Chapitre 17 : Le pourquoi face au comment

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Elle était dans un sommeil léger, c'est d'ailleurs la cause de son réveil, ainsi qu'un son étrange à l'extérieur de la grande pièce. Michael avait enroulé son bras autour d'elle. Elle le décala alors un peu, et se leva.

Elle se dirigea vers la sortie du garage, et passa la porte. Il faisait nuit noire, et il n'y avait rien, personne.

Enfin presque.

Une force l'attrapa par le bras, et une main se posa sur sa bouche. En voyant le visage de la personne qui la tenait ainsi, elle le reconnut tout de suite.
C'était l'homme qu'elle avait soigné, celui au bras ensanglanté, elle pensa soudain qu'elle aurait dû écouter Michael, et ne jamais le laisser entrer.

"Salut ma belle, tu vas venir avec moi." Souriait l'homme, ses yeux injectés de sang salement posé sur elle.

Elle se débattait du mieux qu'elle pouvait, mais face à cet homme elle avait perdu d'avance.

Et Michael, elle ne voulait pas le laisser seul, elle ne voulait pas le quitter, elle était amoureuse, ce salop ne devait pas tout gâcher.

Elle ressentit une immense douleur à la tête, l'homme lui avait offert une belle droite en plein visage.

[...]

Elle se réveilla en posant une main sur son œil, heureusement pour elle la douleur était supportable.

En regardant autour d'elle, elle remarqua qu'elle était enfermée dans une cage. La panique ne mît que quelques secondes à l'envahir.

"Non, non, non non non Michaeeeeel, nooon, laissez-moi partir, Michael." Pleura-t-elle à chaudes larmes.

"Salut ma jolie, y a que moi ici." Souriait en s'avançant vers elle l'homme qui la retenait enfermée.

"Libérez-moi ! Je vous en prie ! Je vais mourir ici ! Pitié !" Sanglota-t-elle.

"Je suis désolé ma belle, j'ai d'autres projets pour toi."

"Non, je ne suis pas votre belle, laissez-moi tranquille ! Je vous en prie !"

"Tu vas devoir t'habituer un peu à moi."

Emma commença à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle voulait être avec Michael, parce qu'elle était folle amoureuse, et que personne ne pourrait jamais le remplacer. Pas même sa propre personne.

"Michael."

Amour Pour La MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant