Chapitre 27 : Hâte toi !

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PDV Ayato

Midnight poussa une long soupir.

- Donc Haru est parti ? Récapitulai-je.

Ma soeur hocha la tête affirmativement.

- Il était près. Dit-elle doucement.

- Les autres sont au courant ?

- Cela ne devrait pas tarder. Hoqueta-t-elle en souriant.

- De quelle façon l'as-tu éliminé ?

- Doucement ! Avec toi c'est toujours dans l'extrême. Je ne l'ai pas éliminé je l'ai aidé à reposer en paix, nuance. S'offusqua Midnight.

Je plissai les yeux.

- C'est la même chose. Soupirai-je fatigué. Répond à ma question s'il-te-plaît.

- Non, tu iras voir par toi même.

Je poussai un long soupir d'exaspération et me levai. Ma soeur se redressa à son tour et après m'avoir lancé un léger sourire amusé elle disparu comme à son habitude dans un nuage de fumée mauve.
Je me dirigeai hâtivement vers la chambre d'Haru. Un troupeau apeuré et anxieux s'affairait déjà dans la pièce.

- Ne touchez à rien ! Cria une voix que j'identifiai comme étant celle de Ryo.

Lorsque j'entrais dans la chambre le décor qui s'affichait à moi me laissa pantois.

Le corps inerte d'Haru était pendu par la nuque au lustre du plafond et ses yeux sortaient de leurs orbites. Des nausées m'envahirent immédiatement et ma tête se mit à tourner.

- Ayato ! S'écria Ryo en se hâtant vers moi. Tu sais ce qu'il s'est passé ? Chuchota-t-elle à mon attention.

- Non. Midnight n'a rien dit, juste qu'il était près.

- Je vois. Réfléchis Ryo.

- Haru avait prédis sa mort ! S'exclama Sahyni. Quand viendra notre tour ? Que nous poussions enfin reposer en paix sans être sans arrêt tourmentés par nos démons !

J'entrouvris légèrement les lèvres pour répondre à sa déclamation mais aucun son ne sortit de ma bouche. Après une rapide réflexion je me rendis compte que moi-même j'ignorais quand sonnerai l'heure de la paix intérieure pour chacun d'entre nous. Akiro nous invita alors tous au silence.

- J'ai une annonce à faire... J'ai trouvé dans la bibliothèque d'épais dossiers détaillés sur chacun de nous et... ?

- Des dossiers ?! Où sont-ils exactement ?! Le coupai-je.

Akiro toussa visiblement gêné par mon interruption.

- Si tu me laissai terminer tu le saurai.

- Oui excuse moi. M'excusai-je immédiatement.

- Ils étaient posés en évidence sur la table centrale. Je pense que la personne qui les a posé là, en supposant que c'était un acte volontaire, a pensé que nous étions désormais en droit de les lire ainsi que de les comprendre.

- Il y en a un sur Olome ?! Questionnai-je impatiemment.

- Oui, sur chacun d'entre nous.

- Il faut que j'aille voir ce dossier ! Pestai-je.

Je m'élançai hors de la pièce à la vitesse de la lumière, abandonnant mes camarades aux côtés de la dépouille flottante d'Haru. Ryo me bloqua le passage au milieu des escaliers.

Les Prisonniers Du ManoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant