One Hundred | Tome 2.

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|June|

Le soleil vient de se coucher et je pose mes yeux sur Bellamy qui se tient près de l'eau, tout seul. Je comprends Octavia, elle lui en veut pour Lincoln mais mon coeur se serre en le voyant triste comme ça.

Je m'apprête à me lever mais Clarke me devance et s'approche de lui. Je pousse un léger soupire et je continue à lancer de l'herbe dans le feu. Tout en regardant ce qui se passe à quelques mètres de moi. Et je retiens mes larmes lorsque Bellamy prend la blonde dans ses bras. Ils ont toujours cette complicité et ça me tue.

— Ça va ?

Je regarde à présent Jasper qui se tient à côté de moi, un sourire réconfortant sur le visage. Je hoche la tête, lui mettant sur ce que je ressens. Parce que c'est moi qui l'ai quitté. C'est de ma faute si il s'est rapproché d'une autre.

J'ouvre la bouche pour parler mais je suis interrompue lorsque des personnes arrivent en courant vers nous avec des espèces d'armes dans leurs mains.

Je lève les mains en l'air et je regarde Jasper qui tient toujours son pistolet qu'il finit par lâcher.

D'autres personnes arrivent avec Bellamy et Clarke qui sont attachés et qui ont un tissu dans la bouche.

— Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous fait le signal ? Demande un des natifs dans sa langue.

— Je suis Octavia de Skaikru, je cherche un passage sûr. Répond Octavia dans la même langue.

— Skaikru, ceux qui amènent la mort. Pourquoi devrions-nous vous offrir un passage sûr ? Demande le natif dans notre langue, cette fois.

— Lincoln. Ils nous envoie.

Le regarde du natif change du coup, et il demande aux autres natifs de détacher Bellamy et Clarke.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? Demande Le Brun.

— Je ne sais pas. Répond sa soeur.

Le natif sort une fiole et la tend à Octavia qui la prend dans ses mains, haussant un sourcil.

— Qu'est-ce que c'est ? Je demande, curieuse.

— Un passage sûr.

Il m'en tend une que je prends à mon tour puis vient le tour des autres.

— À quoi ça sert ? Demande Jasper.

Mais le natif ne répond pas.

Octavia et moi nous nous regardons avant de se lancer un regard d'accord. Puis, nous ouvrons la fiole et la buvons d'un coup.

— Octavia, June ! Attendez ! S'écrit Bellamy.

— Je fais confiance à Lincoln. Répond Octavia.

— Moi aussi.

— Si elles sont les seules à boire, elles sont les seules à partir. Annonce le natif.

Jasper bois à son tour mais j'ai comme une sensation bizarre dans mon corps. Et sans que je puisse faire quoi que ce soit mon corps tombe au sol et je finis par m'endormir.

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J'ouvre doucement mes yeux et je grogne à cause d'un mal de tête horrible. Je me redresse doucement et je regarde autour de moi, les autres sont encore en train de dormir. Nous sommes dans une espèce de boîtes avec des petits trous qui font entrer légèrement la lumière.

— Où sommes-nous putain ?

Je tourne la tête vers Bellamy qui vient de se redresser et je vois que les autres sont aussi réveillés.