[Castiel] Daisyré

9-Quoi ? Mais pourquoi ?

PDV Daisyré

Je n'entend plus rien autour de moi. Mes muscles, je ne les sent plus, une force qui m'est inconnue soulève mon corps. Ou alors, c'est comme s'il n'y avait plus de gravité.

J'ai entendu une musique abyssale, ce bruit sourd qui montrait que mon cœur ne combattait plus, puis, c'était comme si mon âme s'était évaporée, le fil de laine d'un pull qu'on déroulerait. Le fil de ma vie. Jusqu'a ce qu'il soit entièrement dérouler et que le pull n'existait plus.

Alors, ma mort était bien arriver ? Il n'y aura pas de retour possible ? Qu'est-je fais pour mériter tout ça... Pourquoi la vie est-elle si cruel avec moi ?! D'abord mes parents biologique, puis moi. Je dois l'avouer, j'ai toujours voulu savoir à quoi ils ressemblaient... Est-ce que je ressemblais plus à ma mère ? Ou à mon père peut-être ? Et ces visions à qui sont-elles et d'où viennent-elles ? Pourquoi ? Toutes ces questions n'ont aucunes réponses. Et ma mort ne m'en apportera pas plus.

Une lumière au loin s'approche de moi. Elle m'éblouit et je ferme les yeux. Quelques instants plus tard je les rouvres lentement et une boule de lumière chaude et agréable est là, elle frôle mon visage, puis se dirige vers mon cou; cette chaleur, je ne l'avais jamais ressentis auparavant. De mon cou elle continue sa route jusqu'à ma poitrine où elle se place au dessus de mon cœur. Des picotements s'y font ressentir, à cette endroit précis. Puis viens une vive douleur, sa y est mes muscles se crispent uns à uns, mon dos se cambre pour formé un croissant de lune. Aucun son ne sort de ma bouche pourtant, j'ai l'impression de crier jusqu'à arracher mes poumons. La douleur diminue, je crois même qu'elle s'en est allé.
Mais c'est ce que je croyais. Cette fois ci, les picotements sont au milieu de mon dos. Deux boules se forment, une sur chaque côté de ma colonne vertébrale. Puis cette vive douleur revient. Je serre les dents, les points, mais sans le vouloir, mon cœur se serre aussi et des larmes tombent en dessinant parfaitement les courbes de mes joues. Même après la mort je dois souffrir... mais suis-je vraiment morte ?

Quelque chose sort de ces deux boules et traversent ma peau. Bizarrement, cela ne me fait pas de mal, au contraire je sent une douceur, une caresse qui pourrait redonner espoir à n'importe quel cœur meurtri par les coups d'une vie.

Reprenant peu à peu possession de mon corps, je tourne la tête et vois une magnifique paire d'ailes blanches. Un blanc si pure. Des gouttelettes orangées dévalent les milliers de plumes parfaitement alignées les unes à côté des autres. Ces gouttes avaient quelque chose de particulier. De l'or. Des gouttelettes d'or perlaient sur "mes" ailes.
J'arrivais à en bouger une, puis vaint la deuxième. Je suis devenue un ange ? Mais alors, pourquoi je suis coincé ici ? Je réalise maintenant ce qu'il se trouve autour de moi. Rien. Rien à perte de vu, c'est le vide. Pourtant je sent que l'on va venir me chercher, mais dans combien de temps ?

Après réflexion, je me suis dit que je devrais m'habituer aux ailes. Je décide alors de faire premièrement du surplace, puis ensuite j'ai commencer à avancer, lentement mais sûrement. Vient ensuite les enchaînements. Je me suis brusquement arrêter pour reprendre de plus belle, histoire de vérifier le temps de réaction de mon cerveau qui n'est pas encore habitué.

Essoufflée et à bout de force, je me suis arrêté, cette force qui me retenais il y a encore peut-être une heure de cela, m'a reprise en charge, mon corps c'est relâché instantanément.

La source de lumière est revenu mais cette fois-ci elle s'est placée au dessus de ma tête. Un mal de crâne pas possible est venu me martelé la boîte crânienne, comme si on me donnait des coups de marteau piqueur. Je touchais ma tête mais avec stupéfaction, mes mains avait touché quelque chose de dur et chaud, c'est pointu et assez long. Des cornes ???? Mais pourquoi des cornes ? Qu'est ce qu'il m'arrive bon dieu aidez moi s'ils vous plaît...

Cette chaleureuse boule de lumière est revenue. J'ai essayé de la touché seulement, lorsque j'ai levée le bras pour l'atteindre, j'ai vu avec horreur et étonnement que ma main disparaissait dans de particules dorées qui s'évaporaient. L'autre bras, mes jambes, tout y passaient puis enfin, cette lumière, je ne la vis plus.

-Aïe !!

Mon corps avait heurté le sol. Je sentais de l'herbe sous mes mains. J'ai compris où j'étais quand j'ai ouvert les yeux.

J'étais dans un parc, un grand parc où trônait une fontaine en son milieu. Il fesait presque nuit, le vent s'était levé et Venus (l'étoile du berger) se fesait déjà voir, déjà haute dans le ciel azur, parsemé de quelques nuages blancs. Où suis-je ? Je ne peux pas être sur terre... et quel est cette impression; ce sentiment, cette... sensation ? Cette endroit, je crois bien le connaître, même plus que bien, mais pourquoi, je ne l'ais jamais vu auparavant.

J'étais prêt d'un arbre quand j'ai entendu des voix et ce qu'il semblait être la respiration d'un animale. Je me suis bien évidemment caché derrière cette arbre.

J'ai baissé ma tête sur le côté pour voir ces personnes. Deux hommes d'assez grande taille, un avait des cheveux blancs court et l'autre, des cheveux rouges qui lui retombaient légèrement sur les épaules. Celui ci à tourner la tête en ma direction. Je me suis vite replacé. Je me suis détendue lorsque je n'entendais plus leurs pas ni leurs voix. Mais quelqu'un à mis sa main sur ma bouche et me tenait fermement plaqué contre l'arbre. Cette odeur je la reconnaîtrais entre mille.

-N'ai pas peur, princesse, c'est moi.

Une odeur rassurante, qui m'avait tant manqué.