One Hundred | Tome 2.

|19|

  Nous arrivons enfin dans le village mais nous sommes arrêtés par un Terrien qui se place devant nous. 

– Vos armes. 

Mes yeux se posent sur Lincoln qui hoche la tête. 

– Nous devons les poser avant d'entrer. Dit celui-ci.

Le terrien s'arrête devant moi avec une boîte et attend. Sauf que je n'en n'ai pas.

Voyant dans l'état dans lequel j'étais, Abby et Kane ont préféré me prendre mes armes pour un certain temps.

Ils ont sûrement bien fait, j'aurais probablement fait une bêtise. 

– Je n'ai pas d'armes. Je réponds doucement.

Il agite sa boîte devant moi comme pour m'indiquer de poser mon arme. Il me bouscule presque mais je ne réagis pas. Je ne vais quand même pas donner cette satisfaction à Clarke qui observe la scène. 

– Je crois qu'elle t'a dit qu'elle n'avait pas d'armes. Dit Bellamy en se plaçant entre le Terrien et moi.

Le brun pose son pistolet dans la boîte avant de se tourner vers moi. 

– Ça va ? 

– Je me débrouillais très bien toute seule. Va plutôt aider Clarke.

Surpris, il ne dit pas un mot et j'en profite pour passer à côté de lui et suivre Lexa qui entre dans le village. Si j'étais armé, ça serait le bon moment pour la tuer pour ce qu'elle a fait à Finn. Mais je ne le suis pas alors je garde ce rêve dans ma tête. 

  Des terriens commencent à crier, je ne comprends pas ce qu'ils disent mais je pense qu'il ne sont pas contents de nous voir. Ce que je peux comprendre d'une certaine façon. 

–   Skaikru don jak eting op kom ai, ai houmon, ai goufa. Murdurers laik nou welcome hir [Le peuple du ciel m'a tout pris, ma femme, mon enfant. Les meurtriers ne sont pas les bienvenus]. Dit un homme en nous bouchant le chemin. 

Je vais devoir apprendre cette langue rapidement, parce que je ne comprends vraiment rien. Le garde de Lexa s'approche et je recule de stupeur lorsqu'il frappe l'homme.  

Je suis arrêtée par quelque chose de pointu entrant en contact avec ma peau. Je ne bouge plus, déglutissant difficilement. Tout le monde s'est regroupé en avant ce qui fait que personne ne peut voir ce qu'il se passe. 

– shof op. [ tais-toi] 

Mon cœur bat à mille à l'heure et je me sens tirer en arrière. Une main se pose sur ma bouche et je ne peux pas crier ni  me débattre à cause de l'arme contre mon dos. 

La personne me fait avancer je ne sais où et je ne proteste pas ayant peur de me faire tuer. Nous arrivons devant une maison et elle me pousse à l'intérieure. Mes genoux frôlent le sol alors que je me rattrape avec mes mains. 

Je me retourne vivement, reculant le plus possible de la Terrienne qui se tient devant moi. Je finis par me lever. 

– Qui es-tu ? Je demande en m'arrêtant.

Elle pointe son arme vers moi, un sourire aux lèvres alors je balance mon pied en sa direction. Donnant un coup à son arme qui tombe à terre. Surprise, elle ne bouge pas. J'en profite alors pour me précipiter vers la lance au sol. Mais elle me devance et se jette à terre pour l'attraper. 

Son pied s'écrase sur mon pied au moment où je parviens presque à attraper la lance. Je pousse un grognement de douleur avant de l'apercevoir au dessus de moi.