Petit-déjeûner

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23 novembre

Je me suis réveillée à 6 h 27.
J'ai dormie trois heures.
Je prends une douche et m'habille pour le petit-déjeuner. En sortant, je rejoins Inès et Alémie.
Inès est espagnole, elle à seize ans. Hécate l'a placée en première année, comme nous, mais elle à des cours de potions beaucoup plus avancé.
- Hey, dit Alémie.
Elle est pâle, ses yeux verts ont perdu de leur intensité, ses joues sont creusées et elle à des valises sous les yeux. Ses jambes sont toutes fines et ses bras son osseux. De quarante-huit kilos elle est passée à trente-six.
- Hola, dit Inès.
Elle aussi est stressée. Elle frôle la folie. Elle regarde chaque coin de couloir avec méfiance. Ses yeux chocolat sont toujours en alerte. Des cernes noirs entoure ses yeux. Elle dort moins que nous. Ses cheveux brun sont ramener en chignon. Elle à perdue du poids, tout comme moi et Alémie. Ses hanches son plus fine, ses poignet osseux. Elle a perdue une dizaine de kilos. Ce n'est pas la nourriture, non, elle est toujours excellente, mais le manque d'appétit. Moi-même, de mes quarante-cinq kilos, je suis tombée à trente-deux toute mouillée. Mes jambes n'ont jamais été aussi maigre, mes hanches ne sont jamais autant ressortie, mes côtes se compte facilement et mes os ressortent sur mes épaules.
Je suis un squelette.
Nous prenons le chemin du petit-déjeuner en marchant. La plaine de marbre, recouverte de végétation, accueille toujours les Animaux. Les fleurs sont fanées et l'herbe a jaunie, mais les Animaux n'y font pas attention. Le loup d'Alémie s'approche sans qu'elle l'eu appelé et se frotte contre elle. Synagermos viens se poser sur mon épaule. Belleza, la chatte d'Inès, saute du garde-fou et se place devant sa maîtresse. Cette dernière lui caresse distraitement la tête avant de repartir vers le réfectoire.
Au réfectoire, il n'est pas difficile pour nous de trouver une place. Tout le monde nous fuis, moi et Alémie.
Nous sommes les descendantes des personnes qui ont tué quatre-vingt-sept Enchanteurs.
Nous sommes maléfique.
Seul Charles nous parle encore. Quand nous arrivons, nous voyons qu'il nous a gardé des places. Après avoir pris notre bol de céréales quotidiennes, nous le rejoignons. Il est sympa de nous côtoyer, quand on sait que sa sœur es morte dans la Bataille.
- Ça va? Demande t'il.
Ses cheveux brun tombe sur ses yeux bleus. Il à meilleure mine que nous.
- Sa peut aller, répond Alémie.
- Bueno, dit Inès.
- Ça va et toi? Dis-je.
- Pas mal, dit-il en haussant les épaules. Si ont oublie que dans une heure, ont a cours avec Gargamel.
Gargamel, c'est l'une des profs qui enseigne l'art des démons, matière qui est apparue après la renaissance de ces derniers. En effet, les attaques sur les camps scout magique n'ont jamais été aussi nombreuses. Gargamel est un surnom, en vrai, c'est Charpo. Mais vu que la ressemblance entre elle et le méchant des stroumphs est troublante, ont l'a surnommé comme sa. Sa matière est plutôt cool, mais c'est la classe qui pose problème.
Au sous-sol, pas chauffé, en novembre.
Quand il neige.
Et même si on peut exceptionnellement garder nos vestes, c'est loin d'être suffisant.
Clairement, ON SE LES PÈLES.
Et aujourd'hui, dehors, il fait quatre degrés. En classe, on va frôler les un ou deux.
Inès grimace.
- Chez moi, grommelle t'elle, il fait quinze degrés.
Alémie glousse. Elle repousse son bol, manger à moitié.
- Plus faim? Dit Charles.
Alémie secoue la tête. Inès repousse elle aussi son bol. Moi également.
Ce n'est pas que j'ai plus faim, mais l'image d'un ancien rêve m'est revenue. Celui ou je voyais un grand homme, de deux mètres, à la peau noire et craquelé. Ses yeux étaient rouges. Il portait une armure en bronze et des poignards pendaient à sa taille. Il montrait une photo d'un grand bâtiment en pierre rouge et or, avec des toits un peu comme des pagodes chinoises. J'ai deviné qu'il s'agissait de l'internat pour Chinois et Japonais. Le géant disait, d'une voix grave et rocailleuse, qu'ils étaient bientôt prêt.
Je m'étais réveillée en sursaut à deux heures du matin et n'avait réussi à refermer l'œil.
Charles claque des doigts devant mes yeux.
- Ouhou! Ici la Terre!
J'ai cligné des yeux.
- Oui, oui tu disais?
- Je disais que le devoir de Septilis, tu sais avec le carnet, il va bien m'embêter.
- Oh, j'ai trouver un sort pour qu'il s'écrive tout seul, dis-je.
Charles allait répondre quand la sonnerie retentit.
Une demie-heures avant les cours, le réfectoire ferme.
Nous avons rendus nos bols et sommes allés dans nos chambres pour prendre nos sacs.

Ozélia l'Enchanteresse et l'Armée Sans-Cœur TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant