La vérité

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PDV Aïlla

Une personne aux yeux aussi verts que les miens m'appelait, encore et encore. Il avait le sourire et tout à coup il me prit dans ses bras, je ne connaissais pas cette personne, mais son étreinte avait réussis à rendre ma tristesse plus faible et plus agréable a porter. Dans un murmure, il me disait combien il était fière de moi. Puis d'un coup il se volatilisait et mes mains étaient couvertes d'un sang qui ne m'appartenait pas.

Je me réveillais en sursaut et regardais directement mes mains... rien ce n'était qu'un cauchemar. Je ramenais mes genoux à ma poitrine et soupirai de lassitude. Depuis que j'étais revenue grâce à Chandraraj, je ne faisais que ce rêve et il devenait de plus en plus net, mais il avait tendance à me faire peur. Je relevais la tête pour voir Samia monter sur mes genoux, elle avait pris tellement de poids et de hauteur que mes genoux s'affaissèrent sous sa tentative. Je rigolais malgré tout et commençais à lui caresser la tête. Mon esprit n'était pas tranquille, parce que j'avais appris beaucoup de chose, mais je n'avais pas plus de détail et ça me frustrait. Mon père avait travaillé pour le Roi ? Il était mort en cherchant à protéger la famille royale ? Pourquoi Maman ne me l'avait pas dit ? C'était pour cela qu'elle était réticente que je parte là-bas ? Nom de dieu, beaucoup trop de questions sans réponses !! Je me grattais la tête frénétiquement avant de regarder l'heure, 2h du matin... j'avais peur de me rendormir et de refaire ce rêve... Une idée me vint, je savais que j'allais le regretter plus tard, mais cette personne était la seule à savoir me calmer. Je me levais et pris mon oreiller sous mon bras. Je sortis de ma chambre et allai dans le couloir. Pour une fois que cet endroit était calme. Depuis mon retour, j'avais sans arrêt Mandar, Baskar et mon garde du corps à ma poursuite. Les seuls moments que j'avais de calme dans une journée étaient la nuit et quand Chandraraj me proposait de boire du thé, bien que cela augmentait la jalousie de Baskar. Au moins il n'avait rien remarqué. Je m'arrêtais devant une porte et y toquai, il n'avait pas vu que la personne qui m'intéressait le plus c'était... lui. Il ouvrit sa porte tout doucement tout en grommelant sur moi. Baskar ouvrit grand les yeux en me voyant et fut soudainement un peu mieux réveillé.

_ Aïlla qu'est-ce que tu fais là à cette heure-ci ? Demanda t-il en se tournant vers son réveil.

_ Je... j'ai fais un cauchemar... et je pensais... dis-je d'une petite voix tout en baissant la tête vers mon oreiller.

_ Donc tu pensais que ce serait une bonne idée de me rejoindre dans mon lit ? Tu pensais que j'allais accepter ? Ricana t-il avec un sourire charmeur.

_ Oui, mais, il semblerait que tu ne veuilles pas donc...je suis certaine que Chandraraj sera content de m'accueillir dans ses bras cette nuit.

Je fis volte-face et commençais à marcher vers la chambre de Chandraraj quand Baskar m'attrapa par le bras et me mit sur son épaule.

_ Tu n'appartiens qu'à moi ! Je refuse que tu ailles voir ce gars.

_ Je ne t'appartiens pas Baskar, je n'appartiens à personne !

Il grommela encore une fois puis me laissa tomber sur le lit, je mis mon oreiller sur ma poitrine pour créer une sorte de bouclier. Mais sans plus, Baskar retomba juste à côté de moi et m'attira vers lui. Je plaçais ma tête au creux de son cou et soupirai d'aise, oui c'était de ça que j'avais besoin. Je me plaçais bien et je sentis Baskar placer ses bras autour de moi. J'étais bien et heureuse, oui, et je l'avais compris lors de mon enlèvement. Baskar avait réussis à s'immiscer dans mon cœur avant même que je le remarque. Je tombais amoureuse de lui à mon plus grand malheur. Tout en me rapprochant de lui, je savais que j'avais besoin de lui dans ces moments là. Je relevais doucement la tête pour voir qu'il me regardait. Ses yeux or me fixaient avec envie, mais surtout avec sincérité. Il n'a jamais chercher à me forcer, il attendait simplement toujours le bon moment. Doucement je posais mes lèvres sur les siennes, cela le surpris. C'était un grand geste pour moi, habituellement je n'aurais jamais fais ce genre de chose. Je replaçais rapidement ma tête au creux de son épaule, je souris en l'entendant grommeler puis rougis quand il embrassa mon front. je soupirai d'aise et m'endormis au creux de ses bras. L'homme aux yeux verts ne revint pas dans mes songes et se fut une nuit paisible.

L'âme du désertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant