3 semaines plus tard...
........:.... et il ose me dire que ce n'est qu'une pote ! Non mais tu te rends compte Assia!
Nous étions sur le chemin du retour de l'université mon amie Sarah et moi. Elle me racontait ses derniers déboire amoureux avec son gars Kamel. A mon avis, il la prenait un peu trop pour une fille naïve et croyez moi, je pense qu'il ne tardera pas à regretter. Sarah était tout ce que voudrez sauf naïve, c'était une vrai sheitana. Si vous saviez ce qu'à du subir le dernier chien de la casse qui a croisé son chemin, vous seriez sidéré.
Sarah: à ton avis, je devrais crever ses quatre pneus de voiture ou plutôt...
La sonnerie de mon téléphone la coupa.
Sarah: c'est qui? Tu ne réponds pas?
Le numéro qui s'affichait n'était pas enregistré mais j'avais cette petite impression de l'avoir déjà vu.
Moi: je ne sais pas, je ne vois pas qui ça peut être.
Sarah: tu veux que je réponde à ta place?
Je lui tendis le téléphone et la laissa décrocher.
Sarah: allo? allo? qui es-tu mystérieux inconnu?
Je lui fit les gros yeux en me retenant de rire. Mon amie était une vrai gamine du haut de ses 19 ans, c'était confirmé.
Sarah: elle est là, je te le passe.
Elle me tendit le téléphone en me regardant d'un air surpris.
Sarah: *chuchotant* depuis quand tu parle avec Youssef?
Moi: hein? euuh...allo?
Youssef: salam Assia, je te dérange peut être?
Moi: non, pas du tout je rentrais de l'université.
Youssef: ah, ok. C'est bien.
J'ignorais pourquoi mais entendre le son de sa voix avait quelque chose de troublant.
Youssef: ton frère va mieux?
Moi: oui, il va mieux merci
Youssef: et toi?
Moi: euh...je vais bien, et toi ?
Youssef: ça va, ça va.
Moi: tant mieux alors.
Un petit silence s'ensuivit, je détestais les moments de silence au téléphone. Ils me mettaient limite en stress.
Youssef: bon...bhein...prends soin de toi, à une autre fois.
Moi: merci.
Youssef: ça m'a fait plaisir de te parler...
Moi: *rire* ah bon
Youssef: oui
Après ces derniers mots, il raccrocha. Je rangeais mon téléphone, perplexe.
Sarah: petite cachottière, tu me dois des explications.
Moi: il n'y a rien à raconter, il voulait des nouvelles de Azzdin, c'est tout.
Sarah: il pouvait pas lui demander? C'est pas logique.
Moi: je ne sais pas. Bref...
Sarah: je connais Youssef vite fait, c'est le grand frère à Malak, tu t'en souviens.
Youssef était le frère à Malak? Malak était une ancienne amis à nous âgé de 21 ans (deux ans plus âgés que moi) elle s'était mariée il y a deux ans de ça. J'ignorais que Youssef était son frère. Comment ce fait il que je ne l'ai jamais su?
Sarah: on ne le voyais pas parce qu'il habitait en Algérie avec sa mère, ses parents sont divorcés depuis vraiment longtemps, il est arrivé en France il y a à peu près 6 ans. C'est le seul à être resté avec sa mère les autres, sont pères les a pris et s'est barré ici avec.
Moi: ah oui, d'accord. Il s'entend avec son père?
Sarah: pas vraiment...
[...]
Je ne parvenais pas à trouver le sommeil, il était tard, j'avais cours le lendemain et je voulais vraiment pouvoir me reposer. De plus, la chaleur suffocante qui régnait dans ma chambre n'arrangeait rien, j'avais besoin d'air. Je me lève de mon lit et vais ouvrir la fenêtre. L'air frais s'engouffra d'un coup, ça faisait du bien. A ce moment là, j'entendis mon téléphone vibrer, c'était sans doute un message de Sarah, elle dormait très tardivement. Mais le nom qui s'afficha sur l'écran n'était pas celui de Sarah, c'était Youssef.
Conversation sms
Youssef: slt c'est Youssef, tu dors?
Moi: non j'y arrive pas mdrr
Youssef: moi non plus
Moi: au fait, je n'étais pas au courant que tu étais le frère à Malak. Je ne t'ais pas souvent vus ici
Youssef: j'habitais en Algérie. Tu ne me remarquais pas mais moi je te voyais tous les jours.
Je ne savais pas trop quoi lui répondre. Je trouvais son attitude des plus bizarre. Comme je l'ai déjà évoqué, je ne le voyais que très rarement et je trouvais vraiment étrange que du jours au lendemain, il se mette à me parler.
Youssef: ...........
A suivre...
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« Noirceur de nos cœurs »
RomansSa voix résonnait sans cesse, m'arrachait la raison. Son parfum me collait à la peau, il me hantait...