Chapitre 2

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Je me réveillai, Derek dormait à côté de moi. Je me levai sans faire de bruit et allai dans la cuisine, j’avais très faim. Le soleil était levé, la maison brillait tellement elle était éclairée. Quand j'arrivai dans la cuisine je vis quelqu'un sous une capuche, il était tout en noir. Sa capuche lui tombait sur le visage et à son odeur je pus constater qu'il était inconnu pour moi. Je voyais seulement ses yeux, ils étaient d'un vert lumineux.
« Bonjour ? dis-je.
– Nous viendrons vous chercher à la pleine lune, toi et ton compagnon, me dit-il calmement.
– Quoi ? Mais qui êtes-vous ?
– Vous le saurez bien assez tôt. »
Et la silhouette disparut. Sa phrase « nous viendrons vous chercher à la pleine lune, toi et ton compagnon » défilait en boucle dans ma tête, j'avais la chair de poule. Il fallait que je le dise immédiatement à Derek.
« Derek ! criais-je. » Je l'entendis descendre.
« Jade, qu'est ce qu'il y a ?
– Il y avait quelqu’un ici.
– Qui ?
– Je ne sais pas, il a dit que des personnes viendront nous chercher à la pleine lune.
– Nous devrions peut-être partir.
– Derek la pleine lune est ce soir ! Où veux-tu qu'on aille ?
– On retourne à Beacon Hills. »
Il monta à l'étage, et il redescendit quelques minutes plus tard avec nos sacs.
« Vient, on part. »
Nous montâmes dans sa voiture, nous appelâmes Deaton, car étant donné que c'était un druide il devait savoir quelque chose à propos de cette personne.
« Allô ?
– Allô Deaton, c'est Derek.
– Ah ! Derek comment va-t-elle ?
– Elle va bien mais je t'appelle pour autre chose.
– Oui ?
– Ce matin, il y avait quelqu'un dans la cuisine de Lydia, elle a dit à Jade qu'ils viendraient nous chercher à la pleine lune. Tu sais qui ça peut-être ? »
Il y eut un blanc.
« Deaton ? dis-je.
– Rentrez immédiatement, nous dit-il froidement.
– Qui est-ce ?
– Des sorcières.
– Mais.. commença Derek
– Elles ont besoin de la pleine lune pour faire leur rituel.
– Quel rituel ?
– Leur espèce est en voie de disparition, ils ont besoin d'une personne forte, pratiquement immortelle pour sauvegarder leur espèce mais surtout leurs pouvoirs.
– Moi, dis-je.
– Oui, toi Jade.
– Pourquoi ? demanda Derek.
– Elle a été mordu par un hybride, ses enfants pourront avoir le gène.
– Elles veulent que je sois enceinte, soufflai-je.
– Et pas de n'importe qui, de Derek.
– Non mais c'est quoi ce délire ?
– Derek tu es un alpha, tu es puissant. Jade, elle a du sang qui contient un gène d'hybride que ses descendant peuvent avoir.
– Si ils nous attrapent...
– Vous ne pourrez plus rien faire, nous dit Deaton, venez à la clinique, dépêchez vous ! »
Il raccrocha, Derek me regarda une fraction de seconde avant de reporter son attention sur la route.
« Ne t'inquiète pas, ils ne nous attraperont pas.
– Tu n'en sais rien. »
Nous ne parlâmes pas le reste du voyage, quand nous arrivâmes devant la clinique, Deaton nous attendait.
« Venez, entrez ! »
C'est ce que nous fîmes.
« Mettez ça autour de votre cou, nous dit-il en nous donnant un collier qui sentait vraiment mauvais.
– Pourquoi sent-il comme ça ? demandai-je dégoûtée par l'odeur.
– C'est la fleur que j'ai utilisé qui fait ça, normalement avec ça elles ne vous trouveront pas.
– Comment on va faire pour ce soir ? demandai-je.
– Nous allons aller dans mon ancienne maison, et je t’attacherai dans la cave.
– Mais si je fais du bruit en voulant me détacher, elles vont nous trouver ?
– Non, il faut juste que vous gardiez ce collier.
– Mais pourquoi ça m'arrive à moi ! Pourquoi je suis toujours dans les histoires ! Je suis louve depuis 2 jours !
– Si Pendore t'as choisis c'est pour une bonne raison. Même si tu avais été encore humaine elle aurait fait en sorte que tu te fasses mordre et que tu deviennes une louve.
– Pendore ? dit Derek.
– Oui c'est leur chef, c'est une sorcière. La plus puissante que je connaisse.
– Mais je ne suis pas le plus fort des alphas, alors pourquoi moi ?
– Tu es très attaché à Jade, ton amour pour elle est très important. Pour elle cet amour est une force.
– Et si on se détestait ? dis-je.
– Ça ne changerai rien, elles se sont mises à vos trousses, plus rien ne les stoppera, à part ce collier. Mais malheureusement il n'est pas éternel, dès que son effet s'estompera elles vous trouveront.
– Et quand est-ce-qu'on sait qu'il ne fait plus effet ? demanda Derek.
– On le saura dès qu'elles vous auront trouvé. »
Je devins livide.
« C'est rassurant, dit Derek sèchement.
– Pour ce soir, restez ici. Tu trouveras tout ce qu'il faut pour l'attacher dans le sous sol de la clinique.
– D'accord, dit Derek. »
Nous passâmes la journée enfermés, personne n'était au courant que nous étions revenus. Nous étions chacun à un endroit de la pièce. Moi j'étais dans le fond et lui sur le devant, près de la porte. Nous ne nous étions pas adressé la parole depuis plusieurs heures, il avait les yeux clos, mais il ne dormait pas.
« Derek ? dis-je pour percer le silence qui persistait depuis plusieurs heures.
– Oui ? dit-il, sans ouvrir les yeux pour autant.
– Si elles nous trouvent, on fait comment ?
– Je ne sais pas, et d’après Deaton on ne pourra rien faire, me dit-il en ouvrant les yeux. »
Je ne pouvais pas penser qu'on ne puisse pas se défendre.
« Il doit y avoir un moyen !
– Je ne sais pas, dit-il en refermant ses yeux.
– Il faut que je contacte Chris, Gérard doit-être au courant !
– Jade, les sorcières vont jouer avec les esprits des gens, le moins de gens possible doivent savoir où nous sommes mieux nous nous porterons.
– Mais on va pas rester cachés à attendre qu'elles fassent leur rituel !
– Je crois qu'on a pas le choix. Bon, calme toi, sinon tu vas te transformer avant l'heure. La nuit va tomber d'ici quelques heures. »
Je m'assieds par terre, les heures passèrent puis soudain je vis que c'était la nuit. La pleine lune parvint à son zénith : à partir de maintenant il n'était plus question que de temps avant que je ressente ses effets. D'un coup je me sentis bizarre.
« Derek, je me sens bizarre. » Il  se leva d'un seul coup, et m'attrapa le poignet. Il m'emmena vers une pièce où il y avait des chaînes accrochées au mur.
« Je suis désolé, mais il va falloir que je serre fort, me dit il en me passant les chaînes.
– Vas y, dis-je angoissée »

Pour toujours immortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant