Le sable glisse le long de mes doigts
Chaque grain s'échappe de ma main
À la vitesse d'un sablier
Et je penses à la vitesse
à laquelle tu es parti
et tu m'as complètent laisséeL'air marin vient s'installer
Sur mes lèvres salées
Et je songes à nos doux baisers,
ceux qui avaient l'habitude
de me faire chavirerLe sel caresse mon corps mouillé
Et je me souviens de l'empreinte
que tu as laissé sur mon coeur
celle qui à présent me détruit
peu à peu avec le tempsLe soleil réchauffe ma peau
qui était, plus tôt, trempée
Et je me remémore de tes bras
qui entouraient mon corpsQuelques gouttes restent encore
Sur ma peau presque séchée
Et je me rappelle de toutes
tes promesses faites en l'airLa brise salée est passée
Pourtant toi, tu n'as absolument
pas bougé de mes pensées
Et je demande combien
de temps tu comptes
encore me hanter