Les mains qui tremblent,
Les ongles incrustés dans sa peau,
Les sens hyperactifs,Il tente de garder son calme
Sous la table, il est affolé,
Il meurt de peur
À l'intérieur.Il prie pour qu'ils ne lui demandent rien
Et pourtant, il aimerait parler,
Il a tellement d'idées, de pensées
Qu'il aimerait leur partager
Mais, il est complètement paralysé,Terrifié par sa propre voix, ses mots
Silencieux,
Il écoute et écoute.Il sent tous leurs yeux
Sur son frêle corps
Il veut partir de cette salle,
Tout l'étouffe, le compresse.Il regarde par la fenêtre, un corbeau
Croise ses yeux azurs,
Sous la pluie, il s'envole.
Le jeune homme l'envie,
Il se sent dans une cage, ici.Son prénom résonne dans l'espace
Et tout doucement
Une partie de son âme s'échappe.Il trébuche sur mes paroles,
Il parle bas et rapidement,
Il murmure si doucement.Il se répète, honteux,
Se renferme dans sa coquille,
Et se sent désemparé.Il regarde le temps s'envoler,
Les secondes s'en aller,
Espérant que le supplice se finisse.Mais ça n'arrive jamais.
Chaque jour, chaque semaine
Ça se répète.La tête penchée
Buvant ses cahiers,
Doutes après doutes,
Encore et encore.Au point qu'il hésite à y aller,
A sortir de chez lui
Et se retrouver, comme ça,
Dans tous ses états.Il croule sous ses angoisses,
Tout semble si stupide, futile
Et pourtant
Il ne peut pas avancer,Il est complètement bloqué,
Il est prisonnier
De son anxiété.