AOC Vol.2

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Par Stefette.

Suite à de grosses menaces proférées envers ma personne, je vous livre ici la suite de AOC, en espérant que ce one shot saura satisfaire même les plus exigeantes. Plein de bisous et à trés vite!!!

Quatre mois.

Je tire une longue latte sur mon oinj.

Quatre putains de mois.

J'expire profondément.

-Bon ça ! T'as vu comment j'ai botté le cul de ton reuf ? Me demande Eff en s'affalant à ma droite sur le canapé.

-Ouais, j'ai vu, je lui réponds platement avant de tirer une nouvelle taffe.

-Ben cache ta joie ! Me dit Eff en levant les yeux au ciel.

Jek s'assoit à ma gauche.

-Non mais laisse, il est en bad là, comme à peu près trois fois par semaine le soir de son anniversaire.

Eff se penche légèrement pour mieux voir Jek, malgré que je sois entre eux.

-Laisse tomber, je sais ! J'en peux plus de le voir comme ça, avec son air de chien battu là. Il me prend le joint des mains.

Je les regarde l'un après l'autre.

-Vous avez fini de parler de moi comme si j'étais pas là ?

Jek hausse les épaules alors qu'Eff s'enfonce à nouveau dans le canapé.

-En même temps, avoue que t'es relou, reprend Jek.

J'expire bruyamment.

-Si tu crois que ça me fait plaisir d'être comme ça, je dis à voix basse.

- Ben, reprends-toi, mec, alors ! Me lance Eff. Je ne réponds rien et me contente de récupérer mon spliff de ses mains.

Comme si j'avais pas essayé de me reprendre. J'ai fait ce que j'ai pu pour réussir à l'oublier.

Je me suis mis la misère à bosser comme un iench pendant des jours au stud', mais ça n'a pas marché.

Je me suis mis la race comme jamais plusieurs soirs de suite, mais ça non plus, ça n'a pas été efficace.

J'ai contacté des vieilles copines pour m'occuper d'elle comme il se doit, et ça, ça a encore moins marché que le reste. Y'en a même une avec laquelle j'ai pas réussi à bander, juste parce qu'elle était blonde, et que j'arrêtais pas de me dire que les cheveux brun de ma princesse me maquaient. Faut être vraiment un sacré connard pour penser ça à ce moment-là, ou alors un sacré canard ? En même temps quand il s'agit d'elle je suis un peu des deux. Putain, je me désespère.

-Bon, on va pas passer la soirée à parler des problèmes de mon névrosé de reuf. Jek se lève. Vous venez avec moi à la soirée d'Ophélie ?

A peine Jek a finit de prononcer sa phrase qu'Eff se lève.

-T'as vu la paire de eins de ta pote Ophélie ? bien sûr que je viens moi !

Jek rit légèrement, puis il se tourne vers moi.

-Et toi, le dépressif, tu viens ?

J'en n'ai pas franchement envie, mais d'un autre côté j'ai pas non plus envie de rentrer chez moi comme un con.

-Ouais, c'est bon, le dépressif vient aussi, je souris et me lève.

On enfile nos vestes et on part dans le froid parisien de ce mois de Novembre.

One shotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant