La porte s'ouvre brusquement, je sursaute.
"Henry ! On a un nouveau corps ! Grouilles !
J'étais fatigué, c'était John qui venait d'ouvrir cette foutue porte. Je me lève, prend ma veste et suis John dans les rues de Paris.
Une femme, la trentaine, étranglée et dépouillée, sans argent sur elle. Elle s'appelait Rose, tout le monde la connaissait, putain. M'expliqua John.
- Hm, comme la dernière fois. Je tiens à peine debout.
- Henry, je sais qu'il est même pas 8h, mais tu dois te reprendre.
- Oui, oui, pardon, alors ? Toujours pas d'indice ?
- Non, on a pas encore cherché mais c'est peine perdu.
- Je vois, je m'approche du cadavre, en effet, marque sur la gorge, sac à main étalé par terre.
Soudain, je sens l'odeur d'un truc, qui me dit quelque chose. Je cherche autour du cadavre, et je trouve une clope.
John ? Elle fumait ?
- Rose ? Absolument pas ! Pourquoi ?
- Regardes ce que je viens de trouver.
- Wow, c'est le premier indice qu'on trouve, bien joué.
- Attends, j'ai déjà vu cette marque de cigarette.
- Moi aussi...
- Putain, Steven ! Je cours vers la ruelle où vit Steven.
- Attends ! Henry !
Enfin ! Après des jours d'enquête ! Je l'ai, sur le chemin je croise Bill, vendant des journaux.
"Bill ? Tu remplaces Eric ?
- Quoi ? Non. C'est lui qui me remplace habituellement, mais là je dois bosser, Eric reste à la cabane aujourd'hui.
- Hein ? Mais il m'a dit que c'est lui qui travaillait, je l'ai croisé au marché avec peu de journaux, tous vendus.
- Oui, c'est moi qui les a vendu la veille. Il a voulu vendre le peu qu'il reste mais il n'a pas réussis.
- Je...
- Je dois rentrer à la cabane, Eric doit m'attendre, ciao.
Il part, je reste figé, je ne comprend rien, mais je dois arrêter Steven, on a une preuve contre lui, je reprend la route, arrive dans la ruelle, sors mon arme.
"Steven ? Je dois malheureusement te ramener au poste une nouvelle fois, mais j'ai une preuve cette fois.
Il ne répond pas.
Steven ? Réponds !
J'entend un miaulement, je suis le bruit et vis une main sortir de l'obscurité, je cours vers cette main et découvre le corps de Steven, sans vie. J'en tombe par terre, c'est atroce. Soudain je vois une silhouette courir au loin, je me relève vite et la poursuit. Après cinq minutes de courses me revoilà dans une impasse, mais avec une vieille porte en bois face à moi. Le tueur est dedans, je tremble, le face à face arrive. Je rentre dans la pièce, vide. Soudain on me saute dessus, tentant d'éjecter mon arme, je me débat du mieux que je peux, mais je lâche mon revolver, il fait tellement sombre, je vois rien, je prends quelques coups de poings, et j'en mets quelques uns, il me pousse au mur, pile sur l'interrupteur, la salle s'éclaire, mais j'ai à peine le temps de le voir, il me saute dessus, s'acharnant de coup de poings sur moi, je saignais du nez, de la lèvre. J'étais fini, mais avant de mourir, il me fallait savoir qui étais cet assassin, j'ouvre avec difficultés les yeux. Et je le voit, l'homme sur moi, qui lui aussi a les yeux fermés à cause de mes coups, je le prend par le col et lui dit :
"Valentin... C'est moi...
- Il ouvre les yeux, me voit.
- Henry !? Putain c'est toi !?
- Oui...
Il me refout un coup de poing.
Putain Val c'est moi !
- Je sais, je sais ! Tu sais ça fait combien de temps que je suis bloqué ici !? Des mois et des mois ! De ta faute Henry !
- Je sais frérot... J'ai perdu le rubik's cube, je suis désolé... Mais j'en ai crée un autre à l'aide de tes plans, et je suis parti te chercher.
- Super, il est où là !?
- Dans ma chambre d'auberge, t'inquiètes.
- Des mois coincé ici. Je vivais avec Bill, tout les jours je partais à 19h pour rejoindre le portail, mais rien. Je devenais fou Henry, je parlais seul et pour me calmer, je dessinais. Un jour je suis partis de là-bas et je me suis mis ici, je ne voulais pas être un plaie pour Bill et Eric, tu comprends ? Du coup je vole au marché, je me douche au robinet, je dors sur cette couverture troué. Je ne sors presque jamais, je suis recherché partout ici.
- Valentin... Tu étais près du cadavre de Steven, et tu t'es enfuis... Dis moi que tu n'es pas le meurtrier... Pitié.
- Mais non idiot, je me dirigeais au marché, et j'ai vu Steven se faire tuer. Ensuite je suis partis de peur, et revenu, et y'avait toi qui m'a coursé, j'ai cru que TU étais le tueur. T'as un flingue putain.
- Oui, j'enquête sur les meurtres. Tu as vu l'assassin ?
- Oui.. Je l'ai vu...
- C'était qui Val ?
- C'était... Eric. J'ai vu Eric tuer Steven.
- Quoi !?
- Il s'est approché, a demandé son fric, Steven disait qu'il n'avait rien alors Eric l'a attrapé, et lui a dit : Tu sais, je viens de buter une meuf, elle était blindée, mais j'ai pas assez, alors donnes, ou je te tue. Steven a insisté sur le faite qu'il n'avait rien, Eric l'a buté et à récupéré son argent.
- Maintenant que j'y pense, le premier jour, Eric a ramené peu de nourriture, disant qu'il s'était fait chopé en volant des carottes, or, le vendeur de carotte m'a dit n'avoir jamais vu ou attrapé ses voleurs de carottes. Et c'était un jour de meurtre en plus. De plus, après le meurtre d'une femme dont l'argent avait été dérobé, j'ai croisé Eric au marché, il avait l'air d'avoir beaucoup d'argent. Il m'a dit qu'il vendait des journaux mais tout à l'heure j'ai appris que c'était Bill qui vend des journaux. C'est donc Eric le tueur. Putain de merde.
- Quoi ?
- Bill ! Il est seul avec Eric, il faut se grouiller !
On sort de cette salle et on court vers la cabane, en arrivant, Eric était bel et bien là, un flingue à la main, pointé sur Bill.
"Tiens, Henry, comment ça va ? Oh et qui voilà ? Valentin ! Nous dit-il.
- Eric, lâches Bill ! Il n'a rien à voir là-dedans ! Criai-je en pointant mon flingue sur Eric.
- Non Henry, tout se passait bien, je gagnais ma vie en tuant et voilà que tu arrives et gâches tout !
- Eric, s'il te plaît lâches le ! Cria mon frère.
Le pauvre enfant été en pleure.
Il y'eu un blanc. La suite, vous l'aurez, le seul truc que je peux vous dire, c'est que dans ce grand coin de Paris, à 9h34, deux bruits de balles retentissent.
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Rubik's Cube [TOME 1 : Disparition]
Science FictionHenry à un frère, Valentin, grand inventeur. Pendant que son frère voyage dans le temps pour sauver leur père avec sa plus grande machine, il confie à son frère un rubik's cube à chaque voyage, qui, avec une bonne combinaison, active la fameuse mach...