Chapitre 17

16 5 0
                                    

[PDV James McCullen]

Lana était là. Elle était couchée sur une tombe. Je l'appela en courant vers elle mais elle ne réagissait pas. Je pris encore plus peur quand j'aperçue la boîte de médicament sur le dessus de son sac de cours. Je ne pouvais pas y croire. Juste le fait de m'imaginer qu'elle pouvait me laisser comme ça était pour moi impensable et douloureux. Elle ne pouvait pas mourir. J'appela les secours en vitesse. Ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude de les appeler, tous les gens autour de moi souffrent. C'est toujours la même chose. Plus personne ne doit m'approcher à présent.

Ma vie avait repris son cours habituel. Je ne pouvais pas aller la voir, c'était au dessus de mes forces. J'avais beau être le genre de garçon classé dans les "bad boys", vous savez le genre que toutes les filles adorent sans aucune raison particulière sauf peut être le fait qu'ils sont considérés comme dangereux et sans pitié. Je ressentais des choses quand même, je n'avais pas non plus un cœur de pierre. Je sais ce que j'ai fais et c'est de ma faute si Lana était comme ça. Elle me manquera mais je dois partir.

[PDV Omniscient]

Après le choc au lycée suite au geste de Lana, beaucoup de personne voulurent témoigner un élan de sympathie envers la personne qu'ils avaient adorer critiquer, persécuter et ridiculiser dans tous les endroits possibles : couloirs, self, bibliothèque, toilettes, vestiaires, ... Vous savez toutes ces petites choses aussi mals que biens que vous faites sont importantes dans ces moments là. Peut être qu'un petit mot gentil peut tout changer.

Des fleurs étaient accrochés sur son casier alors qu'avant des choses affreuses y avaient été glissés. Depuis ce jour, tout le monde semblait l'adorer, la chérir er à la limite être en admiration devant elle, alors qu'en réalité c'est faux. Lana devenait populaire. "Elle était si gentille et si jolie" était une des phrases préférée des filles qui la pleuraient aujourd'hui mais qui la détestait hier encore. Des mots étaient glissés sous le paillasson de Lana. Sa mère les mettait à la poubelle quand le tas devenait trop important, sans même les regarder. C'était comme si elle ne savait pas pour sa fille. Elle le savait inconsciemment mais l'alcool qui coule presque en permanence dans son sang rend la vérité inconnue. Elle essayait de ne pas remarquer que sa fille ne rentrait plus jamais à la maison.

Tous ces mots méchants étaient transformés en mots gentils. Les personnes qui l'avaient maltraité l'aimaient bien au fond mais quand un populaire ou une populaire décide de ne pas aimer une personne, ils veulent suivre, comme de petits moutons. Faire comme tout le monde étant le mot d'ordre au lycée. Souvent l'harcèlement est un mouvement de foule, ce sont des préjugés que les gens passent d'un en un. On pourrait se dire que ça n'arrive presque jamais mais enfaite la vérité, c'est que si ça arrive, beaucoup de personnes en sont victimes. Ces personnes sont pourtant magnifiques. Essayez de les connaître plus, vous verrez. Elles étaient heureuses avant et aucun être ne mérite ça.

Depuis ce qu'il s'est passé, tout le monde au lycée se sent responsable. La plupart en ont pleurés car ils se demandent à présent si elle l'avait vraiment mérité. Une personne au lycée avait lancé un tas de rumeur et les autres avaient simplement suivie, parce que c'était "drôle" pour eux. Mais est ce qu'il fallait suivre ? Réfléchissez y.

C'est fait, vous avez la réponse ? Un "non" ferme est la bonne réponse. J'espère que vous l'aviez.


Un matin, celui où le lycée avait décidé de faire une conférence sur l'harcèlement et le suicide, la mère de Lana se réveilla avec encore une gueule de bois, quelque chose l'avait poussé à boire plus qu'ordinaire. Elle sembla réaliser que sa fille n'était toujours pas là, mais depuis quand, elle l'ignorait. Elle voulait attraper son téléphone afin de regarder quelle heure il était. Elle ne le trouvait pas à côté de son lit. Elle dût le chercher de longues minutes pour enfin le trouver dans la cuisine près du four à micro-ondes. Elle alluma l'écran et se figea. 10 messages et 15 appels. Ce n'était pas son portable mais celui de Lana. Elle fit défiler les messages et petit à petit elle comprit le message sur son répondeur provenant de James.

Il avait appelé la mère de Lana, Katherine, juste après l'avoir trouvé et contacter les urgences.

James : " Madame McCurtis ? Je vous appelle concernant Lana. Elle est aux urgences de St Paul Hospital. Elle a essayé de se ... ... ... suicider. Les médecins disent qu'ils ne savent pas si elle va s'en sortir. Rappelez moi s'il vous plait"

La plupart des messages disaient la même chose : " Je suis désolé(e) pour tout", mais l'un d'entre eux attira son attention.

De : James ♥

Peut etre tu ne verras jamais ce message mais en réalité j'ai besoin de l'écrire. J'espère que si tu le lis, tu me pardonneras. La vie ne m'a jamais fait de cadeau mais je crois que ces derniers temps ont été la plus belle chose qui me soit arrivé. J'ai rencontré une fille qui m'a plut au premier coup d'œil et même si c'était une fille brisée, elle m'a attiré. Je ne sais pas pourquoi. Je n'avais pas envie de la décevoir mais malgré tout, j'ai réussis à la briser encore plus. Ce n'était pas mon but je te le promet.

Cette fille était belle, joyeuse mais triste en même temps. Cacher sa souffrance était son dur combat au quotidien. Le même que rester en vie alors que tout le monde faisait semblant de la détester. J'ai essayé de la rendre heureuse. Je voulais qu'elle s'accroche à moi comme à une bouée quand le navire sombre dans les eaux obscurs.

Plus elle semblait me repousser et plus elle m'attirait. Nous avons réussis à nous trouver des points communs alors que nous sommes si différents en apparence. Mais Lana les apparences sont souvent trompeuses. Elle semblait maudite mais je l'aimais de tout mon cœur et je l'aime encore.

James.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Aug 18, 2017 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

#NAHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant