Chapitre 4 : Se réconcillier

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Gabriel était hors de lui.

Mais à quoi pensais tu bon sang ??? Qu'est-ce que j'avais dit ? PAS-DE-BASTON !! Et qu'est-ce que tu fais, à peine arrivé ? Tu te bats ! MAIS QUEL CON !

Jesse se fit poser une crème sur son œil au bords noir par Angela, qui n'osait rien dire. Ana observait ses amis un peu plus loin, l'air grave. Le cowboy allait dire quelque chose, mais le latino hurla de plus belle.

Et avec qui ??? L'aîné des Shimada ! Mais tu pouvais pas choisir un mec inconnu dans la rue plutôt ?? Le brun bougonna avec une grimace quand son amie mit du désinfectant sur son arcade qui était fendue.
— Ouais ben au moins, j'suis pote avec Genji... Le commandant de BlackWatch gonfla les joues, en se retenant d'essayer de ne pas casser les jambes de son subalterne.
— GENJI SHIMADA !!! Ce gamin ! Ils ne lui disent rien ! Il passe son temps à baiser avec des putes et à s'amuser naïvement dans son monde de bisounourses !!!

L'ancien délinquant sentit la médecin tressaillir face à cette description abusive du playboy japonais. Le garçon était peut-être un peu naïf, mais dire cela de cette façon ne lui plaisait pas. Mais elle ne déclara rien, et soigna simplement Jesse en silence.

Elle respectait Reyes, et savait pertinemment son erreur. Elle n'aurait jamais dû aller dans cette boite de nuit, de même qu'elle n'aurait jamais dû faire ce discourt face à Hanzo. C'était totalement de sa faute si la bagarre avait éclatée. Aux souvenirs de ses insultes de l'aîné des frères, elle replongea dans ses souvenirs noirâtre de son enfance.

À la sensation des mains tremblantes de son amie, le brun blessé devina ses souffrances, et il posa une main protectrice sur son épaule, et il lui souria tendrement, toujours sous les cris de son supérieur, qu'il pris soin d'ignorer royalement.

Hey, Angel'. Rien est de ta faute d'accord ? Il méritait ce coup plus que tu méritais ses paroles.

La fausse brune eu un petit sourire, et elle posa son front fatigué sur l'épaule de son ami. Elle n'en pouvait plus. Déjà qu'elle manquait affreusement de sommeil, mais s'il fallait qu'elle se couche tout les jours à deux heures du matin.. Ses longs cils papillonnèrent sur ses iris azurs, et Jesse le remarqua. Alors il se leva, interrompant Gabriel.

On va se coucher. Le latino s'indigna.
— Jesse ! J'ai pas finis de-
— Demain. Ou plutôt, laisse nous au moins dormir sept petites heures Gabe..

Furibond, le commandant de BlackWatch se retourna et suivit alors Ana dans la chambre adjacente au salon. Jesse et Angela entrèrent dans la leur, et sans prendre le temps de se déshabiller pour ce mettre en pyjama, la suissesse plongea sous la couette et s'endormit rapidement.

L'américain, lui, resta pensif face à ses actes que lui même ne comprenait pas. Comment avait il pu perdre son sang froid si rapidement ? C'était impensable. C'est vrai, qu'il pouvait souvent s'emporter facilement. Mais il avait vécu plus dur. Surtout qu'il avait bu. Avec de l'alcool dans le sang, comment avait il pu céder à la rage ?

Jesse était d'un genre pacifiste quand il était ivre. Dans la salle de bain, dans le besoin de se détendre, il se déshabilla rapidement, arracha les pansement de la médecin, et se fit couler un bain bouillant, comme il les aimait.

Pendant que l'eau descendait en cascade dans la baignoire, il en profita pour s'observer dans le miroir. Son teint n'était pas du tout le même que la veille au matin.

Petite gueule de bois, il était pâle. D'épaisses cernes ornait ses yeux ambrés blafards. Un œil au bords noirs accentuait ses signes de fatigue, sa lèvre et son arcade étaient ouverts dans des entailles rougeâtres, et sa joue avait un peu gonflé.

Liberté | McHanzoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant