Le train entra en gare de Nice à 12h56, j'étais complètement exténué par le voyage. A la sortie, la chaleur du sud m'accueillit directement. Je hélai un taxi pour me conduire à destination, je ne savais pas vraiment comment me rendre à la Roquebillière, quartier où ma grand-mère résidait.
J'étais presque arrivée à destination quand j'entendis mon téléphone sonner. Mon cœur fit un bond quand je vis "Yousra" s'afficher sur l'écran.
Moi: allo?
Youssef:.............
Moi: Youssef? Répond-moi s'il te plaît, je sais que c'est toi.
Youssef: je suis désolé Assia, pardon...
Sa voix tremblait, des larmes de soulagement me montaient.
Moi: tu peux l'être, tu ne te rends pas comptes à quel point j'étais inquiètes et j'avais besoin de toi. Ça ne va pas de me faire des frayeurs pareil !
Youssef: je sais que tu es fâché après moi, mais ces deux dernières semaines j'étais pas très bien. .
Moi: Put*** Youssef ! Et moi, je suis quoi pour toi?! Tu aurais pu m'en parler !
Youssef: j'étais constamment shooté, je ne pouvais pas te parler.
Moi: *pleure* put***!
Youssef: ........
C'était trop pour moi, je suis consciente que ma réaction est un peu trop démesuré. Mais les récents événements en rajoutait et, de plus, la drogue était une chose que je détestais. Sans exagérer, combien j'en avais vu sombrer sous son emprise, se détruire ainsi que leur famille. La drogue vous ruine la santé, grille votre cerveaux et vous nique les cordes vocales. Puis elle vous colle à la peau tel une sangsue, certains ne parviennent pas à s'en débarrasser. Et en voit son reflet sur les visages de ceux qui tombaient dans son piège. Je l'avais vu faire tellement de ravage et malheureusement c'était devenu un fait tellement banalisé... Alors, savoir que Youssef se droguait était une chose insupportable pour moi, je craignais qu'il ne devienne comme tous ceux qui s'étaient détruits par la drogue.
Youssef: pleure pas Assia s'il te plaît, je suis qu'un con. Écoutes, je te promet, ça ne se reproduira plus
Assia: tu me le promets ?
Youssef: hak rabi, je te le promets sur ma tête et dès maintenant.
Assia: ne me fais pas de promesses dans le vide Youssef.
Youssef: ne t'inquiètes pas , pour toi je ferais n'importe quoi.
Moi: *rire* à ce point ?
Youssef: *rire* bien sûre, tu as crû quoi?
Youssef: au fait, tout va bien? Naim m'a dit que tu voulais me parler urgent.
Moi: oui, mon père a voulut me marier.
Youssef: ......quoi?
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« Noirceur de nos cœurs »
Любовные романыSa voix résonnait sans cesse, m'arrachait la raison. Son parfum me collait à la peau, il me hantait...