Rubik's Cube [TOME 1 : Disparition]

Première enquête.

Il est exactement 8h04, alors que Eric et Bill dorment, je me balade dans les ruelles sombres de cette partie de Paris. Enfin, "balader", j'explore la zone, je repère, il faut dire que cet insigne et ce flingue me fait un peu grossir la tête. Bref, je fouille par-ci par-là. Mais aucun indice, aucune piste. Du coup je rentre, Eric n'est plus là, et Bill non plus d'ailleurs, où sont-ils ? Je fais quoi moi ? Hein ? Il est déjà midi !? Wow, je n'ai pas vu le temps passer. 

"Henry bordel ! Ramènes toi !

Je me retourne.

- John ?

- On a un nouveau meurtre ! Cours !

- Euh d'accord !

Je cours en le suivant, encore un meurtre ? Mais avant-hier il y en a eu un aussi ! Le tueur est rapide, il faut vite le coincer avant d'avoir d'autres corps sur le dos. On arrive enfin après presque dix minutes de course. Devant moi, une femme, à terre, des marques à la gorge, c'était bel et bien le tueur en série. C'était la première fois que je voyais un cadavre, en tant que journaliste, j'ai déjà rédigé des articles de meurtres mais jamais je n'ai vu quoique ce soit, je tremble.

- Tout va bien Henry ? Henry ? Oh ! Henry !

- Hein quoi oui ?

- T'es pâle ma parole, tu veux partir ?

- Non, c'est bon, on a quoi du coup ?

- Femme de 32 ans, étranglé, aucune trace, aucun indice.

- Super. On avance.

- On est à côté du marché, vas jeter un oeil, voir si quelqu'un a vu quelque chose.

- Oui, d'accord John.

Je pars donc au marché. Les gens regardent tous vers la scène de crime, je m'approche du vendeur de carottes.

"Bonjour monsieur, avez-vous vu quelque chose d'étrange avant le crime ?

- Non ! Par contre j'en ai marre qu'on vole mes carottes !

- Ah euh oui, je comprend.

- Ah chaque fois on m'en vole, le pire c'est que je le voit jamais ! Si un jour j'en chope un, il va voir ce qu'il va lui arriver !

- Et sinon pour le meurtre ?

- Je n'ai rien vu ! Dîtes à vos supérieurs de mener une enquête pour trouver qui vole mes carottes !

- D'accord monsieur. Merci.

Il est agaçant celui-là, mais bon, les vieux râlent c'est bien connu. Je m'approche à présent vers la vendeuse de salade.

"Bien le bonjour mademoiselle ! Je me demandais si vous aviez vu quelque chose.

- Ma foi non, désolé, voulez-vous un peu de salade ?

- Non merci, au revoir.

Grrr... Personne ne donne aucune informations.

- Henry, viens voir ! Me cria John.

- Oui ?

- On l'a volé, c'était une femme très riche, et elle n'a plus de sous sur elle, c'est la première fois qu'il fait ça, il est en manque d'argent.

- Intéressant, le meurtrier serai donc pauvre, je vais en parler à Eric et Billy, peut-être connaissent-ils des gens pauvres qui pourraient avoir fait ça.

- Eric et qui ?

- Billy, des amis à moi.

- D'accord, ah Henry, j'ai parlé à la gérante de l'auberge, elle accepte de t'héberger gratuitement. Tu la paiera après l'enquête, je refuse qu'un apprenti flic dorme dans la rue, y'a un tél dans ta chambre, je t'ai laissé un papier avec mon numéro, malheureusement, tes "amis" ne peuvent pas venir avec toi. Désolé, aller je dois y aller appelles moi quand t'as du neuf.

- Euh, d'accord, merci beaucoup.

- Ah j'allai oublier, les clés de ta chambre.

Il me les donne et part, je vais enfin dormir sur un bon lit, je cours voir Eric et Bill, mais je ne trouva que Bill.

"Bill ! Je vais dormir à l'auberge à présent, mais merci pour tout.

- Euh d'accord, au revoir...

- Tu dira ciao à Eric, salut !

Je cours vers l'auberge, rentre, me dirige vers ma chambre, numéro neuf à l'étage, et sauta sur mon lit. Une joie immense m'envahit, je respirai enfin, adieu le vieux robinet, le pain dur, tout ! N'empêche, il n'est que 15h... Je ne vais pas dormir maintenant. Je descendis donc dans la rue. Et si je faisais une visite au marché ? Je pars donc au marché, je n'avais aucun argent mais bon, l'odeur du poisson, des fruits et légumes me manquaient. Je me balade et je croisa Eric, un panier plein de fruits.

"Eric ! Comment vas-tu ?

- Henry ? Que fais-tu ici ?

- Je me baladais et toi ? Tu fais tes courses ?

- Oui, voilà.

- Tu as payé ça comment ?

- Bah je travaille Henry.

- Ah bon ? Tu fais quoi ?

- Je vend des journaux. Regardes.

Il me montre un panier avec peu de journaux.

- Super ! 

- Mh, je vais rentrer, tu viens ?

- Non, je dors à l'auberge ce soir. Et tout le temps d'ailleurs.

- Ah... Cool pour toi, à plus.

Il part froidement. Il est 19h, il faut que rentre.

Arrivé dans ma chambre, j'aperçois un plateau sur mon lit, avec du riz et du jambon. Je vais enfin manger bien. Après avoir tout mangé, je me met bien dans ce bon lit. Le meurtrier à encore frappé aujourd'hui. Il faut absolument l'arrêter, et vite.