[II] « Roméo & Juliette »

Chapitre 14 🌹

Mes sincères salutations les roses 🌹. Sachez que vous êtes les meilleures, force à vous. Le reste date de août donc bon [ J'aimerais avoir une pensée pour les victimes de la Rambla à Barcelone. Ça m'a fait quelque chose à mes parents et moi. Il y a même pas 1 semaine, j'y étais. En plus, Barcelone, c'est ma ville de corazón. Je me sens plus barcelonaise que lilloise, allez trouver l'erreur. Ça m'a vraiment touché. Encore une fois, c'est l'État de fils de pute qui se permettent de dire que c'est au nom de l'islam. Ça me dégoûte. J'espère que tout ces gens crameront en enfer.] S'il vous plaît, ne faites pas d'amalgame ou si vous entendez une personne faire l'amalgame de terroriste = musulmans, arabe... Expliquez leur. Si, ces personnes ne comprennent pas, c'est juste qu'ils ont un grain. Faut être unis les z'amis, y'a que comme ça qu'on puisse vaincre cette haine.

Bonne lecture.

Je sens qu'on me caresse les cheveux. J'ouvre un peu les yeux, histoire de distinguer la personne. C'est Elyas. Je le regarde.
Il a les yeux tout rouges. Il est pas lui même. Ses joues sont humides.

Elyas: Saphira, pardonne moi. Je suis désolé.

Saphira: Mais, de quoi tu parles ?

Elyas: J'ai mal agit avec toi. Je suis désolé wallah. Je voulais pas, j'ai pas fait exprès.

Je comprends vraiment pas ce qu'il me raconte. Je le regarde, j'ai l'impression qu'il a fumé.

Elyas: Je veux partir en ayant la conscience tranquille.

Saphira: Comment ça partir ? Je comprends rien Elyas.

Je sens une secousse. Je referme les yeux et les réouvre.
Je vois devant moi Yani, Amina et des personnes que je ne connais pas.

Yani: Saphira, tu me vois, tu m'entends ?

Saphira: Euh oui.

Je comprends pas ce qu'il se passe. Il y a même 2 minutes, j'étais avec Elyas et maintenant, je suis avec Yani.
Il souffle et s'assoit à côté de moi.

Yani: Amina, ramène lui de l'eau, s'il te plaît.

Amina: Pas de problème.

Je tourne mon regard sur Yani.

Yani: Tu m'as fait peur. Me fais plus ça. Je suis trop jeune pour faire une crise cardiaque.

Saphira: Yani, je comprends pas ce qu'il se passe.

Yani: T'as fait un malaise. Parce que miss n'a pas mangé ce matin et à cause de tes trucs.

Saphira: Mes trucs ?

Yani: Fais pas genre. Je vais pas te faire un cours de Svt.

Saphira: Anw la honte.

Je cache mon visage entre mes mains.

Yani: T'as pas à avoir honte hein. C'est la nature.

Saphira: Comment t'as su ?

Yani: Ce matin, ton bas de pyjama était tâché de sang. Ça a direct fait tilt dans ma tête. Mais, c'est bon. Grâce à ça, tu pourras avoir des enfants...

Saphira: C'est bon, je veux pas parler de ça avec toi.

Yani: À croire, je suis vieux.

Saphira: C'est pas une question de vieillesse, juste de respect. T'es le frère de Sakina, ma maman.

Yani: Vu sous cette angle.

Saphira: Voilà.

Yani: Bref, dès que tu te sens capable de marcher, je te ramène chez toi. C'est pas grave, c'est que le premier jour. Ce qu'il compte, c'est ta santé. J'ai prévenu ton père et le directeur de ton université.

Je hoche de la tête.

[...]

Je remonte ma couverture. Yani me fait un bisou sur le front.

Yani: Si t'as un problème, appel moi. Il se peut que tu fasses de la fièvre. Tout est sur ta table de salon.

Saphira: D'accord merci.

Quand je disais que j'étais pas d'humeur. Faut toujours m'écouter.
Il me fait un signe de tête et il part de chez moi. J'attends un peu.

...

20 minutes après, je me lève. J'ai super froid. Mais, c'est pas ça qui va m'arrêter.
Je prends le double de clés de chez Elyas. Je lui avais pas rendu.
J'ai bien fait.
Je remets mes chaussures. Je sors de chez moi et ferme la porte. L'université est vide. J'ai l'impression d'être dans un film. Je m'avance jusqu'à l'appartement d'Elyas. Je toque plusieurs fois, mais rien. Je m'en doutais, je savais qu'il était en cours, mais je voulais juste vérifier.
Je prends les clés et ouvre la porte.
L'appartement est vide.
Je m'avance et m'assois sur le fauteuil.
Comme ça, il pourra plus me fuir ou m'éviter.
Je me mets bien, mais mes yeux commencent à se fermer.
Mon ventre me fait mal, j'ai chaud et froid en même temps.
Je pose ma tête, tant pis, j'aurais des explications avec Elyas quand je me sentirais mieux.

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