Le supplié

Tout reconstruire

CHAPITRE 16 : Tout reconstruire
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Depuis le meurtre de Neville, des énormes changements avaient étés vus à Poudlard. Les élèves étaient retournés chez eux le temps de l'enquête. Hermione était retourné chez elle avec ses parents. Elle ne leur parlait plus beaucoup mais Dumbledore avait expliqué les principales causes de son silence. Des sorts étaient jetés sur sa maison pour garantir sa sécurité en cas d'attaques. Des sorciers passaient tous les jours faire une ronde dans son quartier. Elle se sentait emprisonnée mais un peu plus en sécurité, quoi qu'elle doutait de la fiabilité des quelques sorts de protection face à un sortilège de magie noire. Chaque jour, elle recevait des hiboux de Drago. Elle reçu aussi des hiboux de Ginny, seulement Ginny et Drago mais cela lui suffisait amplement. Elle passait le temps en révisant ses cours.
Elle travaillait en ce moment même sur l'histoire de la magie quand un hibou cogna sur sa fenêtre. Elle lui ouvrit et prit le petit mot entre ses pattes.
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"Chère Hermione,
Comment vas tu ? Au fil des jours, je commence à reprendre le cours de ma vie et j'espère que tu fera de même.
Harry est venu au Terrier hier et il va y passer la plus part du temps je pense, j'aurais tant aimé te voir mais ces deux gros nazes sont toujours fourrés ici.
Ronald s'est beaucoup rapproché de cette Sertia dont il n'arrête pas de  parler, d'après lui, c'est la femme de sa vie. Il est vraiment stupide. Il lui envoie des lettres tous les 2 jours et elle a l'air de répondre puisqu'il continue à envoyer des lettres. On ne se parle plus beaucoup avec Harry, en fait, je ne lui parle plus. Et c'est bien mieux comme ça.
Fred et George ont réussis à créer des bonbons pour le sommeil. Ils sont très bien, j'en prend dès que je penne à m'endormir, je te les conseille vivement. Je t'en ferais parvenir dans quelques jours, ils n'en ont plus en stocks, c'est vraiment parti très vite avec les événements récents. J'attends ton hibou.
     
            Mes plus sincères sentiments.
                                            Ginny."
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Elle relut une seconde fois la lettre et s'arrêta sur les mots "Ronald s'est beaucoup rapproché de cette Sertia..."
Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi cela l'énervait mais le fait qu'une autre fille qu'elle, puisse s'approcher de lui paraissait impossible, pas que personne ne voulait l'approcher mais qu'il n'était pas du genre "en couple".
Elle commença à griffonner une réponse à sa meilleure amie, enfin, réfléchit - elle, sa seule amie.
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"Très chère Ginny,
Je vais plutôt bien, merci pour tous tes conseils, je me demande ce que je ferais sans toi.
Mes parents continuent de me poser des tas de questions auxquelles je n'ai aucune envie de répondre, ils pensent que j'ai besoin de parler, c'est ce qu'a dit le médecin moldu, mais je ne rêve que de silence ! J'ai de plus en plus du mal à m'occuper, je crois que je connais le livre de l'histoire de la magie par coeur. Ma mère veut que l'on plante des fleurs dans mon jardin, elle veut aussi que j'aille au parc de mon village, elle dit qu'il faut voir du monde, mais je suis terrifiée à l'idée de sortir de chez moi. Elle ne comprend donc pas qu'on me traque ! Je sais que je ne devrais pas lui donner la faute mais elle ne comprend rien.
Je reçois tous les jours des lettres de Drago, il me dit que tout va bien mais cela doit être si dur de retourner chez lui sans son père. Il ne m'a pas envoyer de lettre hier, je me dis que sa chouette s'est peu être perdu et cela me console.
Je commence à croire que nous ne retournerons jamais à Poudlard et cela me terrifie. Je crois que je vais devenir folle si je reste ici trop longtemps.
J'ai reçu une lettre il y a quelque jours de Dumbledore, d'après lui, il tienne peut être le coupable mais n'en sont pas certains. Il n'est pas sûre de pouvoir rouvrir l'école.
J'espère te voir bientôt !
 
                      Tu me manques beaucoup.
                                                    'Mione."
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Elle accrocha sa lettre aux pattes du hibou et le relâcha, elle le regarda voler jusqu'à qu'il disparaisse dans l'horizon.
Elle reprit son étude jusqu'au soir. Un grand bruit sourd la fit relever la tête, une chouette noire venait de foncer dans la fenêtre.
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- Malgard  ! S'écria Hermione avec soulagement en aperçevant la présence de la jeune chouette de Drago.
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"Hermione,
Nous devons arrêter de nous parler et de  nous voir, j'en suis malheureux à un point que tu n'imagine pas mais tu es en danger avec moi, ne répond pas à cette lettre.
Pardonne moi, un jour tu me remerciera d'avoir fait cela.
Je ne cesserais jamais de t'aimer.
                                                              D."
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Elle pleura doucement, elle ne comprenait pas pourquoi il lui avait dit cela. Elle n'avait que lui, elle tenait debout grâce à lui. Elle ne répondit pas à sa lettre comme il lui avait demandé mais elle pleura toute la nuit et quand à 4h du matin, sa mère vint demander ce qu'elle avait, elle lui raconta tout. D'habitude, elle n'acceptait pas son aide mais elle savait très bien qu'elle avait besoin de sa mère. Elle  se coucha à ses côtés et écouta soigneusement chaque mot de sa fille.
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- Maman ?
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- Oui ma chérie ? 
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- Chante moi cette chanson que tu me chantait étant petite.
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-         Oh mon enfant,
          Dors, dors, tu ne crains rien.
         Tes yeux doucement se fermeront.
         Et tes rêves te porteront
         Oh mon enfant, mon petit.
         A ton réveil demain matin,
         Je serais là ne t'en fais pas.
         Ferme tes douces paupières
         Et compte, compte les moutons.

Hermione écouta chaque parole et s'endormit dans les bras de sa mère tel le petit bébé qu'elle fut.