Pdv Aïlla
_ Tu fais quoi là ?
Sa voix bourrue me ramena à la réalité, je me tournai vers lui arrêtant ce que je faisais. Je fronçai les sourcils en le voyant sur le côté, me regardant avec son regard or. Dans cette position, ses abdos étaient contractés et mis en valeur, à mon plus grand malheur. Son main tenait sa tête. De cette position, entouré de millier de coussins, il osait me demander ce que je faisais. J'ignorai sa question et me remis au travail. Je rembourrai le coussin que j'avais dans les mains, afin de bien le placer sur le canapé. Je refusai de dormir dans le même lit que lui, mon esprit qui était devenu pervers à cause de ma meilleure amie, n'allait pas le supporter. Et il fallait dire que Baskar n'était pas moche, au contraire, il était diablement sexy. Il avait un corps de rêve et des yeux hypnotisant. Mais il était également prétentieux et ça me coupais toute envie. En 25 ans de vie, je n'avais jamais rencontré quelqu'un aussi imbu de lui-même, mais malgré moi il me faisait de l'effet. Je secouai la tête pour oublier tout de suite cette idée, je ne pouvais pas être intéressée par cet homme, surtout lui.
_ Tu ne vas tout de même pas dormir sur le canapé avec ta blessure.
_ Et si, je refuse de dormir avec toi !
_ C'était une blague tout à l'heure, je ne te ferais rien...
Je me stoppai encore dans mes mouvements, vous vous demandez peut-être ce qu'il a pu faire ? Et bien cet idiot m'a donné une claque sur les fesses, tranquille.
_ Je le sais.
_ Alors arrête de faire la tête et viens te coucher.
_ Non merci !
Je rentrai dans mon lit improvisé, je rabattis la couette jusqu'à ma tête. J'avais mal à mes côtes, mais je fis comme si de rien n'était. Je l'entendis soupirer et se tourner dans son lit. Je fermai les yeux, cherchant une position plus agréable pour mes côtes. Le canapé n'était vraiment pas confortable, j'aurais mal au dos le lendemain. Mais mieux vaut ça que d'être à côté de lui. Je me mis pourtant à rêver de son lit oriental. De ces oreillers confortables et tout doux. Plus agréable que ce canapé en cuir qui colle à la peau. Je ne portai qu'une nuisette car bizarrement Baba aurait égaré mes chemises de nuit. Il faisait chaud dans sa chambre et j'étouffai sous la couette que j'avais prise dans l'armoire de Baskar. La lumière était encore allumée, il faisait tout pour me faire céder. Je décidai de me mettre sur mon côté n'étant pas blessé. Mais le mouvement me fit quand même mal.
_ Aïe !
Je mis ma main devant ma bouche pour dissimuler mon mal. Pourtant Baskar sembla l'avoir remarqué. Je levai les yeux quand j'entendis des pas venir vers moi. Je rencontrai les siens, il venait de se pencher au dessus de moi.
_ Maintenant, tu vas arrêter de faire ta tête de mule et tu vas m'écouter.
J'allais répliquer, mais il ne me laissa pas le temps. Il enleva la couette qui me dissimulait à lui et prit son temps pour me détailler tandis que je me battais en tirant la couette. La nuisette que m'avait passé Baba était bien trop courte pour moi et de plus elle était blanche. J'avais décidé de garder mon soutien-gorge en dessous. Le regard de Baskar sur moi, me brûlait la peau. Je n'aimais pas quand il avait un pouvoir comme ça sur moi. Je n'aimais pas être faible devant lui, mais ses foutus yeux détruisaient petit à petit mes dernières barrières. Il allait me rendre folle. Il plaça sa main sur mon épaule et me souleva, me prenant par surprise. Il me plaça sur son épaule et me laissant aucun échappatoire.
_ Lâche moi ! Criai-je en lui donnant des coups dans le dos, mais vu ma force de moustique, il ne devait rien sentir.
Continuant de me battre contre lui, je l'entendis siffloter avant de me balancer sur sa montagne de coussins. Il se plaça au dessus de moi, bloquant mes poignets au passage. Il était à cheval au dessus de moi, la position ne devait pas le gêner alors que pour moi, elle sonnait drôlement érotique.
VOUS LISEZ
L'âme du désert
RomanceJe ne faisais que partir dans le cadre de mes études et voilà que je me retrouve à être la concubine d'un prince arrogant, mystérieux. Un prince aux yeux d'or.