Le Roi de la Lune

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( des scènes violentes vont se dérouler dans ce chapitre)

PDV Aïlla


Bon... je savais que quelqu'un voulait ma mort, j'avais son nom et son visage. Mais qu'elle passe à l'action directement après, je trouvais ça hallucinant. Je tournais en rond dans ma chambre toute refaite, cela faisait quelques jours qu'on avait essayé de me tuer avec un poison mortel. J'avais dormis les nuits précédentes avec Baskar, mais j'étais toute seule dans le lit, il avait eu peur de me refaire du mal donc, il s'était mis sur un matelas par terre. D'accord, je l'avais fait chier en lui lançant de temps en temps des oreillers.

Alors que je tournais comme un lion en cage avec Mira ( mon tigre) qui me suivait, j'essayais de comprendre la haine que Lise ressentait envers moi. Je voyais bien que Mira commençait à avoir le tournis. Au bout d'un moment, elle tomba à la renverse et se roula par terre. Je m'arrêtais aussi pour aller lui gratter le ventre. Elle ronronna tout en agitant les pattes en l'air. Je souriais devant tant de mignonnitude. Quelqu'un voulait que je meurs. Cette pensée me revint en mémoire, surtout quand Baskar passa ma porte. Je n'eus pas le temps de me lever qu'il s'assit à côté de moi en donnant une petite tape sur une des pattes de Mira. Celle-ci lui mordilla les doigts mais il ne dit rien. Je lui jetais un coup d'œil, une légère barbe apparaissait sur son visage un peu trop parfait.

_ Que fais-tu là ? Demanda t-il en grimaçant sous une morsure de Mira.

_ Euh... je suis dans ma chambre, dis-je en levant les sourcils.

Il me regarda et jura dans sa langue.

_ Laisse moi deviner que tu n'a pas dormis cette nuit.

_ Tu me manquais, murmura t-il en me lançant un sourire dragueur.

Je l'écartais d'un coup de la main et je me remis sur les pieds. Il me tendit sa main et je l'aidais à se relever et il garda ma main dans la sienne. Son pouce caressait ma peau. Depuis quelques temps, il semblait plus romantique et doux avec moi. Je lui souris et repris ma main. Il fit la moue avant de regarder Mira qui attaquait sa toge. Il se mit à rire et la prit dans ses bras. Tout à coup, il s'en alla avec elle dans ses bras sans me laisser le temps de réagir.

_ HEY ! C'est mon tigre !

Son rire machiavélique résonna dans le couloir ! Je riais malgré moi. Je sentis un regard sur moi, mais quand je me tournais pour voir qui c'était, il y avait personne. Je haussais les épaules puis me mis en route pour retrouver mon tigre. Je traversais les couloirs en chantonnant tranquillement, quand je croisais Lise. Dans sa robe verte claire, elle rayonnait avec son maquillage bien fait. Elle me regarda droit dans les yeux et se plaça devant moi. Je sentais que je n'allais pas aimer cet échange, elle me fit le plus beau sourire hypocrite que je n'avais jamais vu. Je rigolais intérieurement, mais je cherchais à rester calme de l'extérieur, c'était dur. Elle croisa les bras tout en secouant sa tête blonde. Je n'avais rien contre les blonde, ma meilleure amie est blonde, sauf que certaines n'aidaient pas beaucoup à enlever les préjuger sur elle et je pensais que Lise en faisait parti. Ses yeux noisettes me fusillaient sur place, je devrais être morte en ce moment.

_ Bonjour Aïlla ! Comment vas-tu ?

_ Tu sembles en pleine forme dis-donc...

_ Je me suis réveillée de bonne humeur ce matin, je voulais partager ma bonne humeur avec toi, surtout que j'ai eu une super nouvelle ! Ah ! Je te laisse alors, passe une super journée.

Elle s'en alla en me donnant un coup de coude, je ne compris rien, mais un frissons de dégoût me traversa de la tête au pied. Je secouais la tête en essayant de ne pas ressentir ce mauvais pressentiment. Je me remis en marche essayant d'oublier cette fausse gentillesse qui avait traversé l'esprit de Lise. Elle semblait avoir créé un nouveau moyen de me tuer. La joie, je comprenais maintenant pourquoi elle était comme ça. Après quelques heures à chercher le prince et mon tigre, je déclarais forfais. Je m'assis sur un banc et soupirai, il avait du prendre Mira avec lui pour s'occuper des affaires du royaume. Le vilain, il savait que je ne viendrais jamais déranger une réunion importante. Il commençait à bien me connaître et moi aussi, d'une certaine manière, ça me permettait de mieux l'apprécier. Je sentais comme un autre sentiment pour lui, cependant je le mettais toujours de côté, je ne voulais pas qu'il grandisse. J'étais dans mes pensées, quand je revins à la réalité, je sentis encore ce regard sur moi, je me tournais mais ne vis personne. Je fronçais des sourcils. Je n'aimais pas ça. Je me relevais et me dirigeais vers le couloir pour me rendre dans ma chambre. J'entendis des pas me suivre, une angoisse monta en moi et je me mis à courir. Je rentrais dans ma chambre et la fermais à clé. Je m'endormis avec peur, quelqu'un me suivait dans ce couloir. J'avais peur.

L'âme du désertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant