CHAPITRE 7

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Ses lèvres charnues posées sur les miennes, tellement douce et humide à la fois. Mon cœur c'était arrêté au moment où ses croissants de chairs se sont accordés avec mes lèvres. Cette sensation était agréable et si apaisante dans cette situation. J'aimerai retrouver l'émotion qui avait envahie mon cerveau et qui a fais apparaître des milliers de papillons dans mon ventre, chauffant mon bas ventre au passage. Son souffle percutant mon visage, son odeur ancré dans mes narines, son touché sur mon corps. Je veux que cela se reproduise, encore et encore. Je ne serais dire si en à peine quelque seconde j'ai réussis à devenir accro, mais je veux plus. Plus que ses simples baisers, plus de rapprochement corporel, plus de touché. Plus de tout. Je perds la tête vous allez me dire, mais j'en ai besoin, je ne sais pas si je peux dire que ça m'est vitale mais presque. J'ai besoin d'affection, pas celle de mon meilleur ami Kyungsoo mais une affection amoureuse. Chanyeol pourrait peut être me la procurer mais venant de la personne qui me persécute je ne sais pas se que je dois faire. Lui laisser une chance de se rattraper et essayer quelque chose, sachant pertinemment que le risque que cela soit un piège est d'au moins 50% ou même plus. Mon cerveau me dis non, ne voulant pas souffrir encore plus que nécessaire, mon cœur me dis oui, l'amour que je lui porte est trop fort pour ne pas résister à la tentation. Mes deux organes se battent en duel.

Je pense, je pense mais l'histoire ne continue pas donc continuons je vous pris.

Je suis encore dans mon lit, affalé comme un gros phoque flottant. Moitié éveillé, moitié dans le royaume des rêves. J'aimerais y rester plus longtemps mais mon réveil se remet à sonner. Je me lève donc de mon matelas. Je pars prendre une petite douche et m'habille en suite. Je prends mes affaires et me dirige vers mon premier cours de la journée, qui sera à mon avis la plus longue de toute mon existence. Je sors du bâtiment des dortoirs et marche vers les salles de classes. Sur le chemin je croise énormément de monde ce qui normalement n'est pas le cas. Étant donné que les chambres sont juste à côté des salles de cours personne ne vient aussi tôt comme je le fais moi. Mais aujourd'hui est bien la première fois que je vois ça. Enfin bref, je continue ma route sentant le regard persistant des gens sur moi. J'ignore le plus et commence à accélérer le pas voulant arriver le plus vite possible. Au loin j'aperçois un attroupement devant ma salle. Je me faufile entre les élèves, facile quand on est petit et fin comme moi, j'entre dans la classe et vois tout le groupe de Chanyeol entouré de monde. Je me pose pas plus de question et pars m'asseoir à ma place. J'ai à peine le temps de poser mon beau fessier sur la chaise qu'un groupe de filles arrive vers moi et commence à me poser plein de question.

_Baekhyun c'est vrai que t'a tué au moins la moitié des monstres à toi tout seul ?? dit une des filles.

_Est-ce vrai que tu t'es battus avec Sehun après le combat ? Pourquoi ? Dit la deuxième. Je dérive mon regard vers Sehun et vois le regard noir qu'il me lance. Il serait capable de me tuer sur place si c'était des vrais.

_Byun Baekhyun, la rumeur dit que tu as embrassé Chanyeol. C'est vrai tout ça. Dit la troisième.

Mon cœur c'est arrêté de battre à la troisième question. Que voulez vous que je réponde à ça. Et comment ça se fais que tout le monde est au courant de cela, alors qu'il n'y avait que lui et moi dans les vestiaires. Il n'aurait pas osé le dire à sa bande de détraqué mentale qui lui sert de pote. Je vais le tuer...le pulvériser, lui arracher les ongles un part un, éplucher chaque partis de sa peau avec un scalpel. Je le déteste. Chanyeol...je te déteste.

Je ne tiens plus. Je prends mes affaires et cours hors de la salle ne supportant pas la situation en se moment. Je cours à en perdre haleine, je m'arrête après quelques minutes, arriver à destination. Le toit. Endroit préférer depuis 2 ans. Et oui cela fais longtemps que ma vie est pris un nouveau chemin. Je ferme la porte du toit, je balance mon sac à l'autre bout du toit et avance vers le bord. Je pose mes mains sur les barrières, je prends une grande inspiration et lâche tout. Je crie le plus fort possible, extériorisant toute ma haine et ma colère accumulée en à peine quelques minutes. Je hurle jusqu'à perdre ma voix aigus.

The efforts pays wellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant