AOC

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Par Stefette, d'aprés une idée de FEARSTHETIX. Merci beaucoup à toi pour ta participation. ❤❤❤
Vous aussi n'hésitez pas à nous envoyer vos idées d'écriture c'est avec plaisir qu'on verra ce qu'on peut faire. 😘😘

Je pose le pied sur le sol marseillais et j'inspire un grand coup. Cela fait cinq longues années que je ne suis plus venue dans le sud de la France, ce même sud qui m'a vu naître et grandir jusqu'à ce que je décide de partir m'exiler au Québec après y avoir trouvé un boulot deux fois mieux payé qu'en France, et huit fois plus intéressant surtout.

-Ma chérie ! M'interpelle Tomas alors qu'il est déjà trois bons mètres devant moi.

Sa voix me sort de mes pensées et je m'empresse d'aller le rejoindre. J'attrape sa main et le dirige vers le lieu de rendez-vous que Maxime m'a fixé, il a été adorable et s'est proposé de venir nous chercher à la sortie de l'aéroport Tomas et moi. Ca fait près de dix-huit mois que nous ne nous sommes pas vus, mais nous restons tout de même en contact régulier grâce à Snapchat, Instagram, WhatsApp et autres réseaux sociaux.

A mesure que je m'approche de notre point de rencontre, je sens une petite boule d'excitation monter en moi. Maxime, Mikael, son frère, et moi étions inséparables lorsque nous étions enfants et ce jusqu'à ce que je parte pour le Québec. Mon départ rajouté au reste de ce que nous vivions à l'époque a clairement cassé la relation que Mikael et moi entretenions, par contre celle avec Maxime est toujours intacte.

-Et alors, tu passes devant les potes et même pas tu fais attention ? Cette voix me fait me retourner instantanément, et c'est le grand sourire de mon ami d'enfance qui m'accueille. Je lâche mes valises pour lui courir dans les bras, il m'attrape au vol et me serre fort contre lui pendant de longues secondes, avant que l'on réussisse à se séparer.

-Le Québec te réussit de mieux en mieux, t'es toute belle, me dit Max.

-Toi par contre la grisaille parisienne ça te convient mal, sans déconner, t'es tout blanc, on dirait un cadavre, on est en juillet quand même, faudrait penser à bronzer, je lui rétorque en riant.

-Eh ben toi, t'es toujours une conasse ! Me répond-t-il un sourire aux lèvres, je secoue la tête.

-La conasse n'est pas venue les mains vides. Je me tourne vers Tomas. Tom, je te présente Max, Max, c'est Tom, dont je t'ai parlé. Mon ami et mon chéri se serrent la main.

-Par contre, moi c'est Jek, y'a que ton emmerdeuse de copine qui peut m'appeler par mon vrai prénom, sinon Jek ou Jekhyl, je préfère. Tomas lève un sourcil.

-Tu as un vrai prénom et un autre qui ne l'est pas ? Demande-t-il, visiblement légèrement perdu.

-Laisse tomber chéri, c'est juste... Laisse tomber, je lui dis en riant avant que nous montions dans la voiture. Je prends place sur le siège passager alors que Tom s'assoit à l'arrière.

-Bon, là je vous amène directement à la villa, comme ça vous pouvez vous préparer, pépère, le temps que tout le monde arrive,, et vers vingt heures j'irais chercher le roi de la fête à la gare.

-Ok, et il y aura qui alors ?

-Toute la clique de l'époque, Momo, Yas, Jay, Vince, Fab, Yaya, Soso, Dan, ils ont tous fait le déplacement. Y'aura aussi quelques cousins et ses gars de Paname, sans compter les meufs et les keums des uns et des autres.

-En gros, on sera beaucoup quoi.

-Oh oui ! Ça t'embête ? Il sourit face à la route, et je comprends qu'il se fout de moi. Je ne suis pas la personne la plus sociable qui soit lorsqu'il s'agit de faire de nouvelles rencontres. Il faut que je connaisse un minimum les gens avant d'être une personne souriante et agréable.

One shotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant