Chapitre 1 : Où sommes nous ?

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PDV Ayato

Six heures du matin, la lumière de l'aube s'infiltrait par une petite fenêtre, l'atmosphère était calme et la température plutôt agréable. Je dormais paisiblement quand soudain quelqu'un poussa la porte de la pièce et entra.

- Il y a quelqu'un, cria une voix masculine.

- Humm...

J'ouvris légèrement les yeux pour apercevoir le visage inquiet de mon ami Akiro.

- Oui. Je dormais mais tu viens de me réveiller, murmurai-je tout en baillant.

Je m'assis dans mon lit et stupéfait, j'observais la pièce dans laquelle je me trouvais.
Il y avait là un vieux bureau en bois vermoulu, une petite chaise qui à vu d'oeil semblait très vieille et un lit assez étroit et poussiéreux. Ces trois meubles étaient les seuls occupants de la pièce.
J'aperçu sur le dos de la porte en face de moi, quelques mots écrits avec une substance rougeâtre : "Je ne suis pas mort". Pas très rassuré, je lançais un regard soucieux en direction d'Akiro.

- Où sommes nous ? Demandai-je, pas vraiment réveillé.

- Eh bien je te retourne la question. Je n'en ai absolument aucune idée. Je me suis juste réveillé dans une pièce identique à celle dans laquelle nous nous trouvons maintenant et après cela j'ai cherché si il y avait d'autres personnes ici et je suis tombé sur toi. Me répondit Akiro calmement.

- Bon et bien dans ce cas là allons voir si nous pouvons trouver d'autres personnes. Terminai-je en m'étirant.

Je descendis de mon lit, Akiro ouvrit la porte et je le suivis.
Nous marchâmes pendant plusieurs minutes dans un profond couloir assez obscur et
poussiéreux. La lumière des bougies accrochées au dessus des portes, sûrement celles de plusieurs autres chambres, éclairait juste assez pour que nous puissions voir où nous allions. Au fond du couloir, un grand et majestueux escalier se dressait face à nous. Les rampes étaient en bois poli tandis que les marches de marbres brillaient à la lumière du soleil qui filtrai à travers les vitraux.

Akiro poussa une grande porte de bois de chêne sculptée de haut en bas et nous entrâmes dans une vaste salle à manger. Les murs étaient recouverts de papiers peints de toutes les sortes, le sol quant à lui était orné de grands tapis luxueux et au milieu de la salle une très longue table était dressée.
À côté d'un vieux sofa je vis qu'une partie de mes amis était rassemblée autour de quelque chose couché sur le sol.

- Qu'est-ce que vous regardez tous comme ça ? Questionnai-je assez surpris de les trouver là.

- Oh, Ayato tu es là ! S'écria Olome en se jetant dans mes bras.

Tout d'abord je ne compris pas ce qu'il était en train de se passer, puis je vis Sahyni me regarder avec des yeux noirs.

- Dis donc le paresseux, dit-elle d'une voix rauque en parlant sûrement de moi.
Comment peux-tu poser des questions pareilles alors que tout le monde est sidéré à la vue de ce que nous venons de découvrir ?

Et je finis par comprendre lorsque je m'aperçus que la masse couchée au sol était en faite un corps et de plus un corps mort car le tapis était recouvert de sang. L'homme car c'en était un, avait sûrement était poignardé comme on pouvait le deviner en observant les coups de couteaux sur son torse dénudé et il devait sûrement avoir dans la soixantaine, je voulus m'approcher de lui pour l'observer de plus près mais Olome me retint en tirant sur mon t-shirt.

- Je t'en pris Ayato reste avec moi, si cet homme a été tué ça veut dire que ce sera notre tour après, s'écria-t-elle entre deux sanglots.

- Mais non, ne t'inquiète pas. Je serai là pour te protéger. Tu sais bien que je t'aime, je ne laisserai personne te faire du mal. Tentai-je de la rassurer en la serrant dans mes bras.

- Bon, vous êtes bien gentils les tourtereaux mais que fait-on maintenant ? S'exclama Sahyni agacée.

C'est ce moment que choisi Kaito pour entrer dans la pièce.

- Salut les gars, vous allez bien, est-ce que vous avez exploré le coin ? Cette maison est vraiment trop stylée, dit-il en rigolant.

Mais lorsqu'il vit le corps de l'homme mort sur le sol son expression changea et il passa du beige au blanc. Il se figea et manqua de perdre connaissance. Heureusement Akane le rattrapa avant qu'il tombe sur le sol.  Quelques minutes après, Hina fit irruption dans la pièce. Lorsqu'elle découvrit le corps mort, elle eu une réaction totalement différente de la notre.

- Oh !!! Il y a du sang absolument partout, c'est le pur paradis ! Je crois que je suis en train de rêver, dit-elle en rougissant et en bavant de plaisir.

Elle semblait vraiment heureuse, tout le monde la regardait apeuré, puis le silence revint, plus personne n'osa dire un mot. Après plusieurs minutes, je le rompis.

- Bon, je propose que nous nous divisions en plusieurs groupes et que nous nous enfermions dans les chambres pour que nous réfléchissions à la raison pour laquelle nous nous sommes retrouvés en ce lieu. Mais aussi pourquoi avons nous retrouvé un cadavre dans cette pièce ? Puis nous nous retrouverons à dix-huit heure zéro zéro ici même, quelque chose à rajouter ? Dis-je d'un ton solennel.

Tout le monde hocha la tête et les groupes se dirigèrent vers les chambres. L'un alla dans la chambre de Shôro un garçon aux cheveux orangés et au yeux marrons plutôt baraqué et assez bourru, tandis que l'autre alla dans ma chambre. Mon groupe était composé d'Olome, Akiro, Haru et moi même.

- Comme nous sommes seulement quatre, dis-je lentement en offrant la seule chaise de la pièce à Olome, j'imagine qu'Akane, Kaito, Sahyni, Ryo et Hina sont avec Shôro, dis-je pensif.

À ce moment précis j'ignorai ce qu'il était en train de se passer dans la salle à manger.

Lorsque que tout le monde eu rejoint les chambres, Hina redescendit et ramassa le corps de l'homme mort, qu'elle enveloppa délicatement dans un drap blanc. Puis elle le prit dans ses bras et remonta dans sa chambre le cacher sous son lit.

Ryo assise sur le sofa observait la scène d'un regard impassible...

Les Prisonniers Du ManoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant