One Hundred | Tome 2.

|34|

|June|

Ça fait un jour que je suis enfermée ici et je commence a peter les plombs. Pike a décidé d'enfermer tous les Terriens. Même Lincoln est ici. Octavia et Nathan on essayer de nous sortir de là mais sans succès.

Je ne sais pas pendant combien de temps je vais encore rester ici. Mais on doit trouver une solution pour s'évader et arrêter Pike.

D'ailleurs celui-ci fait son entrée dans la pièce, accompagné de gardes. Je me lève directement en le voyant avancer, me regardant.

— Faites sortir June. Ordonne-t-il. 

Je lance un rapide regard à Lincoln avant de revenir sur le chancelier.

— Je ne sortirais pas si vous ne les faites pas sortir aussi.

— Ce n'est pas négociable June. Faite la moi sortir de là.

Alors là c'est vraiment n'importe quoi. Hier, il obligeait les gardes à m'enfermer et aujourd'hui il m'oblige à en sortir. Sauf qu'il est hors de question que je sorte d'ici sans Lincoln et les autres.

— Non. Je réponds, froidement.

Deux gardes ouvrent la grille avant de s'approcher de moi. Je recule brusquement et Lincoln s'apprête à me défendre mais l'un d'eux sors son arme.

— Ça va, c'est bon, je sors. Ne me touchez pas.

Je lance un regard noir au garde devant moi mais celui-ci m'agrippe fermement le bras avant de me tirer en dehors de la cellule. Je me laisse faire, ne voulant pas que l'autre garde se serve de son arbre.

En passant devant Pike, je ne peux m'empêcher de lui lancer un regard noir. Celui-ci, me lance d'ailleurs un petit sourire. Je vais le tuer.

— Allons-y.

Je me fais traîner dans l'ancien bureau se Kane qui est sûrement celui de Pike, maintenant. Ils me font asseoir sur une chaise et s'éclipsent, me laissant seule avec le nouveau chancelier. Je ne comprends pas, que fais-je ici ? Pourquoi m'avoir libérée ?

Pensant que Pike va s'asseoir devant moi, j'écarquille les yeux en voyant une autre personne. Mais, quoi ? Que fait-il ici.

— Bonjour, June.

Je ne comprends pas. Il était partit à la cité des lumières avec John. Enfin essayer de la trouver car pour moi, et tout le monde, ce n'est qu'un mythe.

— Qu'est-ce que vous faites là, Jaha ?

— Je dois te parler.

Ne voulant pas entendre un mot sortir de sa bouche, je me lève rapidement afin de sortir de la pièce. Je ne veux pas le voir.

— Assied-toi, s'il te plaît.

Je m'arrête devant la porte. La façon dont il a de prononcer sa phrase, me fais me poser des questions. Que se passe-t-il ? Et pourquoi moi ?

— Où est John ? Je demande alors, me tournant vers lui.

Un long silence s'installe dans la pièce et mon coeur tambourine fortement dans ma poitrine.

— Il est mort.

Mes oreilles se mettent à siffler, mes jambes trembles si brusquement que je suis obligé de m'agripper au dessus de la chaise pour ne pas tomber. Quoi ?

La rage coule dans mes veines et mon coeur se brise un peu plus aujourd'hui. Je ne peux pas y croire. Même après tout ce qu'il a fait, c'était mon ami. Mon meilleur ami.