Body complex [Min Yoongi - BTS]

• Chapitre 5 •

Okay, je suis morte de rire depuis deux minutes devant le gif, je rigole vraiment pour rien des fois.
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-PDV Yoongi-

« - Hyung ? » S'éleva timidement une voix.

Je levai la tête de mon écran d'ordinateur, où je bossais sur ma dernière composition, pour poser mes yeux sur la petite tête de Jimin, qu'il osait à peine entrer dans la pièce. J'avais remarqué qu'il avait peur de rentrer dans ma chambre lorsque je rentrais de mes rendez-vous avec mademoiselle Im.

Il craignait sûrement que je sois encore plus agressif que d'habitude. Et c'était le cas, habituellement. Je dis bien habituellement, car aujourd'hui c'était l'inverse. Je me sentais... bien ? Non ce n'était pas le mot. Libéré ? Peut-être. Oui, c'était ça. Je me sentais libéré d'un poids.

Je découvrais enfin les bienfaits de se confier, ce que l'on me rabâchait à longueur de temps, chaque fois que je me renfermais sur moi même. Je me sentais un peu moins oppressé, et j'avais l'impression qu'avoir dit cette confidence -que je considérais comme très dure à déballer- la faisait devenir un peu moins importante. Un peu moins seulement, mais il fallait avouer que c'était pas mal.

Est-ce que le fait que j'ai avoué l'un de mes plus gros problèmes quotidiens à cette pseudo docteur signifiait que je lui faisais un minimum confiance ? Je n'en avais pas la moindre foutue idée. Tout ce que je savais, c'était que j'avais moins de mal à en parler à cette femme qu'à Jimin, par exemple.

Peut-être parce qu'elle ne me connaissait pas personnellement, et qu'elle ne pouvait donc pas me juger comme le feraient mes proches, et surtout qu'elle n'allait le répéter à personne, et que par conséquent personne ne pourrait exploiter cette faiblesse à son avantage.

Putain, même mes réflexions semblaient être une séance de psy.

« - Oui Jimin ? Répondis-je enfin, enlevant mon casque audio et mettant en pause la piste en cours de lecture.

- Téléphone pour toi. Il brandit le fixe. C'est Soji. »

J'hochai la tête et il vint m'apporter le petit appareil, puis fit demi-tour et s'éclipsa en fermant la porte derrière lui, respectant ma vie privée.

« - Allô ? Fis-je simplement.

- Salut oppa ! Comment tu vas ? »

Min Soji, ou l'allégorie de la lumière. Peut-être parce qu'elle avait neuf ans, et qu'à neuf ans, tout le monde est tout le temps de bonne humeur. Bon, mis à part moi, mais ce n'était pas le sujet.

Je restais à discuter avec ma petite soeur un long moment. Enfin, c'était plutôt elle qui parlait, je me contentais de "hum" réguliers pour qu'elle sache que je l'écoutais. Elle me racontait ses péripéties à l'école, comment elle s'était disputée -et réconciliée cinq minutes plus tard- avec sa meilleure amie, que notre mère s'était retrouvée convoquée par la directrice car elle avait fait mangé de l'herbe à cette fille l'ayant traitée de "fantôme" avec son teint très pâle et ses longs cheveux raides tombant devant son visage, et que ce garçon l'embêtait tout le temps que ça l'énervait et qu'elle ne l'aimait pas, mais elle m'en a quand même parlé pendant presque dix minutes.

A surveiller de près, ce gamin.

Je finis donc par raccrocher après qu'elle m'ait dit de, je cite, "embrasser le beau garçon aux cheveux blonds" -Jimin, donc-. Je me rendis dans le salon pour reposer le fixe, et, le fameux blond étant dans les parages, et n'étant pas de mauvaise humeur, je décidai de faire passer le mot de ma soeur.