One Hundred | Tome 2.

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|June|

Je sens une main attraper mon avant-bras et je m'arrête brusquement, me dégageant de son emprise avant de me tourner vers Le Brun.

— Qu'est-ce que tu veux ? Je demande, froidement.

— Je... Je suis désolé, June. Il marque une pause. Je sais que j'aurais dû être là mais je devais la retrouver.

Les larmes me montent aux yeux à la seconde où je commence à parler.

— Elle est partit de son pleins gré. Elle savait ce qu'elle faisait quand elle tiré sur ce levier. Elle savait que ça me blesserait. Mais elle l'a quand même fais. Et tu es partie la chercher.

— June.

Je lève la main pour lui dire de se taire, je n'ai pas finis de lui dire ce que j'ai à dire.

— Laisse moi fini. C'est vraiment trop dur de t'aimer Bellamy. Je suis certaine que tu m'aimes, j'en suis même sûre à 100% mais tu ne m'aimes pas comme moi je t'aime. C'est finit, tout est finit. Et rien de ce que tu pourras dire ou faire ne me feras changer d'avis.

Mes yeux s'embuent de larmes et je ne peux pas rester une seconde de plus en face de lui. Il ne dit rien. Je me retourne alors, marchant rapidement pour éviter d'éclater en sanglots maintenant.

Mon coeur se serre tellement que j'ai peur qu'il se brise en mille morceaux. Je rentre dans une pièce et m'enferme dans celle-ci en pleurant. Je sors la lettre que j'ai réussi à garder, je ne sais pas comment d'ailleurs. Cette lettre qu'il ma écrit quand j'étais enfermée dans l'Arche où il me disait qu'il m'aimait. Tout ça n'était qu'un mensonge...Et la seule chose à faire et qu'elle disparaisse. Je prends le briquet dans mon poche et je l'allume avant d'approcher la lettre du feu. Celle-ci prend feu et tout disparaît en un instant.

| Bellamy |

Mon cœur se brise encore en repensant à ce qu'elle m'a dit , elle m'a quitté. Je ne peux m'en prendre qu'à moi même mais ça fait mal, tellement mal... J'aurais dû la retenir mais je la connais, elle a besoin d'être seule.

— Je ne peux pas te pardonner...

Je prends mon second verre que je bois cul sec et je soupire en voyant Pike arriver.

— Ce n'est pas le moment.

Il ne m'écoute pas et s'assoit en face de moi, croisant ses bras.

— Je viens de te dire que ce n'était pas le moment. Je grogne en lui lançant un regard noir.

J'attrape la bouteille à côté de moi pour me servir un autre verre. Il n'y a que ça qui me fasse du bien pour le moment.

— J'ai entendu ce qu'il s'est passé avec ta copine.

Je lève les yeux vers lui, comment il peut savoir ? Puis merde, j'en ai rien à foutre. Tout le monde peut bien être au courant.

— Parlons plutôt du Mont Weather. Je sais que tu penses que c'est de ta faute. C'est pourquoi tu t'es résigné ?

Je hoche la tête, je ne veux plus être garde. À cause de moi plus de 46 personnes sont mortes là-bas. Encore. Je bois mon autre verre. June a faillit mourir à cause de moi.

— Tu as raison. C'était de ta faute.

Je lève les yeux vers Pike, il n'est pas censé me dire que ce n'était pas ma faute justement ?

— Mais c'était ma faute aussi. Toutes les vies que nous avons honorées au mémorial ont été perdues parce que l'on a fait confiance à un natif et sur ce point June avait raison.

Malheureusement je crois qu'elle a souvent raison et je ne sais pas l'écouter quand il le faut.

— Je t'ai embarqué là-dedans, je la connaissais et je me suis porté garant. Je réponds, après un moment.

C'est vrai, je faisais confiance à Echo. J'ai cru qu'elle était de notre côté. Je m'en veux tellement. Car toutes les personnes mortes dans le Mont Weather reposent encore sur mes épaules. Je ne peux plus le supporter.

— Tu n'as pas à porter cette responsabilité seul. Je savais de quoi ils étaient capables mais j'ai baissé ma garde une journée et 35 de mon peuples sont morts.

Il attrape un verre et se serre à boire avant de le lever vers moi.

— Plus jamais. Murmure-t-il.

Je le regarde quelque secondes avant de finir par lever le miens à mon tour.

— Plus jamais.

Plus jamais je ne laisserai des gens mourir, plus jamais je ne tomberais amoureux et plus jamais je laisserai tomber ma sœur.

— Kane est un homme bon et je sais que tu es proche de lui mais il ne croit pas que l'on est en pleine guerre. Ils pensent que les natifs peuvent contrôler d'autres natifs.

— Qu'est-ce que tu ferais toi ? Je lui demande.

— D'abord, ce que je ne ferais pas c'est attendre qu'ils nous attaquent. Mon éclaireur m'a dit qu'ils ont 300 guerriers et pas un seul pistolet entre les mains. Dix hommes bien motivés avec des armes automatiques est tout ce qu'il faudrait. Il marque une pause. La bonne Nouvelle est que j'ai les hommes.

Je regarde autour de moi pour m'assurer que personnes n'écouter avant de regarder Pike à nouveau.

— Attends, tu me demandes de t'obtenir des armes ? C'est de la pure trahison.

— C'est de la survie. Les Natifs dehors vont attaquer ce camp et nos chefs ne font rien. Maintenant nous avons l'élément de surprise et si nous attendons nous mourons. S'ils veulent appeler ça une trahison je suis prêt à en subir les conséquences pour sauver notre peuple et toi ?

Je réfléchis quelques secondes, je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Mais la dernière fois que nous avons fais confiance aux terriens, Finn est mort et on nous a trahis. À nous de prendre notre revanche. De toute façon je n'ai plus rien à perdre.

— Ok. J'en suis.

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