Chapitre 13

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« _Papa?

Je suis bouche bée devant lui. Je n'en reviens pas qu'il ait le culot de revenir après toutes ses fautes.

_Bonjour Freya.

_Qu'est-ce que tu fais ici ? Je croyais que maman t'avais fait comprendre de ne pas revenir ici !

_Il faut qu'on parle, sans ta mère.

_Je n'ai rien à te dire.

_Ces soi-disant e-mails que ta mère a trouvé, avec toutes ces conneries de vouloir te faire passer pour folle, c'est elle qui les a écrits.

_Arrêtes de mentir ! Ne rejette pas la faute sur maman pour toutes tes erreurs !

_J'en ai la preuve, je te l'a montre si tu veux bien me laisser entrer.

Mon hésitation se lit sur mon visage mais je finis par accepter. Des explications de sa part ne sont pas de refus.

Il entre et s'assoit à sa place habituelle, dans le fauteuil du salon. Je m'assoit sur le canapé en face de lui et attend qu'ils'explique...mais rien ne vient alors je pose la première question :

_Alors, quelles bêtises tu vas encore inventé pour t'innocenter ? Tu vas me dire que tu n'as pas trompé maman, qu 'elle a inventé toute cette histoire pour se débarrasser de toi ?

_Non, la liaison était vraie. Notre couple battait de l'aile depuis un certain temps et on n'arrêtaient pas de se disputer pour tout et n'importe quoi. Alors j'ai commencé à voir quelqu'un d'autre et ta mère l'a découvert.

_La liaison, ça peut se comprendre mais cette atrocité que vous vouliez me faire toi et ta maîtresse ?

_Je n'ai jamais voulu te faire e mal, et ma maîtresse comme tu dis est tout ce qu'il y a de plus gentil, elle ne pourrait pas faire de mal à une mouche. Alors faire du mal à une adolescente qu'elle n'a jamais rencontré ? C'est impossible !

Jusque là son excuse tenait la route. Je décide de le laisser continuer.

_Elle a découvert ma liaison bien avant toi, on s'est disputés et je lui ai dit que je voulais divorcer. Elle est entrée dans une colère noire et m'a dit que ça ne se passerait pas comme ça. J'ai pris ses menaces au second degré, je n'y ai pas fait attention et quelques jours plus tard elle tombait sur cette soi-disant conversation où je menaçais de me prendre à toi. Elle a tout manigancé pour que j'obtienne je rôle du méchant. Je ne pourrais jamais faire de mal à ma petite fille.

Je le regarde avec des yeux remplis d'espoir et je n'arrive pas à faire taire la petite voix dans ma tête qui me répète que c'est mon père et que je peux lui faire confiance.

_Tu peux venir dîner avec nous quand tu veux dans notre nouvelle maison, j'ai déjà préparé une chambre pour toi au grenier. Je l'ai aménagé et j'ai installé une énorme bibliothèque pour que tu la remplisses avec tous ces énormes pavés que tu lis. Je t'ai préparé un bureau où j'ai posé ton nouvel ordinateur, je sais que l'ancien est un peu vieux et lent.

_Si tu crois m'acheter avec toutes ces choses tellement matérielles, tu peux rêver !

_Je ne veux pas t'acheter, je veux que tu me pardonnes pour avoir détruit notre famille.

Je ne sais pas quoi répondre à ça. Il admet ses fautes et veux se racheter au près de moi. C'est mon père et je dois lui laisser une autre chance.


_Samedi prochain, ça te va ? »

La première foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant