Y perdre des plumes

Chapitre 1 : Je ne suis pas un oiseau

Bonjour Bonsoir !

Petite note : ce chapitre est le seul et unique de cette fiction à comporter un switch de Point de vue. Une idée un peu bête que je n'ai pas trouvé comment rectifier à la réécriture. En espérant qu'elle apporte tout de même un petit quelque chose à l'histoire.

Bonne lecture ! ;)

Lia

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J'ouvris mon casier d'un mouvement sec et brusque, espérant donner malencontreusement un coup au boulet à mes côtés, et lui faire sauter quelques dents au passage... sans succès.

- Sasuke, je t'aime bien, le problème c'est que tu es un peu trop collant en ce moment...
- C'est vrai ?
- Quoi ? Que tu es collant ?
- Non, ça, c'est juste un nouveau moyen pour t'agacer. Je parlais du fait que tu m'aimes bien.

Un sourire sardonique étira ses lèvres sans que ça ne me surprenne le moins du monde. Est-ce qu'un jour, sa maigre caboche sera capable de cerner le concept d'ironie vous croyez ?

- Dis-moi Sasuke, si je te dis que j'aimerais voir tes tripes répandues sur la chaussée... Est-ce que ça refroidirait tes ardeurs ?
- Probablement pas...

Arf ! Bon sang, retenez-moi ou mon histoire se terminera derrière un parloir !

- Tu me casses les.... Les...
- Les... ?
- Putain, t'as fait foirer ma répartie... C'est pas bon pour mon moral ça, tu sais ?

Un bref ricanement passa ses lèvres.

- Je te ferais dire que ta répartie est foireuse depuis le début de la journée. À croire que tu as encore donné des vacances à tes neurones. Ça devient une habitude...

Soyez témoin que ce type est bien loin de l'innocence que me vantent maintes personnes, et que mes réactions ont une légitimité non reconnue, mais foutrement véridique ! Il me cherche, chaque jour, chaque heure, chaque minute de nos longues journées de cours. Si ça ne tient pas du démoniaque ça tout de même...

- Je vais t'écorcher la face Uchiwa.
- Sakura, réfléchis un peu, Kin et Yuya sont à trois mètres de nous. Tu serais torturée et jetée aux chiens bien avant de pouvoir poser un doigt sur moi.
- En l'occurrence, là, la torture, c'est ton ego mon vieux !
- Certaines personnes ont les moyens d'être confiantes, que veux-tu ? soupira-t-il à peine convaincu par ses propres propos.

Ben tiens, t'as aussi les moyens d'arrêter de me faire chier mais là, étrangement, y'a plus personne...

- En attendant, tu as surtout les moyens de te prendre un râteau.
- Par qui ?
- Par moi.

Je claquais la porte métallique de mon casier et tournais les talons sans attendre sa réaction. Comment avais-je pu tomber en pâmoison ne serait-ce qu'un seul instant devant ses petits airs supérieurs ? Oui, bon, d'accord, je savais comment... Ce que j'ignorais par contre, c'était comment cette attitude était passée du supportable à l'agaçant. Pour ça, interrogez mon cerveau, vous aurez peut-être une réponse dans un siècle.
Bref, trêve de manipulation neuronale inutile, j'avais une interro à passer.

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Sasuke regarda la jeune fille disparaître dans la marée humaine qui régnait dans les couloirs à cette heure.