12. Je t'ai dans la peau et dans les veines...

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-Auteur-

Nous avançons à présent d'un an plus tard dans la vie d'Assia. C'est beaucoup, mais rien de particulier n'était arrivé dans sa vie durant cette période. Elle résidait toujours à Nice chez sa grand-mère et filait le parfait amour avec Youssef. Quant à sa famille, elle avait quelques nouvelles par l'intermédiaire de sa grand-mère, malgré que les choses ne s'étaient toujours pas arrangés. Sarah elle, avait passé avec elle ses vacances d'été en compagnie de Hanan. Au niveau de ses études, elle avait laissé tombé , et avait trouvé un travail dans une école maternelle. 

Ce vendredi soir, elle rentrait à la maison d'excellente humeur après sa journée de travail loin de se douter que son retour à Paris n'allait pas tarder...


-Assia-

En rentrant à l'appartement j'y trouvais ma grand-mère absente, sans doute chez une voisine. 

Après un passage dans la cuisine, je me trouvais affalé devant la télévision quand le téléphone fixe sonna. Je décidais de l'ignorer, je n'avais pas la moindre envie de me lever. Au bout de quelques minutes, les sonneries se faisaient trop insistantes alors, n'y tenant plus je soufflais et me levais répondre sans vérifier le numéro.

Moi: allo?

.........: .......allo?

Je cru bien que mon coeur avait loupé un battement en reconnaissant la voix de mon interlocuteur, ou plutôt interlocutrice.

Moi: maman?

Mama: Assia

Les larmes me montèrent aux yeux. Sans que je m'en rende compte, entendre sa voix m'avait énormément manqué.

Moi: *silence*

Mama: benti, je suis désolé, je tiens à te le dire. Je suis consciente que ton père et moi avons mal réagis, mais comprend nous, nous ne voulions que ton bien. 

Moi: ......je comprend.

Mama: j'aimerais que tu reviennes Assia, tu nous manques, tu as laissé ta place vide ici.

Moi: mais baba?

Mama: je suis sûre que tu lui et à ton frère  aussi mais seulement trop fiers pour l'avouer. 

Moi: vous me manquez aussi, Paris me manque même si je me plais ici, mais sans vous, c'est différent.

Mama: alors, reviens personne ne t'en empêchera, au contraire.


[...]

Je me suis rhabillé, et suis partis voir Youssef à l'hôtel. Il pleuvait donc nous ne pouvions pas rester dehors.

Je le trouvais se lavant les dents devant la glace de la salle de bain, vêtu d'un simple short

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Je le trouvais se lavant les dents devant la glace de la salle de bain, vêtu d'un simple short.

Moi: Yoooouuusss !!

Youssef: *rire* douchement, tu vas me cacher les joreilles et les côtes !

Moi: je rentre à Paris bientôt !

Il se rinça la bouche, attrapa une serviette et s'essuya le visage, tourné vers moi.

Youssef: tout s'est arrangé avec tes parents?

Moi: oui !

Youssef: *sourire* il était temps

Moi: c'est clair, tu n'imagines pas à quel point je suis soulagé.

Youssef: je suis heureux pour toi hbiba. Tu sais quand tu rentres?

Moi: la semaine prochaine, je pense.

Youssef: je repartirais après toi, tu vas ma manquer.

Moi: toi aussi, hayati. Je demanderais à Hanan de te surveiller, on ne sais jamais.

Youssef: *rire* jalouse !Tu me fais pas confiance?

Moi:*rire* bien sûre que si.

Youssef: qu'est ce que je ferais sans toi? Tout ! *rire* Il n'y aura plus personne pour me casser les klawi à longueur de journée. T'es où? Tu fais quoi? Avec qui? Pourquoi tu fais ci? Pourquoi tu fais ça?

Moi: aannhhh t'es sérieux là? Je te casse les couilles moi? Reste ici, alors.

Youssef: *rire* jalouse et seusceptible !

Moi: *rire* susceptible Youssef !  

J'en pouvais plus j'étais morte de rire ! Il gardait un accent tellement drôle mais si mignon à la fois.

Youssef: rigole, rigole ! Vas-y moque toi !

Moi: *rire* c'est toi qui est seusceptible maintenant. Je plaisantais bébé, je le kiffe moi ton accent.

Youssef: *rire* d'accord, mais pour ça, tu mérites une punition.

Moi: ah oui? Laquelle? *rire*

Il s'approcha un peu plus de moi et me retourna violemment de sorte à ce que je sois dos à lui, en m'embrassant sauvagement  dans le cou, il savait s'y faire, il savait combien ça me déstabilisait. Je sentais sa respiration dans mon cou, il me chuchota à l'oreille.

Youssef: nhebek omri.

Moi:.........

Youssef: *chuchote* je tuerais pour toi...

Je virais au rouge pivoine. Lui, me fixait, le regard noir de désir en se mordant les lèvres...


A suivre...



« Noirceur de nos cœurs »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant