A forgotten love. l.h [2] [FR]

Chapitre 16

"Louis ? Le gars du dessin ?" Connor demanda.

"C'est pas un dessin mais un plan. Et oui c'est lui."

"Ok. Alors Loulou, on fait un deal, je te laisse partir si tu m'expliques ce que tu foutais là." dit Connor.

Louis ne répondit rien et Connor réagit en le plaquant à nouveau contre le mur.

"Ok ok, c'est bon je vais parler."

Connor l'emmena à la cuisine toujours en le tenant par le col de son sweat et l'assit sur l'une des chaises.

"Ok on t'écoute."

Connor s'assit en face de lui et je m'assis à côté de Connor.

"Ok je suis venu parce qu'on m'a envoyé ici."

"Qui ?"

"Je sais pas."

"Tu sais pas ?"

Je n'osais pas ouvrir la bouche. Je regardais Connor et Louis "discuter" en osant à peine respirer. J'étais terrifiée.

"Non je sais pas."

"Alors quelqu'un t'as envoyé ici et tu sais pas qui c'est ?"

Connor avait l'air confiant, énervé et très calme à la fois. Il faisait un peu peur sur les bords mais ça le rendait plutôt charmant.

"Non je sais pas. On m'a contacté par messages. Numéro inconnu et il y a eu différents numéros."

"Montre moi ton téléphone."

"J'ai supprimé les messages."

Connor leva les yeux au ciel.

"Ok alors on va dire que tu sais pas qui c'est, ce quelqu'un t'as demandé de venir chercher quoi chez Ava ?"

Louis pointa mon collier. C'était un simple collier avec un petit cerf-volant en métal. C'était Céline qui me l'avait offert. On avait un rêve elle et moi, c'était de pouvoir voler comme les oiseaux, de voir le monde vu d'en haut, d'aller partout et n'importe où à la fois, de partir et surtout d'être complètement libres, mais malheureusement on est coincés au sol, on a tous une certaine liberté mais tout nous retient à ne pas être totalement libres. Le cerf-volant est censé nous représenter d'une certaine façon.

"C'est Céline qui me l'a offert." dis-je doucement.

"Je savais pas, désolé."

"Ok et en donnant ce collier on t'a promis que tu recevrai quoi en échange ?" demanda Connor.

"De l'argent."

"Quelle somme ?"

"Je sais pas."

Connor leva encore les yeux au ciel.

"Bon.."

"Mais Ava je savais pas que c'était chez toi. Désolé." Louis s'excusa.

Je haussai les épaules. J'avais mon esprit ailleurs. Mais qui pouvait bien avoir envie de mon collier ? Il était en toc et il marquait souvent mon cou en bleu, et il n'y avaient que moi et Céline qui connaissions sa signification.

Je sentis le regard de Connor sur moi mais j'avais pas eu la force de lui rendre son regard. J'étais vraiment sur une autre planète.

Je l'entendis souffler. Il se leva.

"C'est bon casses-toi. Par la porte cette fois."

Louis hocha la tête et sortit de chez moi en courant. Connor se rassit et posa sa main sur mon dos pour le frotter avec douceur et délicatesse.

"Ça va aller ? Le collier, il a une valeur sentimentale j'imagine ?"

Je hochai la tête. Je sortis de ma planète de la pensée et regardai Connor.

"Alors qu'est-ce que t'en penses ?" demandai-je.

"Il ment. Pas sur tout, mais il ment, il ment quand il dit qu'il ne connaît pas la personne qu'il l'a envoyé. Quand il dit qu'il ne savait pas que c'était chez toi et quand il dit qu'il ne sait pas ce qu'il va recevoir en échange. Sur le collier je pense qu'il dit la vérité. T'as dis que Louis était le copain de Céline ?"

Je hochai la tête.

"Je m'en vais réfléchir à tout ça. Je t'appelle quand j'ai du nouveau."

Il se leva et commença à sortir de la cuisine.

"D'accord." j'avais parlé si doucement que j'étais presque sûre qu'il ne m'avait pas entendue.

Mais il s'arrêta dans l'encadrement de la porte et se retourna vers moi.

"Tu veux que je reste peut-être ?"

Je haussai les épaules.

"Viens."

Il me pris la main et m'emmena dans ma chambre. Il rangea un peu ce que Louis avait dérangé et ouvrit le lit. Il se s'assit dessus et me signe de venir s'asseoir à côté de lui, ce que je fis. Il nous couvrit avec la couverture et me fit poser la tête sur son épaule. Mon téléphone sonna et j'avais trois messages de Luke.

Luke : Ava ?

Luke : Oh ?

Luke : Je suis désolé. Je sais que j'aurai dû être là pour toi, maintenant que tu me parles plus je me dis bien que tu devais bien avoir quelque chose de grave, répond moi

Je levai les yeux au ciel et décidai de ne pas y répondre.