Chapitre 11

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3ème Jour

- Le village se réveille.

La voix du meneur me réveilla,  encore une fois.
Je ne voulait pas me lever. Mais comme lorsque le réveille sonne le matin, je savais qu'il faudrait que je me lève, de toutes façons. Je blottis ma tête sous mon oreiller et remontai les couvertures imprégnées de chaleur le plus haut possible. Je voulais me rendormir et oublier.

Oublier que je jouais à un jeu meurtrier.
Oublier que ma mère devait être folle d'inquiétude.
Oublier que quatre ados avaient été assassinés.
Oublier que ma meilleure amie était morte.
Oublier que j'avais tué une fille.

J'attendis dix minutes que je sommeil m'emporte. Peut-être vingt.
Apparemment, quand le meneur nous réveillait, il était impossible de se rendormir. Alors je me levai et passai dans la salle de bain. Mon regard se posa dans le miroir, au dessus du lavabo. Mon propre reflet m'effraya.
Mes cheveux étaient en papagaille, à peine coiffés depuis ce qui me semblait des jours. J'avais l'air fatiguée et mal en point à cause de mes yeux rougis par les larmes. Mes vêtements faisaient sales, je ne les avaient pas non plus changés depuis mon arrivée, et pire : j'avais dormir avec.

- Tu ne peut pas rester comme ça Hélène ! me réprimandai-je. Tu vas tout de suite te faire une petite toilette et changer tes vêtements !

Je fonçais dans ma chambre et ouvrit le second tiroir de la commode. Hier soir j'avais vu qu'il contenait des vêtements. Des pantalons, robes, t-shirt et divers hauts, et des sous-vêtements. Je cherchai des vêtements à ma taille. Je pris un jean et un top rose qui auraient pu faire partis de mes vêtements tellement ils m'allaient bien, et des sous-vêtements à peu près à ma taille.
Puis je passais à la salle de bain. Je me douchai, me coiffai avec une brosse à cheveux trouvée sous le lavabo et me lavai les dents avec la brosse à dents qui ne m'avait servie qu'une fois depuis mon arrivée.

Une fois propre et habillée, je me regardai à nouveau dans le miroir. Le reflet que j'y vis était de nouveau le mien : propre et soigné. Mes yeux n'étaient plus rouges. J'avait séché mes larmes (enfin, pour l'instant). Il ne manquait que la touche de mascara que j'avais l'habitude de mettre tous les matins.
Enfin, je sortis de la salle de bains.
J'ouvris le placard et pris une autre boîte de gâteaux. Pour mon plus grand malheur, je n'avais pas trouvé d'autres oréos.
Ces derniers jours, je n'avais pratiquement rien avalé, mais maintenant, je mourrais de faim.
Tant pis pour mes dents toutes propre.
Je m'installai dans le canapé pour manger mes gâteaux, mais une chose me frappa. Il y a trop de silence ici.
Il fallait que je trouve de la compagnie. Et une seule personne accepterai peut-être de me voir de si bon matin.
Désolée Raphaël, tu vas devoir supporter ma présence, ce matin.

Quand je toquai à la porte de la maisonnette, on ne me répondis pas tout de suite.

- Qui-est ce ? fit enfin une petite voix.

- Une fille en recherche compagnie. Tu la connaît peut-être.

J'avais fallis répondre ton amoureuse en riant, mais je ne pouvais pas prendre le risque qu'on nous démasque. Et puis, c'était trop gênant.
Il y eut un silence. Puis :

- Une seconde ! Non, c'est bon : entre ! En faite, attend...

Son hésitation me fit rire. Rire. C'était si bon dans ces temps troublés.

- Donc je fais quoi ?

- Heu... Entre mais reste une seconde dans le salon. La porte n'est pas verrouillée. J'arrive.

J'ouvris la porte de pénétrai dans le salon. C'était une pièce ressemblant beaucoup à la mienne. Un grand canapé gris taupe était installé contre un des murs. Devant lui, un petite table basse en bois entourées de quelques fauteuils assortis au canapé. Derrière ce salon, une petite cuisine américaine était équipé de la même manière que la mienne. Seul l'ordre des meubles différait.

Venez Jouer Au Loup-Garou Grandeur NatureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant