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|June|

Mes pieds se stoppent brusquement, mon coeur loupe un battement. Merde. M

— Pardon ?

— Les autres ont tous votés pour Pike et non pour Kane. Il est donc le nouveau chancelier et du coup ils sont partis voir les terriens autour du camp. Ils viennent de revenir et vu l'état de leurs vêtements ce n'est pas bon du tout.

J'écarquille les yeux et je mets à courir vers la sortit de l'Arche suivit par Raven qui elle, marche à cause de sa jambe. D'ailleurs, il faudrait que j'aille voir Abby à propos de ça.

Je mets mes mains dans mes poches, j'ai encore quelques tremblements quand je suis à l'extérieure. Mais ça va beaucoup mieux. Je suis confiante.

— Écoutez tous. Il y a 24h, vous m'avez élu chancelier. Chacune de mes décisions depuis et celles à venir seront pour atteindre un but. La création d'une Arkadia autonome, prospère et sûre !

Il s'arrête, regardant autour de lui durant quelques secondes.

— Vous vous demandez ce qu'est Arkadia, et bien c'est le nouveau nom du camp. June's camp n'existe plus, pour la simple et bonne raison que June n'est pas notre sauveuse et tout le monde ici est d'accord avec moi. N'est-ce pas Bellamy ?

Je serre les poings, qu'est-ce que j'ai à faire dans cette histoire ? Je veux dire, j'ai rien demandé moi. Il essaye juste de mettre Le Brun en rogne. Et ça a l'air de fonctionner. Car quand je pose mes yeux sur Bellamy, il semble énervé. Mais il l'a suivit quand même.

— Donc ce matin, sur un champ boueux notre peuple a payé le prix de ceux qui nous ont été enlevés en envoyant un message aux Terriens. Cette terre est à nous maintenant. Résistez et vous serez renvoyés par la force. Combattez et vous serez récompensés par la mort.

J'écarquille mes yeux, horrifiée. Je savais qu'il s'était passé quelque chose de grave. Mais de là à imaginer ça. Mon dieu. Bellamy fait partit de ça, je n'arrive pas à y croire. Je m'approche de Pike le plus possible et je le regarde en croisant les bras.

— Tu n'es pas digne d'être un chancelier ! Je m'écris.

Pike me regarde et hausse un sourcil. Je n'ai plus rien à perdre de toute façon alors autant me révolter.

— Parce que Kane qui nous a tous mentis est digne de l'être peut-être ?"

— Beaucoup plus que toi ! Tu as tués tout ces terriens innocent pour la simple et bonne raison que tu ne les vois pas comme nous ! Mais Lincoln ici présent est un terrien et il a toujours était avec nous pour nous protéger et Kane, lui la compris.

— Je ne crois pas t'avoir demandé ton avis. Tu es en colère parce que ton prénom n'est plus sur ce camp mais...

Je ris jaune. Il croit vraiment que c'est ça qui est important ? Bordel il a tué des innocents.

— Je m'en fiche d'avoir mon prénom ici ! J'en ai strictement rien à faire et tu as raison sur ce point, je n'ai sauvé personne et j'en suis consciente ! Mais tu n'as pas le droit de remuer le cerveau des autres pour...

— June ça suffit.

Surprise. Je m'arrête de parler. Bellamy se tient près de moi, un regard noir dans ses yeux. Je n'y crois pas. Je ne peux plus me retenir.

—  Tu n'es pas mon chef, je fais encore ce que je veux. Tu veux devenir un meurtrier ? Honte à toi Bellamy. Mais tu sais quoi, je préfère être morte que devoir tuer des innocents.

Je me tourne à présent vers Pike qui me regarde me mettre en scène devant tout le monde. C'est bizarre, pour une fois personne n'ose ouvrir sa bouche. Alors que quand Abby était aux commandes, tout le monde avait son mot à dire.

— Qu'elles que soit les conséquences qu'il y aura je me battrais jusqu'au bout et vous ne pourrez pas m'en empêcher.

Je tourne les talons, prête à partir d'ici mais je suis arrêté par deux gardes qui se placent devant moi. Je hausse un sourcil en les observant. C'est quoi ce bordel ?

— Enfermez-la. Ordonne Pike.

Ils m'agrippent ferment par les avants bras, m'empêchant de bouger. Mais j'essaye de me débattre comme je le peux.

— Laissez moi ! Vous n'avez pas le droit de faire ça ! Je m'écris, hors de moi.

— Je suis le chancelier ! J'ai tous les droits June.

— Allez vous faire dériver !

Les gardes me tirent vers l'Arche sous les regards des autres qui ne disent rien. Octavia me lance un regard qui me réconforte et qui me dit qu'elle viendra me chercher. Les gardes me poussent dans la cellule et j'arrive à me rattraper avec les mains à temps. Je me relève brusquement et je tape contre la paroi de la cellule

— Espèces de cinglés ! Faites moi sortir d'ici !

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One Hundred | Tome 2.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant