..

Le vendeur me fait comprendre que je dois lui montrer, ce que je veux mettre en vente. J'enlève la bague de mon annuaire gauche et enlève la puce de mon téléphone.

Le vendeur : Alors, c'est une vraie bague?!

Nina : Oui, combien pouvez vous m'en donner?

Le vendeur : Je peux vous en donner soixante-dix dollars et pour ce téléphone, c'est un petit bijoux. Je peux vous en donner cinquante.

Nina : C'est tout? Mais ça vaut le double?

Le vendeur : Ma petite dame, je dois faire marcher ma boutique, à prendre ou à laisser.

Nina : C'est d'accord.

Je sortis rapidement mon porte-feuille et y ranger les cents-vingts dollars. Je lui donnai rapidement et presque à reculons la bague, la fameuse. Je vais m'en vouloir mais je n'ai pas le choix. Il m'a criblé de dettes après tout. Je partis rapidement en disant un simple au revoir.

Je sortis donc de ce magazin miteux et pris rapidement la direction de chez ma voisine. Lorsque j'arrivai, elle m'accueilli et me fis la bise. Je l'aide à s'installer sur son canapé, faisant le transfert avec son fauteuil roulant. Maudit accident de moto, elle n'a que trente-cinq ans. Je met rapidement mon tablier bleu clair, que je vais bientot devoir lavé.

Liz : Comment va ta fille?

Je commence à prendre un chiffon pour dépoussiérer les meubles et la regarde en souriant en même temps. Je lui répond en continuant mon ménage.

Nina : Elle va très bien, son papa lui manque malgré tout.

Liz : Tu a tellement de courage ma puce. Tu a des nouvelles de ta mère?

Nina : Oui, elle m'envoient de plus en plus de lettres. Elle s'excuse je pense. Je ne veux pas les lires. Elle ne le mérite pas. Ma mère ne fais plus partis de ma vie depuis un long moment déjà.

Je ne regrette absolument pas ces paroles. Nous n'avons qu'une seule mère mais elle, elle en a trop fait pour son bonheur et non celui de ses enfants.

Nina : Tu sais Liz' ton ancien téléphone, celui ou tu peux juste passer et recevoir des appels, tu l'a encore?

Liz : Oui, je dois l'avoir dans ma table de chevet, le tien ne fonctionne plus?

Nina : Oui, une fois la garantie expiré, il s'est éteind d'un coup. Je pourrai te l'emprunter pour la semaine?

Liz : Bien sur, sans soucis. Tu peux meme le garder tant que tu veux. Je ne m'en sers pas. Va le chercher après si tu veux.

Je la remerciai et faisais tranquillement le ménage en parlant avec elle. Liz est une grande blonde assez élancé, elle a des magnifique yeux bleux. Nous nous sommes connues dans la boutique ou je fais aussi du ménage, alors qu'elle venait s'acheter une tenue de soirée. Ce soir là, elle s'est fait fauchée en scooter. Ayant mon numéro, elle m'a très vite demandée de l'aider, ce que j'acceptai bien vite ayant besoin d'argent.

Je repris l'ascenseur pour revenir à mon étage, le téléphone dans la main. J'entrai dans mon appartement et vis l'appartement rangé. Elle est si mature à tout ranger et se mettre à lire. Ava n'est pas une enfant compliquée. Elle est très sage, elle n'a juste pas sa langue dans sa poche au collège, ce que j'admire parfois.

Ava : Maman !

Je prend ma fille dans mes bras et pose le téléphone sur la table.

Ava : Tu a changé de téléphone?

Nina : Oui, l'ancien s'est cassée, il est en réparation. Liz m'a préter un des siens. Mais tu n'est toujours pas habillée?

Ava : Je ne trouvais pas de gel douche dans la salle de bain? On n'en a plus?

Merde ! Je devais en acheter l'autre jour mais je n'avais plus de sous.

Nina : Attends, je vais t'en chercher mon coeur.

J'allai jusqu'à la salle de bain et ouvrit le placard cherchant un petit lot de mini lotion de douche que vendais parfois la boutique ou je bosse. J'en prenais dans la réserve parfois, ça nous sers beaucoup. Les mois sont tellement compliqués. J'irai faire quelques courses pour finir le mois ce soir.

Nina : Je t'ai posé une mini lotion à la cerise, ma patronne les a donnée pour toi, je lui ai dis que c'était ton parfum préférée.

Ma fille sauta partout puis pris la direction de la salle de bain. Je mentais à tout le monde mais je ne peux pas avouer que j'achète les vêtements de ma fille sur des brocantes, que pour les fournitures scolaires, je vais dans des associations ou que je vole parfois. Je ne pourrai jamais avouer ça à quiquonque, il penserai que je suis une mère pitoyable.


J'espère que ce chapitre vous a plus, n'hésitez pas à me donner votre avis. Cette histoire me tient vraiment à coeur.

N'hésitez pas à voter et commenter, en m'excusant par avance pour les fautes..

A très vite :)




La fille de l'ascenseur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant