Une semaine était passé depuis que j'étais à Nice et depuis, je n'avais pas mis une seule fois le nez dehors. Je passais mon temps avec ma grand-mère ou m'occupais en faisant le ménage pour m'empêcher de penser. Tout mes gestes étaient mécaniques, je faisais des choses sans même savoir pourquoi. Tout ce qu'il me fallait c'était occuper mes mains à quelques choses.
Cet après-midi, ma grand-mère avait besoin de course. Je m'étais proposé de les faire à sa place, ce qu'elle accepta. Je me suis donc habillé d'un simple survet et suis sortis.
En descendant les marches des escaliers, j'ai entendu des pas derrière moi.
.......: Assia?!
Je me suis vivement retourné.
Moi: Hanan !
Hanan me sauta au cou en m'embrassant avec effusion.
Hanan: j'y crois pas ! Qu'est ce que tu fais là, hbiba?!
Moi: euh...en vacance *sourire*
Hanan: pourquoi tu ne m'a pas prévenu?
Moi: un soucis avec mon téléphone. Et puis, c'était un départ un peu précipité.
Hanan: ah oui, d'accord. Rien de grave, j'espère?
Moi: non ne t'inquiètes pas. Tout va bien.
Hanan: tant mieux alors *sourire*
Moi: ta maman va bien sinon?
Hanan: oui ça va, au top maintenant. Si tu savais comment mon frère changé, ça la rend tellement heureuse. On n'y croyait plus !
Moi: tu m'étonnes. Je suis contente pour vous en tout cas.
Hanan: j'allais faire les courses, tu m'accompagnes?
Moi: j'y allais aussi *rire*
[...]
Nous avions fais nos courses ensemble Hanan et moi. J'ai pu m'évader un après-midi de mes pensées sans trop faire d'effort.
En sortant du centre commercial, Hanan appela son frère pour venir la récupérer, les sacs étaient trop lourds à transporter.
Moi: bon, je vais te laisser. Ma grand-mère, doit m'attendre.
Hanan: mais non, rentre avec moi. Mon frère Wassim va venir nous chercher. Comment tu vas porter tout ça jusqu'au quartier?
Moi: t'inquiètes, j'y arriverai
Hanan: non, j'insiste viens. Tranquille hein, il y pas de hchouma entre nous.
J'ai finalement cédé. C'est vrai que j'aurais certainement galéré à rentrer.
Nous avions attendu un petit quart d'heure avant qu'une voiture se gare devant nous. Un jeune homme typé maghrébin, vêtu d'un survet Real Madrid en est sortis.
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« Noirceur de nos cœurs »
RomantizmSa voix résonnait sans cesse, m'arrachait la raison. Son parfum me collait à la peau, il me hantait...