24. Mélodie curative

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Le lendemain, le petit démon fut réveiller par les quintes de toux du jeune homme qui avait attraper sa maladie pendant la soirée. L'esprit encore embrumé par ses songes, il se redressa lentement, la couette entre ses mains chétive, en baillant. Quand il finit par se tourner vers le plus grand, il put découvrir, sans surprise, son état fiévreux. Il toussait et éternuait avec agacement, une dizaine de mouchoirs s'étalaient autour de lui alors qu'il tentait de déboucher son nez rouge par tout les moyens. Le plus frêle murmura, mi réveillé :

— Je t'avais prévenu...

Pour seul réponse le brun grogna légèrement avant qu'une nouvelle quinte de toux ne décide de se manifester.

— J'aime pas être malade, grommela-t-il après que sa crise se fut terminer.

— Tu veux que j'aille te chercher un gant de toilette pour ton front ? demanda-t-il en reboutonnant sa chemise qui était restée ouverte.

— Oui mais fait gaffe que mes parents voient pas le gant voler, marmonna le lycéen avant de s'emmitoufler dans sa couette.

— Pas de problème.

À ses mots, le petit démon se leva et embrassa le front brûlant du lycéen qui commençait à légèrement l'inquiéter. Puis, il le laissa seul pour rejoindre la salle de bain, et cela, simplement en se téléportant vers celle ci, évitant ainsi de se faire repérer par ses parents. Il attrapa un gant et l'humidifia avant de se téléporter de nouveau dans la chambre du jeune homme. Il s'approcha du lit ou le brun était allongé et lui déposa le gant humide sur le front

— Merci bonhomme, murmura le gamer sans pour autant ouvrir les yeux.

— De rien, marmonna-t-il en se blottissant soudainement dans les bras du lycéen.

— Tu vas être malade si tu restes avec moi, fit le garçon en entourant cependant la frêle silhouette de celui qu'il aimait.

Il était toujours torse nu mais avait pourtant excessivement chaud pour un début de mois de novembre.

— Je m'en fiche, je le suis déjà, souffla le petit être démoniaque.

— On dirait moi hier soir, souligna le lycéen en déposant un bisou sur le front de l'être cornu.

— Hmf..., grogna-t-il seulement.

Les deux amoureux passèrent ainsi la matinée dans les bras l'un de l'autre à discuter tranquillement. La fièvre du plus grand n'avait toujours pas disparu lorsque sa mère entra dans sa chambre pour le réveiller. Lorsqu'elle vit son fils emmitouflé dans sa couette mais totalement réveillé elle s'approcha. Elle remarqua rapidement que le jeune homme était malade.

— Tu es malade ?

— Moui, marmonna le brun en relevant son visage, il put sentir que le démon disparaissait pour éviter toutes mauvaises surprises.

— Mon pauvre, reste là, je vais te chercher un médicament, fit sa mère inquiète avant de repartir.

Sa vue se brouilla légèrement alors que sa mère se précipitait hors de sa chambre. Il eut un moment d'absence et Virginie fut obligé de le secouer pour qu'il ne tombe pas inconscient. Elle lui tendit un verre d'eau ainsi qu'un comprimé et le laissa l'avaler.

— Tu veux que j'appelle le médecin ? demanda-t-elle toujours inquiète pour son fils.

— Non non c'est bon, grommela-t-il.

— Je te laisse mais surtout n'hésite pas à me prévenir si ça ne vas pas mon grand, fit la femme avant de remettre la couette de son fils en place et de quitter la pièce. Je t'apporte à manger ?

I m your darkness [yaoi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant