Nda: j'aimerais être claire depuis le début, beaucoup de personnes n'aiment pas petra, et c'est votre choix donc je n'ai rien à redire là dessus, mais personnellement, c'est l'un de mes personnages préférés et j'apprécie grandemnt sa gentillesse, alors je préfèrais que vous évitiez les commentaires désagréables à son propos dans l'un de mes levixreader, voilà c'est tout! Bonne lecture!
Pdv reader
Le caporal-nain chiant se dirigea vers son bureau et je le suivis avec un agacement que je ne cherchais pas à disimuler. Il s'assit et se racla la gorge pour parler sans avoir la politesse de m'enviter à prendre place en face de lui.-"tu peux m'expliquer ce que tu foutais dans ce couloir?"
-"si on n'a plus le droit de marcher dans les couloirs maintenant... La prochaine fois faudra penser à m'interdire d'aller aux chiottes aussi."
-"je ne parle pas du fait de marcher dans les couloirs, tu as cassé le bras d'un soldat je te signale! Quelque soit la cause, cette réaction est beaucoup trop violente! Et en regardant ta fiche dans les archives j'ai vu que ce n'était pas la première fois que tu faisais preuve d'un excès de violence, il faut que tu apprennes à te contrôler, car sinon, je t'assures que tu le regretteras ammérement."me lanca t-il tout en me pointant d'un index menaçant.
-"c'est juste des os, on en a deux cents six, il peuvent bien se passer d'un ou deux, c'est pas la fin du monde!"répliquais-je.
-"tu es malade ma parole! Faut que tu te fasses soigner! Quand est-ce que tu comptes comprendre que porter ce tatouage ne te donne pas tout les droits du monde?!"il avait haussé le ton et s'était levé.
-"je te demande pardon? Qu'est-ce que le tatouage vient foutre dans cette discussion?!"
-"tu le sais autant que moi, ce tatouage prouve qu'il y'a encore une tueuse au plus profond de toi, et on dirait que tu ne cherches pas à la refouler, ce que tu as fait aujourd'hui le prouve."
-"non mais quand est-ce vous compter comprendre que c'est moi la victime içi? Je ne fais que me défendre!"
Cette discussion n'avait ni queue ni tête et commençait à m'énerver sérieusement. Quoi qu'il se passe, il trouvent toujours un moyen de mettre ceci sur le compte de mon passé, comme si j'étais la seule à avoir été un monstre avant de changer. J'avais haussé la voix moi aussi, notre échange était tellement bruyant que je pouvais sentir le regard des soldats qu'il a alarmé et qui nous fixaient à travers l'entrebaillement de la porte.
-"baisses d'un ton avec moi, n'oublies pas que je suis ton supérieur!"
-"et toi n'oublies pas d'aller de faire foutre!"
Je sortis en claquant la porte de toutes mes forces, tout les regards étaient braqués sur moi, et ça avait le don de m'irriter encore plus.
-"je compte jusqu'à trois, si un connard ou une connasse est toujours devant moi, je jure que je lui crevrais les yeux avant de l'éventrer et de l'étrangler avec ses tripes!"
Je n'avais même pas commençer le décompte que toutes les personnes avec un instinct de survie aussi minime soit-il avaient désertés le couloirs. Mes pas me gidèrent vers le toit, et vu ma chance pourrie, le ciel était nuageux aujourd'hui. Je m'assis tout de même sur le rebord duquel plusieurs briques s'était détachés et qui s'était effrités sous l'effet du temps, le pieds dans le vide et le regard embué de larmes.
Voilà ce qui arrive quand la coquille s'ouvre, je finis toujours par me faire du mal. Cette fois, j'avais l'espoir un peu fou de trouver des personnes qui ne me jugeront pas et qui au contraire, m'aideront à faire une croix sur ce que j'étais, mais c'est impossible on dirait, je n'aurais jamais droit à une nouvelle chance. Une collère folle me saisit et je me mis à abbatre mes poings avec rage sur le mur le plus proche. Je sentais un liquide chaud couler le long de mes doigts pour finir sa course en s'écrasant sur le sol dûr.
Après avoir déversé une grande partie de ma rage sur le pauvre mur, je regardais ma main toute écorché avec dégoût, je suis un monstre, un danger public, je ne mérite pas de vivre. Je fixais le vide qui s'étandait sous mes pieds avec hésitation, et alors que l'envie de rompre l'espace qui me séparait du sol se faisait plus grande, une main se posa sur mon épaule, me sortant de ma "rêverie".
-"[t/p]! Ça fait un bon bout de temps que je te cherche!"
-"va t'en petra, maintenant."tranchais-je séchement.
-"c'est ça, tu peux rêver!"dit-elle en s'installant à mes côtès, "je vais être honnête avec toi, je ne vais pas te dire que je comprends ce que tu ressens parce que c'est impossible, je n'ai même aucune idée de ce que tu ressens, et je ne te demande pas de t'ouvrir à moi, je sais bien que tu ne vas pas me faire confiance alors qu'on vient de se rencontrer aujourd'hui, mais en tout cas, sâches que si un jour tu as besoin de quelqu'un, je serais là. Peut être que tu ne viendras pas me parler ou te plaindre auprès de moi. Peut être que je devrais attendre un jour, une semaine, un mois ou même une année, mais je peux t'assurer que je serais là pour toi, car tout le monde mérite des amis, et que tu n'as rien à envier aux autres. Voilà ce que j'étais venue te dire, j'espère qu'on sera de bonnes amies dans le futur!"dit-elle avec un sourire radieux.
Pour la première fois de ma vie, je la retenais par le bras alors qu'elle comptait s'en aller, et marmona un ample "merci". Elle m'aida à me lever et tendit son auriculaire en ma direction.
-"amies?"me demanda t-elle en remuant son doigt.
-"amies."
Ce jour là, le ciel s'était éclairci, laissant place à une magnifique lune, et c'est sous sa lumière que je me suis fais ma première amie.
Ohayo!
Comment vont mes petits nekos? Voici un nouveau chapitre! J'espère qu'il vous a plu et en attendant la suite, dîtes moi tout!
~caporal neko
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Kuro Neko (levixreader) [EN PAUSE]
Fiksi PenggemarElle, c'est une tueuse d'état, connue pour être une machine à tuer. Lui, c'est un voleur des bas-fonds, connu pour être le chef d'un puissant groupe de trois pilleurs. Ils se rencontreront un jour, et alors qu'ils croyaient qu'ils ne se reverraient...