34. L'amour ne m'a ni tué ni fait vivre...

2.6K 196 101
                                    


Précédemment dans la peau d'Assia

Kahil: tu fumes?

Moi: oui

Kahil: pourquoi?

Moi: je ne sais pas

Kahil: *rire* j'ai juré, tu es grave

Moi: c'est vrai pourtant

Kahil: arrête, alors. Avant qu'il ne soit trop tard.

Moi: j'ai pas envie. Ça me fait beaucoup de bien

Kahil: je ne pense pas qu'à long terme ça te fasse autant de bien. Mais fais comme tu le sens.

Il se releva et partit.


8 mois plus tard....

Les mois ont passés, j'étais toujours au centre psychiatrique de Nice. Mon état qui était demeuré plutôt stable, se détériorait ces derniers temps. On m'avait laissé entendre que si je continuais sur cette lancée, je pourrais envisagé de sortir d'ici. J'essayais de donc de remonter la pente avec l'aide de Kahil. Ce dernier m'avais d'ailleurs présenté sa futur femme Maîda, une ravissante et adorable arménienne.

 Je recevais également les visites de Hanan avec laquelle je m'étais beaucoup rapproché. Elle était toujours accompagné de son frère Wassim qui, visiblement souffrait du syndrome du sourire. Il avait constamment le sourire fiché sur les lèvres ce que je commençais à trouver amusant, et gênant quand ils m'étaient déstinés.

Aujourd'hui, je m'étais levé de mon lit avec un mauvais pressentiment. Je tentais de me persuader en mon fort intérieur que ce n'étais que le simple fruit de mon imagination. Mais je ne parvenais pas à me convaincre du contraire.

Je suis partis fumer une cigarette avant même de prendre mon petit-déjeuner. Ce qui me requinqua légèrement.


[...]


J'avais eu hier la visite de ma grand-mère. Cet après-midi, c'était au tour de Hanan. Elle arriva radieuse comme jamais et me tira pour m'asseoir avec elle dans le jardin. 

Hanan: alors, c'est vrai? Tu sors bientôt?

Moi: non, pas encore. On m'en a simplement parlé. Rien n'est sûre.

Hanan: il faut que tu fasses l'impossible pour t'en sortir hbiba. Ne gâche pas ta vie entre ces murs. Bats-toi !

Moi: je te promet que j'essai. Seulement, je n'y arrive plus.

Hanan: ah non ! Tu n'as pas le droit d'abandonner comme ça Assia ! 

Moi: *silence*

Hanan: regarde ! Tu vas mieux, ils t'ont même parlé de permission ! Ne gâche pas cette chance, pas si près du but. En plus, Wassim il attend juste que tu sorte.

« Noirceur de nos cœurs »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant